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femme, que de survivre à son mari. Au palais seulement, on donnait, il n'y a pas encore long-temps, un complément direct au verbe intransitif survivre, comme dans cet exemple: Il a survécu son fils, sa femme. Toutefois les avocats qui comptent aujourd'hui pour quelque chose la correction du style, ont coutume de dire: Le mari qui survit à sà femme doit à ses enfants un compte exact des sommes que celle-ci a apportées en mariage.

Rien n'est indifférent aux yeux du vrai Grammairien. Les écrivains ordinaires emploient indistinctement tomber à terre et tomber par terre; il y a néanmoins une difference remarquable entre ces deux expressions. Tomber à terre s'entend de ce quí, étant élevé au-dessus de terre, tombe de haut. Exemples:

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Le chêne qu'on déracine tombe par terre. Lorsque Jésus leur eut dit,c'est moi, ils furent renversés et tombèrent par terre.

Un verbe à l'infinitif peut restreindre ou déterminer la signification d'un autre verbe sans l'intervention ou à l'aide d'un déterminatif. On dit sans l'intervention d'un déterminatif : Je dois répondre; je veux me promener; il faut mourir; je vais chasser; nous pouvons lire; je ne saurais jouer ; je vous laisserai rire ; il vaut mieux travailler, etc. Mais on doit dire à l'aide d'un déterminatif: Je crains de tomber; je vous empêcherai de sortir: prenons garde d'être trop sévères; il convient de réprimer ses passions; il ne vous sied pas de parler; nous leur défendons de rien publier; ils tendent à se soulever, etc., etc.

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faillirent d'être égorgés. J.-J. Rousseau à dit, à l'exemple des bons écrivains : Je voulais voir s'il n'y aurait point là quelque jeune princesse avec laquelle je pusse faire un roman ; je faillis en commencer un dans un état moins brillant, etc.

Pour les verbes qui demandent le déterminati dc, voyez à la page 506.

OBSERVATIONS. Le que conjonctif, qui suit le comparatif adverbe mieux, demande ou rejette le déterminatif de, selon l'idée qu'on a à exprimer. Aimer mieux, par exemple, signifie tantôt préférer la chose qui est la plus conforme à notre volonté, et tantôt préférer la chose qui flatte le plus notre goût. Or, la première de ces deux acceptions exige l'emploi du determinatif de, et la seconde en reclame la suppression.

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Aussitôt le peuple d'accourir, de demander à grands cris l'exécution de la loi, de menacer les magistrats, s'ils ne remplissent pas leur devoir, etc. Le ve be s'empresse est sous-entendu.

Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes,

Grenouilles de rentrer dans leurs grottes profondes. La langue française a emprunté de la langue des Romains ces tours de phrase qui abrégent le récit, et donnent au style de la vivacité et quelquefois de l'enjouement.

Hors et hors de diffèrent en ceci que le premier, qui signifie excepté, rejette le déterminatif de, au lieu que le second, qui enonce l'exclusion de l'objet auquel il est joint, réclame ce même déterminatif de.

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Hors cela, je suis entièrement de votre avis. — Ceux qui étaient hors du territoire de France, y sont rentrés à leur grande satisfaction. - Tous les maux sont depuis long-temps hors de la boite de Pandore; mais l'espérance est encore dedans. Buffon a dit : Ces choses sont hors de l'homme; le style est l'homme même.

Les déterminatifs près, proche et vis-à-vis réclament de après eux; ainsi l'on doit dire: Ildemeure près de mon jardin, proche de l'église; et non pas près mon jardin, proche l'église. On doit direégalement: Il était résident près de la cour de Rome et non pas près la cour de Rome. On dira : Je loge vis-à-vis de la barrière, en face de la plaine, et non pas je loge vis-à vis la barrière, en face la plaine.

