Les oeuvres, Volume 3 |
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Page 49
Vous étes da fable & la risée de tout le monde , & jamais on ne parle de vous ,
que fous les noms d'avare , de ladre , de vilain , & de feffemathieu . HARPAGON ,
en le battant , Vous étes un foc , un maraut un coquin , & un impudent .
Vous étes da fable & la risée de tout le monde , & jamais on ne parle de vous ,
que fous les noms d'avare , de ladre , de vilain , & de feffemathieu . HARPAGON ,
en le battant , Vous étes un foc , un maraut un coquin , & un impudent .
Page 89
MA RI A N E. Hélas ! à vos paroles , je puis ici répondre , moy , que vous n'
imposez point ; & tout ce que vous dites , mę fait connoître clairement que vous
étes mon Frere . V AL ER E. Vous , ma Sæur ! MARIAN E. Ouy , mon cæur s'eit
émeu ...
MA RI A N E. Hélas ! à vos paroles , je puis ici répondre , moy , que vous n'
imposez point ; & tout ce que vous dites , mę fait connoître clairement que vous
étes mon Frere . V AL ER E. Vous , ma Sæur ! MARIAN E. Ouy , mon cæur s'eit
émeu ...
Page 274
Pay force gens qui - m'en presteroient avec joye : mais comme vous étes mon
meilleur Ami , j'ay crû que je vous ferois tort , li jien demandaisia quelqu'autre ,
21793 tiid M. JOURD A IN .: C'eft trop d'houneur , Monsieur , que vous me fais
ses .
Pay force gens qui - m'en presteroient avec joye : mais comme vous étes mon
meilleur Ami , j'ay crû que je vous ferois tort , li jien demandaisia quelqu'autre ,
21793 tiid M. JOURD A IN .: C'eft trop d'houneur , Monsieur , que vous me fais
ses .
Page 339
SB RIGAN I. Je vous ay veu ce matin , Monsieur , avec le Coche , lors que vous
avez dejeuné ; & la grace avec laquelle vous mangiez vôtre pain , m'a fait naître
d'abord de l'amitié pour vous : Et comme je sçay que vous n'étes jamais venu en
...
SB RIGAN I. Je vous ay veu ce matin , Monsieur , avec le Coche , lors que vous
avez dejeuné ; & la grace avec laquelle vous mangiez vôtre pain , m'a fait naître
d'abord de l'amitié pour vous : Et comme je sçay que vous n'étes jamais venu en
...
Page 452
AR GA N T E. Vous vous étes donc accordez , Coquin ; vous Vous étes accordez
, Scapin , vous , & mon fils , pour me fourber , & vous croyez que je l'endure .
SILVESTRE . Ma foi , Monsieur , li Scapin vous fourbe , je m'en lave les mains ...
AR GA N T E. Vous vous étes donc accordez , Coquin ; vous Vous étes accordez
, Scapin , vous , & mon fils , pour me fourber , & vous croyez que je l'endure .
SILVESTRE . Ma foi , Monsieur , li Scapin vous fourbe , je m'en lave les mains ...
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affaire aime allez Allons amour ANGELIQUE aprés avez beau belle c'eſt choſe Ciel CLAUDINE CLEAN CLEANTE coup cour COVIELLE d'être DANCER demande devant Dieu dire doit donner DORANTE DORIN douce doute ELISE enfin eſt eſt-ce étes fais fans femme fera fille fils FLECHE font force fort forte Frere FROSIN garde gens GEORGE DANDIN grace HARPA HARPAGO homme j'ay JACQUES jeune JOUR JOURDA JOURDAIN l'autre m'en Madame main mari MARIAN marier mettre mieux mille monde Monſieur MUSIQUE n'ay n'en n'eſt ORGON parler paroles Pere perſonne petit PHILOSOPHIE porte POURCE POURCEAUGNAC prenez qu'à Qu'eſt-ce qu'un quoy raiſon rendre rien s'il ſans SCAPIN ſçay SCENE ſes ſoit ſon ſont SOTENVILLE ſuis ſur Tartuffe toûjours trouve vais VALER Valere venir veut veux vient Voilà voulez voyez vray yeux
Popular passages
Page 152 - Ne seraient-ils point ceux qui parlent mal de nous ? Ceux de qui la conduite offre le plus à rire, Sont toujours sur autrui les premiers à médire...
Page 182 - LAURENT, serrez ma haire avec ma discipline, Et priez que toujours le ciel vous illumine. Si l'on vient pour me voir, je vais aux prisonniers Des aumônes que j.ai partager les deniers. DORINE, à part. Que d'affectation et de forfanterie ! TARTUFFE.
Page 160 - Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux Que le dehors plâtré d'un zèle spécieux , Que ces francs charlatans , que ces dévots de place , De qui la sacrilège et trompeuse grimace Abuse impunément et se joue à leur gré De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré; Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise...
Page 159 - II m'avertit des gens qui lui font les yeux doux, Et plus que moi, six fois, il s'en montre jaloux. Mais vous ne croiriez point jusqu'où monte son zèle...
Page 66 - N'est-il point ici? Qui est-ce? Arrête. (A lui-même, se prenant par le bras). Rends-moi mon argent, coquin... Ah! c'est moi! Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas! mon pauvre argent! mon pauvre argent! mon cher ami! on m'a privé de toi; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde.
Page 157 - Le soir elle eut un grand dégoût, Et ne put, au souper, toucher à rien du tout, Tant sa douleur de tête était encor cruelle ! ORGON Et Tartuffe? DORINE . Il soupa, lui tout seul, devant elle; Et fort dévotement il mangea deux perdrix, Avec une moitié de gigot en hachis.
Page 39 - Je n'ai jamais vu de réponse plus impertinente que celle-là. Voilà une belle merveille que de faire bonne chère avec bien de l'argent : c'est une chose la plus aisée du monde, et il n'ya si pauvre esprit qui n'en fît bien autant; mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d'argent.
Page 149 - MADAME PERNELLE Vous êtes, mamie, une fille suivante Un peu trop forte en gueule, et fort impertinente : Vous vous mêlez sur tout de dire votre avis.
Page 161 - Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 159 - Voilà de vos pareils le discours ordinaire : Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux. C'est être libertin que d'avoir de bons yeux ; Et qui n'adore pas de vaines simagrées N'a ni respect ni foi pour les choses sacrées.