Auszüge aus den französischen Classikern: Zur allgemeinen Schulencyclopädie gehörigin der Schulbuchhandlung, 1794 |
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... chers 3 ) , Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers . Sur quelque préférence une eftime fe fonde , Et c'eft n'eftimer rien qu'eftimer tout le monde , Puisque vous y donnez 4 ) , dans ces vices du temps , Morbleu vous n'êtes ...
... chers 3 ) , Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers . Sur quelque préférence une eftime fe fonde , Et c'eft n'eftimer rien qu'eftimer tout le monde , Puisque vous y donnez 4 ) , dans ces vices du temps , Morbleu vous n'êtes ...
Page 60
... Cher Marquis , je te voi l'ame bien fatisfaite ; Toute chofe t'égaye , et rien ne t'inquiete . En bonne - foi , crois - tu , fans t'éblouït les yeux Avoir de grands fujets de paraître joyeux ? ACASTE . Parbleu , je ne voi pas , lorsque ...
... Cher Marquis , je te voi l'ame bien fatisfaite ; Toute chofe t'égaye , et rien ne t'inquiete . En bonne - foi , crois - tu , fans t'éblouït les yeux Avoir de grands fujets de paraître joyeux ? ACASTE . Parbleu , je ne voi pas , lorsque ...
Page 61
... das Geficht , - Air geht auf die ganze Perfon , 7 ) Sich mit Gefchmack kleiden . 8 ) Man würde übel ankommen nämlich bei Kennern , 9 ) Maître ift hier der König . Je croi qu'avec cela , mon cher Marquis , je COMEDIE .. 61.
... das Geficht , - Air geht auf die ganze Perfon , 7 ) Sich mit Gefchmack kleiden . 8 ) Man würde übel ankommen nämlich bei Kennern , 9 ) Maître ift hier der König . Je croi qu'avec cela , mon cher Marquis , je COMEDIE .. 61.
Page 62
... cher Marquis , je croi , Qu'on peut par tout païs être content de foi , CLITANDRE . Oui , mais trouvant ailleurs des conquêtes faciles , Pourquoi pouffer ici des foûpirs inutiles ? ACASTE Moi ! parbleu , je ne fuis de taille ni d'humeur ...
... cher Marquis , je croi , Qu'on peut par tout païs être content de foi , CLITANDRE . Oui , mais trouvant ailleurs des conquêtes faciles , Pourquoi pouffer ici des foûpirs inutiles ? ACASTE Moi ! parbleu , je ne fuis de taille ni d'humeur ...
Page 63
... cher , et t'aveugles toi - même . ACASTE . Il eft vrai , je me flatte , et m'aveugle en effet CLITANDRE . Mais qui te fait juger ton bonheur fi parfait ? Je me flatte , Je m'aveugle , ACASTE . CLITANDRE . Sur quoi fonder tes conjectures ...
... cher , et t'aveugles toi - même . ACASTE . Il eft vrai , je me flatte , et m'aveugle en effet CLITANDRE . Mais qui te fait juger ton bonheur fi parfait ? Je me flatte , Je m'aveugle , ACASTE . CLITANDRE . Sur quoi fonder tes conjectures ...
Common terms and phrases
aber ACASTE affez Affurément aifé aime ainfi ALCESTE Allez amour ANGELIQUE ANSELME ARGAN ARSINOE auch auffi avez BELINE BERALDE c'eft c'eſt caffette CELIMENE chofes CLEANTE CLITANDRE coeur confentement dafs fie deffein DIAFOIRUS diefer difais dire donner drelin efprit eft vrai Eft-ce ELIANTE ELISE Encyclop erft eſt étes faffe fage fagen fagt fans doute faurait favez fcene fehr feine femble fens fentimens fera fervir feulement feyn fich fille fincere find FLECHE foeur foins foit fonger font fouffrir fouhaite frere FROSINE fuis geben gehn grace HARPAGON heifst homme iſt j'ai j'en jufte laffen laiffe LOUISON m'en machen Madame MARIANE médecin Meffieurs MERLUCHE mifantrope Moliere monde Monfieur Purgon n'eft nicht oder ORONTE paffe paffion parler penfe pere perfonne PHILINTE plaifir plûtôt puiffe raifon rien s'eft SCENE tendreffe TOINETTE toûjours trouve VALERE veux viel voeux voilà wollen Worte
Popular passages
Page 292 - Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice...
Page 53 - L'amour pour l'ordinaire est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix: Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 29 - Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations, Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme, Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme, Pour prendre de la main d'un avide imprimeur Celui de ridicule et misérable auteur.
Page 425 - Il ne faut que demeurer en repos. La nature d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies.
Page 53 - La pâle est aux jasmins en blancheur comparable; La noire à faire peur une brune adorable; La maigre a de la taille et de la liberté; La grasse est dans son port pleine de majesté...
Page 52 - Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte : A ne rien pardonner le pur amour éclate...
Page 235 - Ah ! ils n'ont que ce mot à la bouche : « De l'argent ! » Toujours parler d'argent. Voilà leur épée de chevet, de l'argent.
Page 292 - N'est-il point ici? Qui est-ce? Arrête. (A lui-même, se prenant par le bras). Rends-moi mon argent, coquin... Ah! c'est moi! Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas! mon pauvre argent! mon pauvre argent! mon cher ami! on m'a privé de toi; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde.
Page 15 - En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe autant que votre bile.
Page 9 - Je ne me moque point , Et je vais n'épargner personne sur ce point. Mes yeux sont trop blessés, et la cour et la ville Ne m'offrent rien qu'objets à m'échauffer la bile ; J'entre en une humeur noire , en un chagrin profond , Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout que lâche flatterie , Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.