REMARQUE. C'est à tort qu'un Grammairien, trèssévère d'ailleurs, permet qu'on supprime de sur les adresses et dans la conversation, comme: Nous demeurons près les Tuileries, proche la fontaine, vis-à-vis le Carrousel; on ne doit reconnaître et n'admettre qu'une façon de parler et d'écrire : c'est la bonne ; seule, elle convient dans les livres, dans la conversation, et sur les adresses. Vous direz donc : Nous demeurons près des Tuileries, proche de la fontaine, vis-à-vis du Carrousel.

Il y a cette différence entre au cas et en cas, que la première de ces expressions est toujours suivie d'un conjonctif, et la seconde, du déterminatif de.

arrive.

Exemples:

Nous ne sortirons point, afin qu'ils nous trou vent au logis au cas qu'ils viennent. Il faut tout prévoir, tout mettre en ordre, au cas que ce malheur Mais vous direz: En cas de survie, la femme jouira de tout ce qu'elle a apporté en mariage. Laissez quelqu'un dans votre maison, en cas d'absence de votre part. En cas de mort, j'ai pourvu à toutes nos affaires domestiques. En ce cas, nous irions implorer la clémence du vain queur. Vous devrez, en tout cas, rester fermes et tranquilles à votre poste.

Quoique beaucoup de savants écrivains emploient l'expression de loin en loin, il n'en est pas moins vrai qu'elle est condamnable, et qu'il faut lui préférer loin à loin, parce qu'il s'agit d'exprimer un rapport de tendance, et non d'antériorité; le déterminatif à exprime ce rapport de tendance que l'écrivain a dans l'esprit, quand il dit, par exemple: Ces sortes de hardiesses font un merveilleux effet dans la poésie, lorsqu'elles sont placées à propos et de loin à loin (1). L'auteur du Dictionnaire critique s'est étrangement mépris, quand il a prétendu qu'on peut se servir indifféremment de ces deux expressions de loin à loin et de loin en loin. Si l'une est bonne, l'autre est mauvaise ; or nous pensons que l'abbé Maury a employé la mauvaise expression, quand il a dit, en parlant de l'abbé de Radonvilliers: N'aspirera-t-il qu'à ces succès intermittents que lui offrent de loin en loin vos séances publiques? —Nous avions toujours continué à nous écrire de loin à loin. (J.-J. ROUSSEAU), C'était, dit M. de Chateaubriand en parlant de Be lisaire, c'était un de ces hommes qui paraissent de loin à loin dans les jours du vice, pour interrompre le droit de prescription contre la vertu.

Ne confondons pas les substantifs rapport à avec rapport avec. Une chose a rapport à une autre, quand l'une conduit à l'autre, ou parce qu'elle en dépend, ou parce qu'elle en résulte, ou parce qu'elle en fait souvenir, ou pour toute autre raison. Par exemple, les sujets ont rapport aux princes; les effets ont rapport (ou se rapportent) aux causes; les copies aux originaux. Les actions humaines sont bonnes ou mauvaises, selon le rapport qu'elles ont à une bonne ou à une mauvaise fin. Une chose a rapport avec une autre, quand elle lui est conforme, semblable, ou proportionnée. On dira, par exemple : En matière de peinture, une copie a durapport avec l'original, si elle lui ressemble, si elle en retrace tous les traits; mais, bien qu'imparfaite, elle ne laisse pas d'avoir rapport à l'original.- La langue italienne a un grand rapport Il n'est pas permis d'employer, comme on le (ou se rapporte beaucoup) avec la langue ¡atine.—Il fait très-souvent, l'expression à défaut pour au dé- | faut penser, a dit Bossuet, qu'outre le rapport que faut. C'est donc une faute que de dire : A défaut nous avons du côté du corps avec la nature chandes anciens écrivains, nous avons lu les auteurs geante et mortelle, nous avons, d'un autre côté, un modernes. Il fallait : Au défaut.des anciens écri-rapport intime avec Dieu, etc. vains, nous avons lu les auteurs modernes. On ne se sert de l'expression à défaut que quand le substantif défaut est précédé d'un pronom possessif. Exemples:

