Oeuvres, Volume 1L. Debure, 1827 |
From inside the book
Results 1-5 of 53
Page viii
... sujet un fait de moindre , importance , mais plus récent . J'avois remarqué que , du temps de Louis XIV , les poëtes se permettoient quelque- fois de changer l'orthographe des mots pour les assujettir à la rime . Un jeune et savant ...
... sujet un fait de moindre , importance , mais plus récent . J'avois remarqué que , du temps de Louis XIV , les poëtes se permettoient quelque- fois de changer l'orthographe des mots pour les assujettir à la rime . Un jeune et savant ...
Page x
... sujet pourront avoir recours à l'Histoire de la vie et des ouvrages de La Fontaine , dont j'ai déja fait men- tion , et à laquelle j'ai dû souvent renvoyer mes lecteurs , pour ne pas trop allonger les notes de cette édition . Je n'ai ...
... sujet pourront avoir recours à l'Histoire de la vie et des ouvrages de La Fontaine , dont j'ai déja fait men- tion , et à laquelle j'ai dû souvent renvoyer mes lecteurs , pour ne pas trop allonger les notes de cette édition . Je n'ai ...
Page xx
... sujets , lui seul a peint les défauts que les autres n'ont fait qu'indiquer . Ce sont des sages qui nous conseillent de nous étudier ; La Fontaine nous dispense de cette étude en nous montrant à nous - mêmes : différence qui laisse le ...
... sujets , lui seul a peint les défauts que les autres n'ont fait qu'indiquer . Ce sont des sages qui nous conseillent de nous étudier ; La Fontaine nous dispense de cette étude en nous montrant à nous - mêmes : différence qui laisse le ...
Page xxi
... sujet , maladie trop commune de nos jours ; mais , sans méconnoître l'intervalle immense qui sépare l'art si simple de l'apologue , et l'art si compliqué de la comédie , j'observerai , pour être juste envers La Fontaine , que la gloire ...
... sujet , maladie trop commune de nos jours ; mais , sans méconnoître l'intervalle immense qui sépare l'art si simple de l'apologue , et l'art si compliqué de la comédie , j'observerai , pour être juste envers La Fontaine , que la gloire ...
Page xxix
... sujet , de changer ses défauts en beautés , de plaisanter sur les ob- jections , sur les invraisemblances ; talent d'un esprit supérieur à ses ouvrages , et sans lequel on demeure trop souvent au - dessous ? Telle est la portion de sa ...
... sujet , de changer ses défauts en beautés , de plaisanter sur les ob- jections , sur les invraisemblances ; talent d'un esprit supérieur à ses ouvrages , et sans lequel on demeure trop souvent au - dessous ? Telle est la portion de sa ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Æsop anciens animaux apologues Asinus auroit auteurs avoient avoit Babrias belette bête Bidpaï C'étoit Calila et Dimna chien chose Claude Barbin contes Corrozet Crésus déja devoit Didot dieux disoit dit-il donner écrit éditions modernes Égypte Esop Ésope étoient étoit eût FABLE VII FABLE XIX fables d'Ésope fabuliste Firenzuola Fontaine François de Maucroix françoise Gabrias genre gens grace grenouille homme HORAT imité in-folio intitulée J'ai Journal des Savants Jupiter l'aigle l'âne l'apologue l'auteur l'édition laissa langue latin Lessing lion livre de Calila loup Lycérus maître Marot Molière morale n'avoit n'en Nevelet OEuvres ouvrage Pantcha-Tantra paroît Phædr Phédre Philibert Hegemon philosophe Phrygien Pilpay Planude Plutarque poésie poëte pouvoit première édition prose publiées Rabelais raison recueil de fables réimpression réimprimée renard Richelet rien s'en Sacy sage satire sentiment seroit seul siècle sorte style Tantra tion traduction trouve Verdizotti version voilà volume Vulpes Xantus
Popular passages
Page 92 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 139 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 67 - Pendant qu'ils étaient en train. A la porte de la Salle Ils entendirent du bruit; Le Rat de ville détale, " Son camarade le suit. Le bruit cesse, on se retire : Rats en campagne aussitôt; Et le citadin de dire :
Page 252 - D'une cité plus grosse que Paris : Elle accoucha d'une souris. Quand je songe à cette fable, Dont le récit est menteur Et le sens est véritable, Je me figure un auteur Qui dit : Je chanterai la guerre Que firent les Titans au maître du tonnerre.
Page 59 - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 238 - Rien qui vaille! eh bien! soit, repartit le pêcheur : Poisson, mon bel ami, qui faites le prêcheur, Vous irez dans la poêle , et , vous avez beau dire , Dès ce soir on vous fera frire.
Page 251 - Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait Toût : Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Page 111 - Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, Bat l'air, qui n'en peut mais; et sa fureur extrême Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.
Page 122 - Le mélancolique animal, En rêvant à cette matière, Entend un léger bruit : ce lui fut un signal Pour s'enfuir devers sa tanière. Il s'en alla passer sur le bord d'un étang. Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes, Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes.
Page 55 - Hé ! bonjour, monsieur du corbeau , Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage , Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.