Page images
PDF
EPUB

Quand on aime fortement, c'est toujours une nouveauté de voir la personne aimée. Après un moment d'absence on la trouve de manque dans son cœur. Quelle joie de la retrouver! l'on sent aussitôt une cessation d'inquiétudes. Il faut pourtant que cet amour soit déjà bien avancé; car quand il est naissant et que l'on n'a fait aucun progrès, on sent bien une cessation d'inquiétudes, mais il en survient d'autres.

Quoique les maux se succèdent ainsi les uns aux autres, on re laisse pas de souhaiter la présence de sa maitresse par l'espérance de moins souffrir; cependant quand on la voit, on croit souffrir plus qu'auparavant. Les maux passés ne frappent plus, les présents touchent, et c'est sur ce qui touche que l'on juge. Un amant dans cet état n'est-il pas digne de compassion1?

« De compassion. » Malgré le titre que donne la Copie, de Discours sur les passions de l'amour, ce n'est pas là un discours régulièrement composé, c'est un fragment; c'est une série de pensées, écrites à mesure qu'elles se présentent, quelquefois même sans lien et sans transition. Ces pensées sont toujours ingénieuses, et il y en a de profondes, le style a souvent une touche vive et fiere. Cependant ce morceau est précieux surtout par ce qu'il nous apprend sur la personne même de l'écrivain, et par l'aspect nouveau sous lequel il nous fait paraître l'esprit et le caractère de Pascal. C'est un autre aspect, mais l'homme reste bien le même. Nous le reconnaissons Cans le portrait qu'il trace de ces grandes âmes, qui ne sont pas celles qui aiment le plus souvent, car il faut une inondation de passion pour les ébranler et les remplir Tel il a été dans l'amour de Dieu; c'est ainsi qu'il n'a pu être ébranlé ni rempli que par une inoudation de foi et de charité. Elle déborde, pour ainsi dire, dans ce papier qu'il conservait comme un souvenir dont il alimentait sa flamme: « Certitude, certitude, sentiment, joie, paix. Joie, joie, joie, pleurs de joie! » (Voyez la note 16 bis sur sa Vie.) Voilà les passions et voilà les cris de l'amour mystique, amour sans satiété et sans bornes, par lequel il a désiré, souffert, joui, de toutes les forces de son âme.

1. La puissance des mouches. Elles gagnent des batailles, empêchent notre âme d'agir, mangent notre corps. (Voir Montaigne, Apol. p. 74). 83.

2. — Lorsqu'on est accoutumé à se servir de mauvaises raisons pour prouver des effets de la nature, on ne veut plus recevoir les bonnes lorsqu'elles sont découvertes. L'exemple qu'on en donna fut sur la circulation du sang, pour rendre raison pourquoi la veine enfle au-dessous de la ligature. 201.

3. Vanité, jeu, chasse, visites, comédies fausses, perpétuité de nom. 49.

4. Les raisons qui , étant vues de loin , semblent borner notre vie, quand on y est arrivé, ne la bornent plus; on commence à voir au delà. Ms. de Vallant.

5. · Les malingres sont gens qui connaissent la vérité, mais qui ne la soutiennent qu'autant que leur intérêt s'y rencontre, mais hors de là ils l'abandonnent. 201.

6. — La nourriture du corps est peu à peu. Plénitude de nourriture et peu de substance. 169.

7. Premier degré : être blåmé en faisant mal, et loué en faisant bien. Second degré : n'être ni loué ni blåmé. 107.

8. – La foi reçue au bapteme est la source de toute la vie des chrétiens et des convertis. 85.

9. – OEuvres extérieures. Il n'y a rien de si périlleux que ce qui plait à Dieu et aux hommes. Car les états qui plaisent à Dieu et aux hommes ont une chose qui plait à Dieu, et une autre qui plait aux hommes. Comme la grandeur de sainte Thérèse : ce qui plait à Dieu est sa profonde humilité dans ses révélations; ce qui plait aux hommes sont ses lumières. Et ainsi on se tue d'imiter ses discours, pensant imiter son état; et pas tant d'aimer ce que Dieu aime, et de se mettre en l'état que Dieu aime.

