Oeuvres complétes du seigneur de Brantôme: accompagnées de remarques historiques et critiques, Volume 4

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Page 223 - ... qu'il se fit dresser une forge, et l'ay veu forger canons d'harquebuz, fers de chevaux et autres choses, aussi fortement que les plus robustes mareschaux et forgerons qui fussent aux forges. Il vouloit tout...
Page 224 - ... muguetteroient leur homme ou leur dame, car il avoit recommandé et hommes et dames sans espargner aucunes personnes. Le roy à son disner ne parla...
Page 354 - Je veux bien qu'il sache que cela serait bon en temps de paix; mais en « temps de guerre, qu'on a le bras armé et le cul sur la selle, tout le monde
Page 302 - ... des boutiques, des escoles, des pallais, des postes, des forges, des escuries, des lacquays et de plusieurs autres lieux pareilz, bas et petitz; ilz n'ont pas plus tost demeurez parmy ceste infanterie...
Page 70 - Bussy, dont il s'en ressentiroit avant que mourir, et bien tost contre quiconque fust, et qu'on se guardast de luy; et puis me pria de porter ses humbles recommandations à une dame de laquelle il portoit deux faveurs sur luy, l'une à son chappeau et l'autre à son col, car il portoit un bras en escharpe ; et que les faveurs seroient bien cause qu'il en tueroit quelques uns...
Page 302 - ... leur honneur en recommandation autant que les plus nobles, à faire des actes aussi vertueux et nobles que les plus grandz gentilzhommes.
Page 328 - M. d'Estrozze, qui estoit mon amy parfaict, qui m'en destourna et empescha, et me prescha tant et tant que je le creuz; me donnant à entendre que, pour une croix, ne devois quicter ma bonne fortune qui m'attendoit en France, fust de la part de mon roy, ou d'une belle et honneste dame et riche, de laquelle j'estois alors fort serviteur et bienvenu, que j'eusse peu espouser.
Page 363 - Or je n'aurois jamais faict si je voulois nombrer tous les maistres de camp de la religion, comm' ont esté les sieurs de Mouy, très- vaillant et honneste jeune gentilhomme; de Bourry* qui, despuis, quictant l'espée, a pris la robe longue, contre le naturel de tous quasi ordinairement ; d'Aubigny ', qui est bon celuy-là pour la plume et pour le poil, car il est bon capitaine et soldat, très-sçavant, et très-éloquent et bien disant, s'il en fut onc; de Charbonnière, très- vaillant ; de Préau,...
Page 33 - M. battoit froid d'autant que l'autre battoit chaud; et c'est ce qu'on disoit à la court : que le roy et la j£atignon» reyne disoient qu'il falloit un tel homme au roy de Navarre et au pays de Guienne, car cervelles chaudes les unes avecques les autres ne font jamais bonne souppe.
Page 204 - ... luy commandant de n'en bouger : et disoit qu'il n'estoit raisonnable qu'un qui pouvoit servir à tout un petit monde fust...

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