LISTE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS ET DES OUVRAGES CONSULTÉS POUR LA GRAMMAIRE. ACADÉMIE FRANÇAISE. ACADÉMIE DES INSCRIPtions et Belles-LeTTRES. Ses Mémoires. ALEMBERT (D'). Encyclopédie, aux mots DICTIONNAIRE, ÉLISION. AULI GELLII Noctes atticæ. BALLIN (A.-G.). Ses ouvrages de Grammaire. BATTEUX (l'abbé). 1° Cours de belles-lettres, ou Principes de BESCHER. Théorie des participes français. Bizz (Théodore DE). De franciscæ linguæ rectâ pronuntiatione BISCARRAT. Extrait d'un ouvrage de Collin d'Ambly sur les BLETTERIE (l'abbé DE LA). Novæ grammaticæ argumenta ac vindiciæ. BOINDIN. Sons de la langue française. BOINVILLIERS. Grammaire raisonnée. BOISTE. Difficultés de la langue française. BOUILLETTE (l'abbé). Traité des sons de la langue française et des caractères qui les représentent. BOULLAY (MAILLET DU). Rapport analysé des Remarques de BOURSON. Des participes français. Son Cours de science sur des principes nouveaux et simples, pour former le langage, l'esprit et le cœur dans l'usage ordinaire de la vie. BUTET. Ses Livres de Grammaire et d'idéologie. GALEPINI Dictionarium. CAPPELLI 1o Arcanum punctationis revelatum; sive de pun GAUCIL (Antonii) Grammatica gallica. CHIFLET (jésuite). Nouvelle et parfaite Grammaire française, CHOMPRE. Introduction à la langue latine par la voie de la traduction. COLLIN D'AMBLY. De l'usage des prépositions. CONDILLAC (l'abbé DE). Essai sur l'origine des connaissances humaines. CORNEILLE (Thomas). Notes sur les remarques de Vaugelas. BONIFACE. Tous ses ouvrages sur la Grammaire et sur l'or- DANGEAU (l'abbé DE). Essais de Grammaire. thographe. BOREL (Pierre). Dictionnaire des termes du vieux français, ou Trésor des recherches et antiquités gauloises et françaises. BOUHOURS (le P. Dominique). 1° Doutes sur la langue française, proposés à Messieurs de l'Académie française par un gentilhomme de province. - 2o Remarques nouvelles sur la langue française, avec la suite. DARU (Pierre). Dissertation sur les participes. DENIS D'HALICARNASSE. De Structurå orationis. 2o Encyclopé 6 LISTE DES AUTEURS ET DES OUVRAGES CONSULTÉS. DOMERGUE. Grammaire. — Journal de la langue française. | LEMARE. Cours théorique et pratique de la langue française, Manuel des é.rangers. 1807 et 1819. Cours de langue française, fin 1855. DUCLOS. 1° Remarques sur la Grammaire générale et raison-LEVIZAC. L'art de parler et d'écrire correctement la langue née de P. R. - 2o Encyclopédie, à l'article Déclamation française; ou Grammaire philosophique et littéraire de des anciens. cette langue. DUMAIRON. Principes généraux de belles-lettres. ELOI JOHANNEAU. Ses Étymologies et ses Commentaires sur ENCYCLOPEDIE METHODIQUE. Grammaire et littérature. FABBE. Syntaxe française, ou nouvelle Grammaire simplifiée. FROMANT (l'abbé). Réflexions sur les fondements de l'art de GIBABD (l'abbé). 1° Les vrais Principes de la langue française; sonnes. 20 I Satyra. HARDUIN. 1o Remarques diverses sur la prononciation et sur l'orthographe. 2° Dissertation sur les voyelles et les conUne lettre manuscrite à M, Bauvin, HARRIS. Hermès, ou Recherches philosophiques sur la Grammaire universelle, ouvrage traduit avec des remarques et des additions, par François Thurot. HORATII (Q. FLACCI), 1° II Epistola. 3° De Arte poeticâ. JACQUEMARD. Eléments de la Grammaire française. JOURNAL GRAMMATICAL, LITTÉRAIRE ET PHILOSOPHIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DES LANGUES EN GENERAL, rédigé par G. Redler, directeur-gérant, et MM. Appert; Auguis, deputė; Bescher; Bessières; Boniface; Bonvalot; Boussi; Bruandet; Charles Nodier, de l'Institut ; Chocat; Costaz, de l'Institut; Darjou; Daunou, de l'Institut; Dessiaux ; Fellens; de Gérando, de l'Institut; l'abbé Guillon de Montiéon, conservateur à la bibliothèque Mazarine; Éloi Johanneau; Johnson; Laromiguiere, de l'Institut; le docteur Ledain; Lemare; Lévi; Lourmand; Mi hel; Marrast; Michelot, du Théâtre-Français; Palla; Quitard; Radigue); J.