Il vaut mieux ne pas jeuner et en être humilié, que jeuner et en étre complaisant. Pharisien, publicain (Luc, xvu).

Que me servirait de m'en souvenir, si cela peut également me nuire et me servir ? et que tout dépend de la bénédiction de Dieu, qu'il ne donne qu'aux choses faites pour lui, et selon ses règles et dans ses voies, la manière étant ainsi aussi importante que la chose, et peut-être plus, puisque Dieu peut du mal tirer le bien, et que sans Dieu on tire le mal du bien. 407.

10. Les mots diversement rangés font un divers sens, et les sens diversement rangés font différents effets. 225.

11. - Talent principal, qui règle tous les autres. 423.

[ocr errors]
[ocr errors]

(a) Nons arons placé dans cet Appendice des fragments à peine ébauchés, et demeurés si imparfaits qu'ils ne nous ont pas semblé pouvoir être compris parmi les Pensées. Tous étaient d'ailleurs inconnus avant M. Cousin et M. Faugère. Parmi ces fragments, il y a des choses que nous n'entendons pas, et que nous n'aurions pas pu expliquer d'une manière satisfaisante. Mais la même ou l'explication est facile, et c'est le plus grand nombre des cas, elle serait presque toujours trop longue pour l'etendue et pour l'importance du fragment, et le commentaire serait hors de proportion avec le texte. Nous nous sommes donc borné à quelques notes indispensables. On trouvera aussi dans cet Appendice des traductions de certains passages de la Bible par Pascal; on a vu dejà une traduction de ce genre dans la note de la pige 231. Le chiffre placé à la fin de chaque fragment indique la page du manuscrit autographe où ce fragment se trouve. Les renvois ou indications placés enére crochets nous appartiennent. Ce qui est entre parenthèses était ainsi dans Pascal.

12.

13.

Miscell. Façon de parler : « Je m'étais voulu appliquer à cela. »
Vertu apéritive d'une clef, attractive d'un croc. 145.

[blocks in formation]

Nul ne dit courtisan que ceux qui ne le sont pas ; pédant, qu'un pédant; provincial, qu'un provincial, et je gagerais que c'est l'imprimeur qui l'a mis au titre des Lettres au Provincial. 415.

14.Carrosse versé ou renversé, selon l'intention. - Répandre ou verser,

l'intention.

Plaidoyer de M. Le Maître sur le cordelier par force. 125.

15.

16.

[ocr errors]

Beauté d'omission, de jugement. 42.

selon

N'est-ce pas assez qu'il se fasse des miracles en un lieu, et que la Providence paraisse sur un peuple?

Le bon air va à n'avoir pas de complaisance, et la bonne piété à avoir complaisance pour les autres. 205.

47.

Ce que les Stoïques proposent est si difficile et si vain! Les Stoiques pensent que tous ceux qui ne sont point au haut degré de sagesse sont également vicieux, comme ceux qui sont à deux doigts dans l'eau... 374.

18.

« Quand le fort armé possède son bien, ce qu'il possède est en paix. » [Luc, x1, 21.] 453.

49.

20.

L'intelligence des mots de bien et de mal... Copie.

- On n'entend les prophètes que quand on voit les choses arrivées. Ainsi les preuves de la retraite, et de la discrétion, du silence, etc., ne se prouvent qu'à ceux qui les savent et les croient.

Joseph si intérieur dans une loi tout extérieure.

Les pénitences extérieures disposent à l'intérieure, comme les humiliations à l'humilité. Ainsi les... 485.

mais

21. — Rom., v, 27: Gloire exclue; par quelle loi? Des œuvres? Non, par la foi. Donc la foi n'est pas en notre puissance comme les œuvres de la loi, et elle nous est donnée d'une autre manière. 442.