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Il est bon de connaître la différence qui existe entre au travers et à travers ; la voici : le premier réclame le déterminatif de, et le second le rejette. Exemples:

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Bien des gens se méprennent dans l'emploi de Quoi de plus bizarre et de plus incorrect que ces deux mots,en refusant au premier et en don-d'employer, comme on le fait tous les jours, le dénant au second le déterminatif de. Nos anciens terminatif vis-à-vis, dans le sens de envers, à l'époètes n'ont eu garde toutefois de s'y tromper. gard, anec! Racine a dit :

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Il faut bien vivre afin de bien mourir. - A force d'étudier, on devient savant. Au lieu de gémir sur nos maux, il faut les souffrir avec résignation; mais, loin de les supporter patiemment, nous accusons le ciel qui nous punit. - Le sage a coutume de penser avant de parler. - Que de monde ! que de fous! - Combien d'égoïstes! - Beaucoup d'ennemis, peu de femmes, plus de vieillards, moins d'enfants, assez de jeunes gens, trop de soldats, tant de guerres, autant de malheurs, etc.

Les déterminatifs pres et auprès ne doivent pas être employés l'un pour l'autre : en effet, le premier emporte une idée de proximité; tandis que le second exprime une idée d'alentour, d'assiduité. Vous direz donc : Venez près de moi. Malheur à qui est près du trône! -Ephestion se trouvait alors près d'Alexandre; tandis que vous direz: Ce jeune enfant est toujours auprès de sa mère. Les rois ont toujours auprès d'eux des flatteurs corrompus.

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Mes enfants, restez auprès de moi, et ne m'abandonnez que quand je n'existerai plus pour vous.

Ne dites donc jamais : Il s'est montré ingrat visà-vis de moi; au lieu de : I' s'es' montré ingrat envers moi. Il était fier et insolent vis-à-vis de ses inférieurs; au lieu de Il était fier et insolent à l'égard de ses inférieurs. Il avait soin de se ménager vis-à-vis de ses rivaux; au lieu de : Il avait soin de se ménager avec ses rivaux.

:

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REMARQUE. Une faute non moins repréhensible, mais plus ordinaire aux poètes qu'aux prosateurs, est l'emploi du déterminatif vers pour envers: Et m'acquitter vers vous de mes profonds respects (1). (RACINE.)

La mort a respecté les jours que je te doi,
Pour me donner le temps de m'acquitter vers toi.
(VOLTAIRE.)

Parmi ne peut s'employer qu'avec un substantif de nombre pluriel, ou avec un substantif singulier qui présente l'idée d'un grand nombre, d'une réunion; ainsi l'on dira bi- ..: Parmi nous; parmi les hommes; parmi nos vingt camarades; parmi le peuple, on rencontra beaucoup de gens imprudents; on dira bien encore parmi tout cela; parmi les feux; parmi le trouble, etc. (2). Mais on ne dira pas : Parmice plaisir; parmi la gloire; parmi nous deux, parmi nos trois camarades; parmi mon frère et ma sœur, etc.; parce que plaisir, gloire sont réduits l'unité, et parce que le nombre deux, trois, n'est

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pas assez considérable. Il faut se servir du déterminatif entre : —On a voulu semer la zizanie entre nous deux, entre nos trois camarades, entre mon frère et ma sœur. Au milieu du plaisir, au milieu de la gloire, il songeait à ses amis.