-M. Ragon; Sabatier; Serreau; Touvenel; Vanier; Velay, etc. (Ce Journal se publie à Paris, quai Saint-Michel, no 15. Prix: 12 francs.) LANCELOT D.-Claude). Grammaire générale et raisonnée. (Voyez Port-Royal.) LAUNAY (DE). Méthode pour apprendre à lire le français et le latin. MALHERBE. La langue française expliquée dans un ordre nouveau, 1725. MALEBRANCHE (Nicolas). Recherche de la vérité. MARSAIS (Charles Du ). 1o Des Tropes, ou des différents sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une mėme langue. - 2o Exposition d'une méthode raisonuée pour apprendre la langue latine. 3o Différents articles de Grammaire qu'il a fournis dans les sept premiers volumes de l'Encyclopédie. -- MAUGARD. Cours de langue française et de langue latine comparées; ouvrage publié par livraisons et en forme de journal. MAUCER (Claude) et FESTAU (Paul). Nouvelle double Grammaire française-anglaise et anglaise française. . MENAGE (Gilles). Dictionnaire étymologique de la langue française. MERCIER. Le Manuel des Grammairiens, divisé en trois parties. MICHELET. Dictionnaire de la langue française ancienne et moderne. MOREL. Traité des voix de la langue française et des participes. MOURCIN (DE). Dissertation sur quelques expressions. NICOLLE (Pierre). La Logique, ou l'Art de penser. NOEL. Ses Dictionnaires et sa Grammaire. OLIVET (l'abbé p'). 1° Traité de la prosodie française. 2o Traité des participes passifs. 3° Remarques de Gram maire sur Racine. PERREAU. Grammaire raisonnée. PLUCHE (l'abbé). La Mécanique des langues, et l'art de les enseigner. PORT-ROYAL. Grammaire d'Arnault et de Claude Lancelot. QUINTILIEN. Tous ses ouvrages. REGNIER DESMARAIS. Grammaire française. RESTAUT. Principes généraux et raisonnés de la Grammaire ROUSSEAU (Jean-Jacques). Discours sur l'origine et les fon- TOUCHE (DE LA). L'Art de bien parler français. TREVOUX. Dictionnaire et Journal. TCET (l'abbé). Les Matinées sénonaises. VALARY (Joseph). 4° Grammaire latine, avec des éclaircissements sur les principales difficultés de la syntaxé, et une préface où l'on examine les principes de Sanctius, ete.; 2o l'Art d'apprendre à lire en très-peu de temps en français et en latin. VALLANT. Lettres académiques sur la langue française. VAUGELAS (Claude FAVRE DE). Remarques sur la langue française. VAUVILLIERS (Mademoiselle). Nouvelle méthode pour enseiguer le français aux demoiselles. VOLTAIRE Notes et Commentaires sur Corneille. LAVEAUX (J. Ch.'. Dictionnaire de la langue française, et Dic- WAILLY (DE). Principes généraux et particuliers de la langue tionnaire des difficultés de la langue française. française, 1821. PRÉFACE DE LA PREMIÈRE En mettant au jour cette Grammaire, nous ne venons pas seulement éclaircir et développer les principes fondamentaux de la scierce grammaticale, mais présenter une foule d'enseignements nouveaux, et eritiquer ou confirmer ceux qui ont pu être proposés par tous les Grammairiens qui nous ont devancés. ‣ où l'esprit, plein d'ardeur et de feu, est le plus propre à la connaissance des choses. Rien n'est changé depuis Lévizac; ce qu'on lui disait, on nous le répète : c'est donc le besoin de suppléer en peu de temps à l'imperfection des premières études, qui nous fait un devoir de publier cette nouvelle Grammaire. C'est en nous attachant à faire connaître notre Le succès inespéré de notre Dictionnaire général belle langue dans ses principes et dans son génie; et grammatical des Dictionnaires français nous c'est en nous conformant aux variations que le imposait d'ailleurs l'obligation rigoureuse de comprogrès des lumières et le laps du