[blocks in formation]

22. Le peuple juif, moqué des Gentils; le peuple chrétien, persécuté. 119. Josèphe cache la honte de sa nation; Moïse ne cache pas sa honte propre... Quis mihi det ut omnes prophetent [ Nombres, XI, 29]? Il était las du peuple. 491.

[blocks in formation]

Sur Esdras. Fable, [que] les livres ont été brûlés avec le temple. Faux par les Mach. [II, 11, 2] : « Jérémie leur donna la loi. »>

Fable, qu'il récita tout par cœur. Josèphe et Esdras marquent qu'il lut le livre. Baron., Ann. [p.] 480: Nullus penitus Hebræorum antiquorum reperitur qui tradiderit libros periisse et per Esdram esse restitutos, nisi in IV Esdræ.

Fable, qu'il changea les lettres. Philo in Vita Moysi : Illa lingua ac caractere quo antiquitus scripta est lex sic permansit usque ad LXX. Josèphe dit que la loi était en hébreu quand elle fut traduite par les 70.

Sous Antiochus et Vespasian, où l'on a voulu abolir les livres, et où il n'y avait point de prophète, on ne l'a pu faire. Et sous les Babyloniens, où nulle persécution n'a été faite, et où il y avait tant de prophètes, l'auraient-ils laissé brûler? Josèphe se moque des Grecs qui ne souffriraient...

Tertull. Perinde potuit abolefactam, etc. Lib. I, de Cullu fœm., c. 3. Il dit que Noé a pu aussi bien rétablir en esprit le livre d'Enoch, perdu par le déluge, qu'Esdras a pu rétablir les Ecritures perdues durant la captivité.

Eusebe, lib. V Hist, c. 8: Deus glorificatus est, etc. (c'est la traduction en latin du passage d'Eusèbe). Otòg iv tỷ éri Nabovxodovosóp, etc. [c'est une phrase du texte]. Il allègue cela pour prouver qu'il n'est pas incroyable que les 70 aient expliqué les Ecritures saintes avec cette uniformité que l'on admire en eux. Et il a pris cela de saint Irénée. [Euseb.] lib. V, c. 25.

Saint Hilaire, dans la préface sur les Psaumes, dit qu'Esdras mit les psaumes en ordre.

L'origine de cette tradition vient du 44 chapitre du IVe livre d'Esdras. 247.

Contre la fable d'Esdras. II Machab., 11. Josèphe, Antiquités]. Cyrus prit sujet de la prophétie d'Isaïe de relâcher le peuple. Les Juifs avaient des possessions paisibles sous Cyrus en Babylone, donc ils pouvaient bien avoir la loi. Josèphe, en toute l'histoire d'Esdras, ne dit pas un mot de ce rétablissement. IV Rois, XVII, 27. — 247.

[ocr errors]

25. Si la fable d'Esdras est croyable, donc il faut croire que l'Ecriture est écriture sainte. Car cette fable n'est fondée que sur l'autorité de ceux qui disent celle des 70, qui montre que l'Ecriture est sainte. Donc, si ce conte est vrai, nous avons notre compte par là; sinon, nous l'avons d'ailleurs. Et ainsi ceux qui voudraient ruiner la vérité de notre religion, fondée sur Moïse, l'établissent par la même autorité par où ils l'attaquent. Ainsi, par cette providence, elle subsiste toujours. 444. 26. Contre ceux qui abusent des passages de l'Ecriture, et qui se prévalent de ce qu'ils en trouvent quelqu'un qui semble favoriser leur erreur.

Le chapitre [c'est-à-dire le capitule] de Vêpres, le dimanche de la Passion. L'oraison pour le roi.

Explication de ces paroles : « Qui n'est pas pour moi est contre moi. » [Matth., xu, 30, etc.] Et de ces autres : « Qui n'est point contre vous est pour vous. »> [Marc, Ix, 39, etc.] Une personne qui dit: Je ne suis ni pour ni contre; on doit lui répondre... Une des antiennes des Vêpres de Noël: Exortum est in tenebris lumen rectis corde [Ps. cx1, 4]. · - Copie.