Tous les jours on entend dire: Nous étions sept à huit convives, et tous les jours on lit dans une feuille publique : Il y eut dans l'assemblée quatre à cinq membres opposants. Les gens du monde ne trouvent rien à reprendre à cette façon de parler, qui est très-usitée; mais le vice de cette locution n'echappera pas à celui qui est accoutumé à peser la valeur des mots. On ne doit pas dire : Nous étions sept à huit convives; Il y eut dans l'assemblée quatre à cing membres opposants; tandis qu'on dira_bien :

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-

Ils étaient sept à huit cents hommes; On compte quatre à cinq lieues pourquoi cela? Parce qu'il y a des divisions possibles entre sept et huit

cents hommes, des intervalles réels entre quatre et cinq licues, et qu'on entend alors de sept à huit,

(1) On ne dit pas s'acquitter de ses respects. (2) Le poète, plus hardi que le prosateur, pourra dire san. inconvénient :

Parmi ce bruit confus de plaintes, de clameurs.

de quatre à cinq; mais entre sept et huit convives, quatre à cinq membres de l'opposition, il n'y a pas de fractions possibles. Il faut donc dire: Nous étions sept ou huit convives. Il y eut quatre ou cinq membres opposants.

Durant est un mot invariable, un vrai déterminatif, qu'il ne faut pas confondre avec le participe présent du verbe durer. C'est donc une faute bien grande, que de dire : J'ai loué cette maison de ville, je la garderai ma vie durante. Il faut dire : Je la garderai ma vie durant, ou durant ma vie, pendant ma vie. Ils jouiront de ce domaine six années durant, ou pendant six années, et non pas six années durantes.

Il n'est pas rare assurément d'entendre dire: J'ai lu cela sur un journal; nous avons lu sur la Gazette l'anecdote qu'on vous a racontée.

Vous lirez cette clause sur le contrat de mariage. C'est employer un mot pour un autre; on pose sur la table, on écrit sur le papier, etc. Mais on lit dans un livre, dans un registre, etc. C'est pourquoi il faut dire nécessairement : J'ai lu cela dans Nous avons lu dans la Gazette un journal. Vous lirez l'anecdote qu'on vous a racontée. cette clause dans le contrat de mariage, dans le contrat de vente, dans le testament de votre père,

etc., etc.

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Voici et voilà ne doivent pas être confondus. Le premier sert à montrer, à désigner un objet qui est proche; le second désigne, montre un objet qui est plus ou moins éloigné.

Exemples:

Voici le livre que vous me demandez, prenez-le. -J'aperçois de loin la maison dont vous me parlez; la voilà sur le penchant de cette colline.

Voici et voilà se disent aussi de choses qui ne tombent pas sous les sens. Quand on va énoncer une cause, une preuve, un motif, on se sert de voici; quand on l'a énoncé, on se sert de voilà.

Exemples:

Voici ce qui peut le retenir chez lui; depuis huit ou dix jours il est attaqué d'une fièvre intermit

tente.

Voici le fart; depuis quinze ou vingt ans en çà,
Au travers d'un mien pré certain ânon passa.

La droiture du cœur, la vérité, l'innocence et la règle des mœurs, l'empire sur les passions : voilà la véritable grandeur et la seule gloire réelle que personne ne peut lui disputer.

Tout ce que j'ai tenté pour m'immoler sa tête,
L'oracle révélé, mon départ qui s'apprête,
Ma fierté, ma vertu, cent outrages récents :
Voilà pour mon devoir des titres suffisants.

Les déterminatifs voici, voilà, sont formés de l'impératif du verbe voir et des adverbes ci (pour ici) et là; ainsi nous voilà signifie vois nous là; me voici veut dire vois moi ici; il résulte de cette ety. mologie généralement avouée, qu'on dira: Le voici qui vient, et non pas le voici qu'il vient, ce qui Les voilà qui entrent serait une faute énorme ; et non pas les voilà qu'ils entrent. Le voici qui vient, les voilà qui entrent signifient voici lui qui vient, voilà eux qui entrent. On peut dire encore, mais d'une manière moins correcte, voici qu'il

vient; voilà qu'ils entrent, c'est-à-dire voici lui, il vient ; voilà eux, ils entrent.