temps ont né-pléter notre tâche par la publication que nous faicessairement introduites, et en ne le faisant ja-sons aujourd'hui. mais sans en montrer la raison et l'esprit; c'est en indiquant les lois ordinairement imposées par l'usage; c'est cnfin en donnant à tous le moyen de parler notre langue comme on la parle dans un monde éclairé et poli, que nous parviendrons à prouver qu'elle est et qu'elle doit être, par sa per-la nôtre non-seulement la plus riche et la plus fection, la plus riche de toutes les langues. Nous ne devions pas uniquement chercher, comme l'ont fait quelques-uns, à réunir dans un corps d'ouvrage toutes les difficultés de notre idiome; nous devions, en suivant le progrès des langues, indiquer les redressements qui rendront belle, mais encore la plus facile et la plus simple. Bien des personnes, disait Lévizac, non moins Qu'on ne nous croie pas de ceux qui accusent › connues par leur goût pour les lettres que par notre langue de faiblesse et de pauvreté. Nous › le rang qu'elles occupent dans la société, nous sommes las d'entendre dire que des Français, › ont souvent parlé de l'insuffisance de l'ensei-même ceux qui ont fait de longues études, ne peu›gnement dans cette branche de l'éducation pu- vent parvenir à bien savoir l'orthographe, tant les blique. Nos enfants, nous ont-elles dit, passent règles de la Grammaire sont semées de difficultés ⚫ plusieurs années dans des écoles où on leur en-insurmontables. Nous espérons réussir à prouver seigne la langue française ; et toute la connaissance le contraire. › qu'ils en apportent se réduit à balbutier des Jusqu'ici, les écrivains qui se sont occupés de phrases communes, ou plutôt à chamarrer de Grammaire se sont en général contentés de puiser ⚫ mots français des phrases purement latines. Ils dans les ouvrages de leurs prédécesseurs, de pré› n'y puisent que du dégoût et une aversion pres-senter et d'analyser leurs opinions, et de livrer › que insurmontable pour tout ce qui tient à notre ainsi au public une compilation instructive et sa> langue. Ils n'y voient pour la plupart qu'un misé-vante, mais sans apporter eux-mêmes le tribut de rable jargon peu digne de les occuper. Et néan- leurs propres études, et sans oser se prononcer › moins si l'état auquel nous les destinons, ou sur les questions soulevées et débattues depuis › si les places auxquelles leur fortune les appelle, long-temps. > exigent qu'ils la connaissent, nous sommes for› cés de leur donner de nouveaux maîtres, et de • les occuper à des mots, dans le temps de la vie C'est ainsi que Girault-Duvivier dit dans sa pré face: Je me suis rarement permis d'émettre mon 8 › avis : j'ai dû me contenter de rapporter, ou tex- opinion est que ces mots n'expriment guère plus › tuellement, ou par extrait, celui des grands que ceux par lesquels on a prétendu les rempla› maîtres ; et j'ai pris, dans les meilleurs écrivains cer; ensuite, nous avons voulu que ceux qui au› des deux derniers siècles et de nos jours, les raient déjà étudié des principes de Grammaire pus› exemples qui consacrent leurs opinions..... J'ai sent profiter des connaissances classiques acquises › mis en parallèle les sentiments des divers au- par eux dans l'étude des langues. L'inconvénient des teurs, mais j'ai laissé aux lecteurs le droit de se dénominations nouvelles, c'est de n'être pas toutes › ranger à tel ou tel avis, lorsque la question restait à la portée du public notre livre étant fait pour › indécise.... tous, doit être compris par tous. Notre plan est tout autre nous aurions cru faire une œuvre inutile si nous avions suivi sous ce rapport les errements de ceux qui nous ont précédés. Après avoir discuté à fond les thèses grammaticales qui offrent des difficultés, nous ne nous sommes fait aucun scrupule d'éclairer