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Observations sur les effets des fruits du macabi et du man

cenilier.

Elles ont été écrites à l'occasion de l'accident grave árrivé à l'équipage de la frégate la Tourterelle, aux ordres de M. Beaussier de Châteauvert, en avril 1777, mouillée dans le sud de Saint-Domingue.

Voyage fait par ordre du Roi en 1771 et 1772, en diverses parties de l'Europe, de l'Afrique et de l'Amérique; par MM. Verdun de la Crenne, de Borda et Pingré.

L'Extrait contient tout ce que l'on trouve, dans cette excellente production, d'essentiellement nécessaire aux navigateurs.

Le Guide du navigateur, ou Traité de la pratique, des observations et des calculs nécessaires aux navigateurs; par M. Lévêque, professeur d'hydrographie.

On en attend, en 1818, une nouvelle édition revue par M. Petitgenest, aujourd'hui professeur de navigation à Dunkerque, et ami intime de M. Lévêque.

Bassin construit à Toulon par M. Groignard, ingénieurconstructeur en chef de la marine en ce port.

Le Ponant, ou Carte réduite des côtes occidentales de France, d'une partie de celles d'Espagne, d'Angleterre et d'Irlande, avec les sondes qui se trouvent au large des côtes; par M. l'abbé Dicquemare, de plusieurs académies.

Description et usage du baromètre marin construit en fer. Rapport des commissaires nommés par le conseil de marine, pour examiner et, rendre compte de l'état actuel du bassin construit par M. Groignard, pour les vaisseaux du Roi, au port de Toulon.

Fait à vérifier, ou Problème à résoudre sur les variations de l'aiguille aimantée.

Manière de conserver l'eau douce, sans altération, dans les voyages de long cours.

Réflexions à ce sujet.

Observations relatives aux cartes anglaises des îles de Guernesey, Aurigny, Cers, Herms, Jethou et Casquets.

Ces observations ont été très-utiles dans le temps à la navigation de ces parages.

Mémoire sur la baie de Somme, et le port de Saint-Valery

sur Somme; par M. Sellier, professeur de mathématiques.

L'objet de ce mémoire était la perfection de la baie, du port et de la navigation de la rivière.

Préface ou Prospectus d'un manuscrit de M. Groult, ayant pour titre : Recueil précis et Conférences des lois et des ouvrages de législation sur la marine, depuis les Grecs jusqu'à nous, chez les différentes puissances de l'Europe, arrangé selon l'ordre des temps et des lieux.

Projet pour l'établissement de nouveaux signaux à placer sur la jetée du nord-ouest du Havre.

Si, depuis quarante ans, on eût continué sans interruption ce recueil périodique, quel utile répertoire ne posséderait-on pas aujourd'hui sur toutes les parties du service!

En 1776, on forma le projet d'un journal de marine, dans des vues tout-à-fait étrangères à celles du savant et estimable professeur de Brest! Ce projet est seulement indiqué dans un écrit du temps, l'Observateur anglais, ou Correspondance sécrète entre milord All'eye et milord Allear (1). La lettre vingtième, page 301 du tome IV, commence ainsi : «< Aujourd'hui, milord, que tous les politiques » rêvent marine, en France, et tous les » gens de lettres, journal, il est question d'y établir un journal de marine. J'en ai » vu le prospectus arrêté depuis plusieurs » mois chez l'imprimeur. L'administration

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(1) Milord Tout-yeux et milord Tout-oreilles.

inquiète, soupçonneuse de M. de Sartine, » est alarmée de voir révéler au grand jour »ses opérations, et l'on doute que ce mi» nistre tolère l'entreprise : cependant, à en

juger par ce prospectus, elle lui était peu » redoutable, ou plutôt elle se serait abso» lument exécutée sous son influence. D'ail» leurs il était assez, mal tourné, assez mal » écrit. Le plan m'en a paru peunet, et l'utilité médiocre, puisque chaque cahier ne de» vait paraître que par trimestre; mais il » aurait pu s'étendre et se perfectionner. >> Pour moi, quand j'ai ouï parler de ce projet, j'ai craint pour nous, &c. »

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Soit que le ministère ait effectivement interposé son autorité; soit, ce qui est plus croyable, que le public ait froidement accueilli ce projet, le journal ne parut point. Le vaste champ que la marine offre à la science et aux profondes méditations, est tout-à-fait stérile pour la maligne gaieté ou la fougue atrabilaire des frondeurs. L'Observateur an

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glais en fournit lui-même la meilleure preuve. Cet ouvrage, composé de dix volumes in-12, et publié clandestinement de l'année 1778 à 1784, parle souvent de marine, mais presque toujours pour censurer son administration, et présenter dans le récit des faits militaires le côté ridicule ou plaisant. Son ironie continuelle est assaisonnée par-tout de beaucoup d'esprit; mais elle est peu propre à satisfaire le jugement, et sur-tout l'envie que tout lecteur raisonnable a de s'instruire et de connaître la vérité. C'était du reste le ton général de l'ouvrage : l'auteur, dans toutes les autres matières, ne cesse de faire un appel aux passions sous les auspices desquelles il exerçait son pinceau, et la marine n'occupe qu'un coin du tableau.

On nous a assuré que, vers les années 1786 et. 1787, il parut un journal de marine. Toutes nos recherches ont été infructueuses pour nous procurer quelque certitude à cet égard.

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