REMARQUE. Bien que voici et voilà ne doivent pas être employés l'un pour l'autre, il est permis néanmoins de se servir du déterminatif voilà pour donner plus de mouvement, plus de force à la pensée, lorsqu'on songe plus à l'effet de l'action qu'à l'action elle-même, quoique le sujet soit proche et s'attache à une action présente: Te voilà donc, ô mon cher fils, et le ciel permet enfin que tu me sois rendu!

Du côté du levant bientôt Bourbon s'avance:
Le voilà qui s'approche, et la mort le devance.

Le génie de notre langue établit une différence entre les déterminatifs avant et devant. Le premier indique priorité de temps ou d'ordre; le se cond marque l'ordre des places, et il est opposé au déterminatif après.

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La terre n'est qu'un point auprès du reste de

l'univers.

Tous les ouvrages de l'homme sont vils et grossiers auprès des moindres ouvrages de la nature, auprès d'un brin d'herbe, ou de l'oeil d'une mouche. L'intérêt n'est rien au prix du devoir. Qu'est-ce que cette vie, hélas! au prix de l'éternité? Tous les anciens physiciens ne sont rien au prix des modernes. Au prix de, qui est une locution adverbiale, nous paraît néanmoins bien préférable, pour signifier en comparaison de, au déterminatif auprès. Quoi qu'il en soit, ce serait une faute que de dire aujourd'hui :

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Pour vous régler sur eux, que sont-ils près de vous? Il faut dire Que sont-ils au prix de vous? Nous insistons sur cette faute, parce qu'elle se rencontre encore chez quelques-uns de nos bons écrivains.

Les déterminatifs en et dans, quoique synonymes en apparence, offrent une signification différente. Dans s'emploie pour un sens fixe et particularisé, au lieu que en s'emploie pour un sens général et indéfini.

Exemples:

Il demeure dans la Normandie.

Ils logent dans Paris.

Il fait cher vivre dans

les pays étrangers.

Il est dans sa chambre.

Il demeure en pro

vince.

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REMARQUE. Si le substantif, pris dans un sens vague, est suivi d'un adjectif ou de tout autre équivalent, il faut le faire précéder du determinatif dans; ainsi l'on ne dira pas : Il couche en prison fort obscure; - Il habite en province qui

·

nous est très-connue; on doit dire: Il couche dans

une prison fort obscure; Il habite dans une pro-
vince qui nous est très-connue. On dit donner en
spectacle; mais il n'est pas correct de dire: Il a
donné en spectacle funeste, et c'est un tort qu'a eu
notre célèbre Racine :

On va donner en spectacle funeste
De son corps tout sanglant le misérable reste.

En rejette le pronom lequel, et l'article défini pluriel les; c'est pourquoi l'on ne peut pas dire : L'argent est l'objet en lequel l'avare concentre toutes ses jouissances; il faut dire : l'argent est l'objet dans lequel... On ne peut pas dire non plus: En les hommes; en les pays étrangers; en tous les habitants; en les lieux; en les temps que vous m'avez indiqués; il faut : Dans les hommes; dans les pays étrangers; dans tous les habitants; dans les lieux; dans les temps que... En n'admet l'article défini singulier que dans ces façons de parler : En l'honneur, en la présence, en l'absence de nos amis; ce procès a été jugé en la grand'cham bre; ces malheurs sont arrivés en l'an 1793; espérons en la miséricorde du Seigneur

Ne dites pas. En la paix; en la guerre; en la prospérité; en la solitude; en la belle saison; en la Ils sont arrivés en personne du roi; en les mains des ennemis; en l'afFrance. freuse situation où nous sommes ; en l'abandon, en l'état où il est réduit, etc. Dites: dans la prix; dans la guerre; dans la prospérité; dans la solitude; Il est en chambre gar- dans la personne du roi; dans la belle saison; dans les mains des ennemis; dans l'affreuse situation où

C'est en pays étranger que nous voyagerons.

nie.

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