le goût et le jugement du public en tranchant la question. Car n'est-il pas ridicule d'abandonner à l'esprit peu exercé des lecteurs une solution grammaticale devant laquelle un écrivain spécial en la matière croit devoir se récuser? N'est-ce pas déclarer que la solution est impossible? En général, les Grammairiens confondent les éléments du discours avec la syntaxe. Une grande différence existe cependant entre les mots isolés et les mots construits. Sans connaître les premiers, on ne saurait réussir dans l'analyse, qui est le seul moyen d'arriver à la théorie des principes car nous aurons l'occasion de le prouver au chapitre des participes: toutes les difficultés sont insolubles pour celui qui ne s'est pas occupé de l'analyse de la phrase. Nous ne nous sommes pas contentés de poser les règles des PARTICIPES, si simples, et en même temps si difficultueuses pour ceux qui les ignorent; nous les avons rendues faciles par une multitude d'exemples que nous avons tous décomposés. A l'exemple des principaux Grammairiens, nous invoquons l'autorité de nos auteurs les plus célèbres; mais nous ne manquons jamais de résoudre la difficulté en donnant toujours les raisons et les -motifs de notre solution; car ces discussions, qui doit les éclairer? ces questions, qui peut y répon-bleaux leurs conjugaisons diverses. Dans notre Dictionnaire, nous avons nomenclaturé tous les verbes irréguliers à leur ordre alphabétique; dans la Grammaire, nous donnons en ta dre, si ce n'est un Grammairien? Qui consulter? Plusieurs personnes, sachant d'ailleurs leur lanl'Académie! Mais l'Académie n'a pas fait de Gram-gue, sont embarrassées pour connaître les diffé maire. Une langue vivante est sans cesse entraînée vers des accroissements, des changements, des modifications qui deviennent par la suite la source de sa perfection ou de sa décadence. rents régimes ou compléments de certains mots; par exemple, il y a des adjectifs qui veulent après eux à ou de; des verbes qui exigent un régime ou complément direct, d'autres qui réclament à, de, ou par. Quelques lexicographes ont essayé d'inN'appartient-il point alors au Grammairien, et troduire ce travail dans leurs Dictionnaires; Gattel, au Grammairien seul, témoin de ces mouvements lui-même, qui a le plus fait en cette matière, n'a naturels, de les approuver ou d'en prononcer ab-pu y réussir parfaitement : c'est qu'aucun d'eux solument la condamnation? En un mot, n'est-ce n'avait pensé qu'un travail de ce genre n'est que pas à lui de régler ces accroissements, ces changements, ces modifications? C'est à quoi nous nous sommes particulièrement appliqués. Notre ouvrage est un résumé de toutes les Grammaires nous n'avons pas manqué de puiser partout ce qui nous a semblé bon et profitable; mais nous n'avons pas hésité non plus à écarter tout ce qui nous a paru fautif ou suranné. du ressort de la syntaxe, et par conséquent d'une Grammaire. Il en est de même pour les verbes qui se conjuguent à la fois avec être et avoir, ou seulement avec l'un ou l'autre de ces auxiliaires. Notre Grammaire sera surtout consacrée à rendre plus facile et plus rationnelle l'étude de l'orthographe. Nous ne sommes pas de ceux qui repoussent Nous devons expliquer ici pourquoi nous avons opiniâtrément une sage et judicieuse réforme orreligieusement conservé les expressions techniques thographique, mais nous voulons qu'elle soit touet élémentaires consacrées par l'usage; pourquoi jours basée sur l'étymologie, toutes les fois qu'il y nous n'avons pas appelé l'indicatif, affirmatif; a étymologie; et, dans le cas contraire, sur le raila préposition, déterminatif; la conjonction, con- sonnement et sur l'usage général. jonctif; l'interjection, exclamatif : c'est que notre Partout où il ne se rencontre pas de raison |