27.

Tradition ample du péché originel selon les Juifs.

Sur le mot de la Genèse VIII [21] (La composition du cœur de l'homme est mauvaise dès son enfance.), R. [Rabbin] Moïse Haddarschan : Ce mauvais levain est mis dans l'homme dès l'heure où il est formé. Massechet Succa: Ce mauvais levain a sept noms dans l'Ecriture. Il est appelé mal, prépuce, immonde, ennemi, scandale, cœur de pierre, aquilon; tout cela signifie la malignité qui est cachée et empreinte dans le cœur de l'homme. Misdrach Tillim dit la même chose, et que Dieu délivrera la bonne nature de l'homme de la mauvaise. Cette malignité se renouvelle tous les jours contre l'homme, comme il est écrit Ps. xxxvii [xxxvi Vulg., 32] (L'impie observe le juste, et cherche à le faire mourir; mais Dieu ne l'abandonnera point.). Cette malignité tente le cœur de l'homme en cette vie, et l'accusera en l'autre. Tout cela se trouve dans le Talmud.

Misdrach Tillim sur le ps. Iv [5] (Frémissez, et vous ne pécherez point) : Frémissez, et épouvantez votre concupiscence, et elle ne vous induira point à pécher. Et sur le ps. XXXVI [XXXV Vulg., 2] (L'impie a dit en son cœur : Que la crainte de Dieu ne soit point devant moi) : C'est-à-dire, que la malignité naturelle à l'homme a dit cela à l'impie.

Misdrach Kohelet [Eccl., iv, 43] (Meilleur est l'enfant pauvre et sage que le roi vieux et fol qui ne sait pas prévoir l'avenir): L'enfant est la vertu, et le roi est la malignité de l'homme. Elle est appelée roi parce que tous les membres lui obéissent, et vieux, parce qu'il [sic] est dans le cœur de l'homme depuis l'enfance jusqu'à la vieillesse; et fol, parce qu'il conduit l'homme dans la voie de perdition qu'il ne prévoit point. La même chose est dans Misdrach Tillim.

Bereschit Rabba sur le ps. xxxv [XXXIV Vulg., 10] (Seigneur, tous mes os te béniront, parce que tu délivres le pauvre du tyran): Et y a-t-il un plus grand tyran que le mauvais levain? Et sur les Proverbes, xxv [21] (Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger) C'est-à-dire, si le mauvais levain a faim, donne-lui du pain de la sagesse, dont il est parlé Proverb., IX [5]; et s'il a soif, donne-lui l'eau dont il est parlé Is., LV [4]. Misdrach Tillim dit la même chose; et que l'Ecriture en cet endroit, en parlant de notre ennemi, entend le mauvais levain; et qu'en lui [donnant] ce pain et cette eau, on lui assemblera des charbons sur la tête [Prov., XXV, 22].

Misdrach Kohelet, sur l'Eccl., 1x [44] (Un grand roi a assiégé une petite ville) : Le grand roi est le mauvais levain: les grandes machines dont il l'environne sont

.

[ocr errors]

les tentations, et il a été trouvé un homme sage et pauvre qui l'a délivrée, c'est-àdire la vertu. Et sur le ps. XLI (XL Vulg., 1] (Bienheureux qui a égard au pauvre). Et sur le ps. LXXVIII (LXXVII Vulg., 39) (L'esprit s'en va et ne revient plus) : Dout quelques-uns ont pris sujet d'errer contre l'immortalité de l'âme ; mais le sens est que cet esprit est le mauvais levain, qui s'en va avec l'homme jusqu'à la mort, et ne reviendra point en la résurrection. Et sur le ps.c!II (Cui Vulg., 167, la méme chose. Et sur le ps. XVI (Xv Vulg., 10).

