Oeuvres philosophiques de Locke, Volume 3

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F. Didot, 1822

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Popular passages

Page 135 - Et ici , il ne sera peut-être pas inutile de remarquer , en passant , que le malaise est le principal , pour ne pas dire le seul aiguillon qui excite l'industrie et l'activité des hommes.
Page 196 - Il est bon de considérer cependant que ce qui détermine la volonté à agir n'est pas le plus grand bien , comme on le suppose ordinairement , mais plutôt quelque inquiétude actuelle , et pour l'ordinaire celle qui est la plus pressante. On...
Page 372 - Nous pouvons observer dans ce caslà , et dans tous les autres , que la notion de cause et d'effet tire son origine des idées qu'on a reçues par sensation ou par réflexion ; et qu'enfin ce rapport , quelque étendu qu'il soit , se termine à ces sortes d'idées.
Page 154 - ... et plusieurs mouvements de notre corps ; et cela simplement par une pensée ou un choix de notre esprit, qui détermine et commande pour ainsi dire qu'une telle action particulière soit faite ou ne soit pas faite : cette puissance est ce que nous appelons volonté.
Page 217 - Le bonheur est donc pour ainsi dire un chemin par des plaisirs, et le plaisir n'est qu'un pas et un avancement vers le bonheur, le plus court qui se peut faire suivant les présentes impressions, mais non pas toujours le meilleur, comme j'ai dit vers la fin du g 36.
Page 90 - C'est pourquoi je ne pense pas que ce soit une vaine subtilité de dire qu'il faut distinguer soigneusement entre l'idée de l'infinité de l'espace, et l'idée d'un espace infini. La première de 'ces idées n'est autre chose qu'une progression sans fin, qu'on suppose que l'esprit fait par des répétitions de telles idées de l'espace qu'il lui plaît de choisir. Mais, supposer qu'on a actuellement dans l'esprit l'idée d'un espace infini , c'est supposer que l'esprit a...
Page 83 - Ces absolus ne sont autre chose que les attributs de Dieu, et on peut dire qu'ils ne sont pas moins la source des idées, que Dieu est lui-même le principe des êtres.
Page 129 - Nous ne sommes jamais sans perceptions, mais il est nécessaire que nous soyons souvent sans aperceptions, savoir lorsqu'il n'ya point de perceptions distinguées. C'est faute d'avoir considéré ce point important qu'une philosophie relâchée, et aussi peu noble que peu solide, a prévalu auprès de tant de bons esprits, et que nous avons ignoré presque jusqu'ici ce qu'il ya de plus beau dans les âmes.
Page 159 - Tant qu'un homme a la puissance de penser ou de ne pas penser, de mouvoir ou de ne pas mouvoir conformément à la préférence ou au choix de son propre esprit, jusques là il est libre.
Page 337 - ... que celle de la pensée; si , dis-je , nous voulons les expliquer plus particulièrement , la facilité est égale des deux côtés, je veux dire que nous ne trouvons pas plus de difficulté à concevoir comment une substance que nous ne connaissons pas, peut , par la pensée, mettre un corps en mouvement , qu'à comprendre comment une substance que nous ne connaissons pas non plus , peut remuer un corps par voie d'impulsion.

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