Anthologie des poètes français depuis les origines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle: précédée d'une étude sur la poésie française |
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Page 47
... yeux , tire sa barbe blanche : « Sœur , chère amie , d'homme mort me demandes , Je t'en donnerai un meilleur en échange . C'est Loys ; faut - il que mieux je parle ? Il est mon fils , et il tiendra mes marches . » Aude répond : « Ce mot ...
... yeux , tire sa barbe blanche : « Sœur , chère amie , d'homme mort me demandes , Je t'en donnerai un meilleur en échange . C'est Loys ; faut - il que mieux je parle ? Il est mon fils , et il tiendra mes marches . » Aude répond : « Ce mot ...
Page 56
... , Moult me pèse de votre ennui . Mais je le pense bien amender . Car je ferai Renard mander , Si que de vos yeux le verrez , Et de vos oreilles ouïrez Com grant venjance en sera prise . Comme grand'vengeance en 56 ANTHOLOGIE FRANÇAISE.
... , Moult me pèse de votre ennui . Mais je le pense bien amender . Car je ferai Renard mander , Si que de vos yeux le verrez , Et de vos oreilles ouïrez Com grant venjance en sera prise . Comme grand'vengeance en 56 ANTHOLOGIE FRANÇAISE.
Page 84
... corbeaulx , nous ont les yeux cavez 5 , Et arraché la barbe et les sourcilz ; 1. Depuis longtemps . 2. Appelons , implorons . 3. Tourmente . 4. Lessivės . 5. Creusés . Jamais , nul temps , nous ne sommes assis ; 84 ANTHOLOGIE FRANÇAISE.
... corbeaulx , nous ont les yeux cavez 5 , Et arraché la barbe et les sourcilz ; 1. Depuis longtemps . 2. Appelons , implorons . 3. Tourmente . 4. Lessivės . 5. Creusés . Jamais , nul temps , nous ne sommes assis ; 84 ANTHOLOGIE FRANÇAISE.
Page 113
... j'ay dedans mon âme Tant de traicts amoureux , tant de larmes aux yeux , Que je seray le fleuve , et la barque et la rame . JEAN PASSERAT ( 1534-1602 ) Jean Passerat , savant professeur I. 15 OLIVIER DE MAGNY 113 MAGNY. ...
... j'ay dedans mon âme Tant de traicts amoureux , tant de larmes aux yeux , Que je seray le fleuve , et la barque et la rame . JEAN PASSERAT ( 1534-1602 ) Jean Passerat , savant professeur I. 15 OLIVIER DE MAGNY 113 MAGNY. ...
Page 123
... yeux . Mais seront - ils les maistres ? Le vin est garison De mes maux . J'aime mieux perdre les deux fenestres Que toute la maison . JEAN BERTAUT ( 1552-1611 ) Bertaut marque avec Desportes le JEAN LE HOUX 123 CHANSON ...
... yeux . Mais seront - ils les maistres ? Le vin est garison De mes maux . J'aime mieux perdre les deux fenestres Que toute la maison . JEAN BERTAUT ( 1552-1611 ) Bertaut marque avec Desportes le JEAN LE HOUX 123 CHANSON ...
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Common terms and phrases
acte âme amour BALLADE Baucis beau Bellay belle Bertrand du Guesclin Boileau bruit Burrhus cerf chansons chante Charles charmes cher chose ciel cieux cœur comédie composa Corneille cour courroux Dieu dieux donner douleur doux élégies épique esprit estre Eustache Deschamps fables fils Fontaine fortune François FRANÇOIS DE MALHERBE François Ier FRANÇOIS MAYNARD François Villon fureur gens gloire HECTOR heureux homme Iphigénie J'ai jamais Jean JEAN PASSERAT Jean Racine JEAN ROTROU Joachim du Bellay jour l'âme l'onde laisse langue latin Louis main maître Malherbe Molière monde mort mortel mourir noble nuit odes œuvres Olivier Basselin paix Passerat PAUL SCARRON père peuple Philémon plaisir pleurs poème poésie poète Pompée Priez prince qu'un Racine raison ravie Renart rien rime rois Roland Rome Ronsard sainte sang scène Seigneur sentiment seul Seulete suy soin sonnet sort syllabes terre tragédie trouvère VALÈRE vieux vois voit voix XIIIe siècle yeux
Popular passages
Page 236 - On y sait comme vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne et Mars, dont je n'ai point affaire; Et dans ce vain savoir, qu'on va chercher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j'ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire ; Raisonner est l'emploi de toute ma maison, Et le raisonnement en bannit la raison.
Page 203 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 276 - D'un œil aussi content, d'un cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente ; Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné.
Page 214 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république , Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleures du vieillard, il...
Page 173 - Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang, Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang. Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient; Leur courage renaît, et leurs terreurs s'oublient: La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre, et leur rend leur vertu.
Page 207 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 131 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 282 - J'irai pour mon pays m'offrir en sacrifice. Qu'on s'éloigne un moment. (Le chœur se retire vers le fond du théâtre.) SCÈNE IV. — ESTHER, ÉLISE, LE CHŒUR ESTHER O mon souverain roi; Me voici donc tremblante et seule devant toi ! Mon père mille fois m'a dit dans mon enfance Qu'avec nous tu juras une sainte alliance, Quand...
Page 204 - Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples Mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Page 255 - Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule, ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...