Principes des Rabbins. Deux Messies. 267 (a).
28. – Chronologie du Rabbinisme. Les citations des pages sont du livre Pugio.
Page 27, Hakadosch, an 200, auteur de Mischna, ou loi vocale, ou seconde loi.
Commentaires de Mischna : L'un Siphra.

Barajetol.
Talmud Hierosol., an 340.

Tosiphtot.
Bereschit Rabah, par R. Osaia Rabah, commentaire de Mischna.

Bereschit Rabah, par Naconi, sont des discours subtils, agréables, bistoriques et théologiques. Ce même auteur a fait des livres appelés Raboi.

Cent ans après le Talmud Hierosol., fut fait le Talmud baby lonique, par R. Ase, par le consentement universel de tous les Juifs, qui sont nécessairement obligés d'observer tout ce qui y est contenu, [an] 410. L'addition de R. Ase s'appelle Gemara, c'est-à-dire le commentaire de Mischna. Et le Talmud comprend ensemble le Mischna et le Gemara. 202.

29. — Jérémie, xxvII, 32, les miracles des faux prophètes. En l'hébreu et Vatable, il y a les légèrelés.

Miracle ne signifie pas toujours miracle. I Rois, xiv, 15, miracle signifie crainte, et est ainsi en l'hébreu. De même en Job manifestement, XXXIII, 7. Et encore Isale, XXI, 4; Jérémie , XLIV, 12. Portenlum signifie lerreur, Jér., L, 38; et est ainsi en l'hébreu et en Vatable. Is., VIII, 18 : Jésus-Christ dit que lui et les siens seront en miracles. 463. 29 bis.

diable. » Joh., xx , 21. Et les autres disaient : « Le diable peut-il ouvrir les yeux des aveugles ? » 474.

29 ler. En montrant la vérité, on la fait croire; mais en montrant l'injustice des ministres, on ne la corrige pas. On assure la conscience en montrant la fausseté; on n'assure pas la bourse en montrant l'injustice.

Les miracles et la vérité sont nécessaires, à cause qu'il faut convaincre l'homme entier, en corps et en âme. 455.

30. — Jug., XII, 23 : « Si le Seigneur nous eût voulu faire mourir, il ne pous eût pas montré toutes ces choses Ezéchias. — Sennacherib. — Jérémie (XXVIII): Hananias , faux prophète, meurt le septième mois. — Il Mach., 111 [24]: Le temple prêt à piller secouru miraculeusement. - II Mach., xv. - III Rois, sv 24] : La veuve à Elie, qui avait ressuscité l'enfant : « Par là je connais que tes paroles

III Rois, XVIII : Elie avec les prophètes de Baal. 449. 31. — Le peuple, qui croyait en lui sur ses miracles, les pharisiens leur disaient: Ce peuple est maudit, qui ne sait pas la loi; mais y a-t-il un prince ou un pharisien qui ait cru en lui? car nous savons que nul prophète ne sort de Galilée. Nicodeme

[ocr errors]

« Il a

[ocr errors]

sont vraies.

(a) Ce fragment est tiré du livre de Raymond Martin, Pugio fidei (voir page 214, note 2). Il est pris du chapitre 6 de la deuxième section de la troisième partie, intitulé : De pece cato originali. En lisant ce chapitre, on ne trouvera rien d'obscur dans le texte de Pascal. Les noms propres que nous avons soulignés ne sont pas des noms d'hommes, mais des noms de livres. Tillim ou Tehillim, et Kohelet ou Kohele h sont les noms hébreux des Psaumes et de l'Ecclésiaste. La Mi.drach est un commentaire mystique. En citant Bereschit Rabba sur le ps. XXXV, Pascal commet une erreur que nous avons relevée dans l'Etude sur les Pensées.

Le fragment 28 est tiré des observations du docteur du Voisin sur le proæmium da Pugio fidei, placées à la suite de ce proæmium ou préambule.

« PreviousContinue »