L'école des mœurs, ou, Réflexions morales et historiques sur les maximes de la sagesse, Volume 5chez Bruyset, Ainé, 1804 - Conduct of life |
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aime amis amitié assez Astyage auroit avez avoit Barmécide beau besoin Boileau bonté c'étoit Callisthène carac célèbre chagrins charité Charles Perrault chose Clisson cœur colère connoissances connoître conseils crime Dame défauts Démades demanda devoir Dieu dire disoit dit-il doit donner douceur Duc d'Épernon Eccl Ecclésias Encycl enfans ennemis Ésope esprit estime êtes étoient étoit faisoit femme flatteur foible foiblesse fortune gens gloire goût grace Henri Henri IV honte jamais Jean Boivin jour justice l'ame l'amitié l'amour propre l'esprit laisser libertins louanges Louis Louis XIV maître malheureux Maréchal médisance ment mépris mépriser mérite mieux Molière monde n'avoit n'en offenser pable parens parler paroître paroles passion peine pense père personne plaisir plaisirs Poëte presque Prince qu'un quelquefois raillerie raison rendre répondit ridicule rien s'il sage sagesse satire sentimens seroit sesterces sorte souffrir souvent sujet sur-tout talens Tierceville tion trouve Turenne vertu vertueux vice yeux
Popular passages
Page 318 - Le maréchal, après avoir lu, dit au Roi : ' Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 429 - ... du jeu, n'est-on pas tenté de s'en servir au besoin , et ne succombe-t-on jamais à la tentation ? On cherche à réparer par la ruse les mauvais tours de la fortune ; de la ruse on passe bientôt à la fourberie , et l'honnête homme se trouve changé en fripon. Tout le monde connoît ces beaux vers qui méritent d'être relus souvent : Les plaisirs sont amers ., sitôt qu'on en abuse. II est bon de jouer un peu ; Mais il faut seulement que. le jeu nous amuse : Un joueur, d'un commun aveu ,...
Page 7 - Jupin les renvoya s'étant censurés tous, Du reste, contents d'eux. Mais parmi les plus fous Notre espèce excella ; car tout ce que nous sommes, Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous, Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes : On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
Page 418 - Pendant qu'il se levoit, les convives avoient gagné la rivière , et s'étoient déjà saisis d'un petit bateau pour prendre le large , afin de se noyer en plus grande eau. Des domestiques et des gens du lieu furent promptement à ces débauches , qui étoient déjà dans l'eau , et les repêchèrent.
Page 30 - ... qu'ils entrent dans l'ordre des conseils de la sagesse éternelle. Tout ce qu'il ya de réel dans leur grandeur, c'est l'usage qu'ils en doivent faire pour ceux qui souffrent; c'est le seul trait de distinction que Dieu ait mis en...
Page 319 - Le roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve que voilà la plus cruelle petite chose que l'on puisse faire à un vieux courtisan.
Page 430 - Tout le monde joue; mais il ne faut accorder à cet amusement que les momens qu'on ne peut employer mieux. Quand une femme en fait sa passion dominante, elle est perdue; plus elle joue, et plus elle veut jouer: elle néglige le soin de sa santé, de sa réputation, de son repos, de sa famille; et pourquoi? pour confier au hazard le soin de sa fortune: quel aveuglement!
Page 253 - Se remet à jouer : l'un d'entre eux tend la main ; Le léopard frappe, et soudain On voit couler du sang sous la griffe royale. Le singe cette fois devina qui frappait ; Mais il s'en alla sans le dire. Ses compagnons faisaient semblant de rire , Et le léopard seul riait. Bientôt chacun s'excuse, et s'échappe à la hâte, En se disant entre leurs dents : Ne jouons point avec les grands; Le plus doux a toujours des griffes à la patte.
Page 419 - Il a, parbleu, raison , dit Chapelle ; voilà une injustice que nous lui faisions. Viens donc te noyer avec nous. — Oh ! doucement, répondit Molière; ce n'est point ici une affaire à entreprendre mal à propos : c'est la dernière action de notre vie , il n'en faut pas manquer le mérite. On serait assez malin pour lui donner un mauvais jour , si nous nous...
Page 30 - Toute puissance vient de Dieu , et tout ce qui vient de Dieu n'est établi que pour l'utilité des hommes. Les grands seraient inutiles sur la terre, s'il ne s'y trouvait des pauvres et des malheureux ; ils ne doivent leur élévation qu'aux besoins publics ; et loin que les peuples soient faits pour eux , ils ne sont euxmêmes tout ce qu'ils sont que pour les peuples.