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tat, pour en effet lui faire tant d'injure. Mais ils se riront de cet étonnement s'ils considè– rent que c'est chose ordinaire à l'hérésie de se servir de l'Ecriture et de lui faire injure tout ensemble, et qui plus est qu'elle est obligée à l'un et à l'autre, à se servir de l'Ecriture, puisque la vraie religion ayant pour fondement la parole de Dieu, c'est chose nécessaire à toute secte qui la prétend, de préindre l'Ecriture où elle est contenue: à faire ajure à l'Ecriture, étant manifeste qu'il faut par nécessité altérer ce qui est bon de sa ature comme elle est, pour en tirer quelque chose de mauvais comme l'erreur. Aussi Toyons-nous que les pères enseignent l'un l'autre car en premier lieu ils témoient (1) qu'en toutes occasions, à tous moents, sur tous sujets, les hérétiques ont Ecriture en la bouche, et se prévalent de a autorité pour ne pouvoir avec plus d'aporence (2) donner couleur à leur foi que les lettres de la foi, plus spécieusement (3) impugner la loi que par la loi même, ni mieux recommander leur malice que par l'autorité de ce qui ne contient aucun mal. it d'autre part ils montrent que les (4) héresies prennent naissance de l'injure qui est Liste à l'Ecriture, en tant qu'elles tirent leur tre du mauvais sens qu'on lui donne, les Seretiques (5) convertissant d'ordinaire les paroles de la vérité pour laquelle elles sont

s, en l'erreur et en la fausseté en laquelle sont (6), les mystères et les paroles des ints Livres en l'image de leurs fantômes, Peromplissant ce que l'Apôtre remarque en ! seconde aux Corinthiens, des faux prophètes qui doivent marcher avec artifice, alté rant la parole de Dieu.

SECTION III

MINISTRES.

Ni autre chef de l'Église universelle que Jé-Christ, Notre-Seigneur ; ni autre purtoire de nos péchés que son sang; ni autre

(1) Vincent. Lyrin. c. 35. Sive enim apud suos sive enes, sive privatim, sive publice, sive in sermonirs, sive in libris, sive in conviviis, sive in plateis

d unquam de suo proierunt quod non etiam scrituræ verbis adumbrare conentur.

(2) Tertull. de Resurrect. Aliunde scilicet loqui ¡ussent de rebus fidei nisi ex litteris fidei.

(3) Ambros. Comment. in Tit. Hæretici illi sunt per verba legis legem impugnant et proprium senCum verbis astruunt legis, ut perversitatem mentis e legis auctoritate commendent.

(4) August. Tract. 18. in Joan. Neque enim natæ runt hæreses et quædam dogmata perversitatis illa quantia animas et in profundum præcipitantia, nisi dom scripturæ bonæ intelliguntur non bene, et quod in eis non bene intelligitur, etiam temere et audacter isseritur.

(5) Aug. de unit. Eccl. c. 15. Cavenda est calliditas bæreticorum volentium convertere verba Dei à veritate propter quam dicta sunt ad perversitatem in qua ipsi suni.

(6) Aug. 3. de Bapt. Ad imagines enim phantasmatem suorum cum quibus volutari carnalis anima delectatur, convertit omnia sacramenta et verba librorum sanctorum,

sacrifice propitiatoire pour nos péchés que sa mort et passion; ni autre mérite envers Dieu que l'obéissance qu'il a rendue pour nous à son Père.

RÉPONSE.

Nous soutenons qu'il n'y a point d'autre chef de l'Eglise universelle que Jésus-Christ, d'autre purgatoire de nos péchés que son sang, d'autre sacrifice propitiatoire que celui de sa passion, d'autre mérite que son obéissance et partant, il est faux que vous soyez haïs pour les considérations que vous mettez en avant. Mais vous êtes dignes de haine pour decevoir et tromper les peuples, leur persuadant ce que vous soutenez en points être avantageux à Jésus-Christ, et ce que nous enseignons injurieux et préjudiciable: ce qui n'est pas, comme je ferai voir distinctement, examinant tous ces points l'un après l'autre.

ces

Que nous n'établissions aucun autre chef de l'Eglise universelle que Jésus-Christ, il paraît en ce que les papes mêmes, que vous dites y avoir intérêt, déclarent qu'il n'y en a qu'un. Donc (1), dit Boniface VIII, d'une seule et unique Eglise il n'y a qu'un corps et qu'un chef, non deux téles, comme si c'était un monstre, Jésus-Christ, et son vicaire saint Pierre et

son successeur.

Il est vrai que nous soutenons qu'il y a d'autres personnes distinctes de celle de Jésus-Christ, qui ont sous lui par sa vertu et par sa force, le nom et la raison de chef. Mais cela n'empêche pas que Jésus-Christ ne soit unique chef de l'Eglise universelle : l'Ecriture, les pères et la raison, nous apprenant qu'il y a grande différence de dire qu'il n'y a point d'autre chef que Jésus-Christ, et dire qu'aucun autre que Jésus-Christ n'est chef de l'Eglise avec lui. D'autant que celle dernière proposition (Aucun autre que Jésus-Christ n'est chef de l'Eglise avec lui) exclut tout homme autre que Jésus-Christ de participer à la raison de chef: et que la première proposition (qui dit il n'y a point d'autre chef que Jésus-Christ), emporte seulement que si plusieurs participent au nom et à la raison de chef, c'est par subordination des uns aux autres.

L'Ecriture nous enseigne clairement cette distinction en ce qu'au (2) deuxième de l'Apocalypse, et au (3) chapitre second de l'épttre aux Ephésiens, elle dit ouvertement qu'autres que Jésus-Christ sont fondement de l'Eglise et en (4) la première aux Corinthiens, ch. 3. S. Paul dit en termes exprès qu'il n'y a point d'autre fondement de l'E

(1) In extravag. unam sanctam de Majo. et Obed. igitur Ecclesiæ unius et unice unum Corpus, unum caput, non duo capita quasi monstrum, christus vi、 delicet et Christi vicarius Petrus Petrique successor. (2) Et murus civitatis habens fundamenta duodecim, et in ipsis duodecim nomina duodecim apostolorum agni.

(3) V. 20. Super ædificati super fundamentum apo stolorum et prophetarum.

(4) V. 11. Fundamentum aliud nemo potest pono re præter id quod positum est quod est Christus Jesus

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tat, pour en effet lui faire tant d'injure. Mais ils se riront de cet étonnement s'ils considerent que c'est chose ordinaire à l'hérésie de se servir de l'Ecriture et de lui faire injure tout ensemble, et qui plus est qu'elle est obligée à l'un et à l'autre, à se servir de l'Ecriture, puisque la vraie religion ayant pour fondement la parole de Dieu, c'est chose nécessaire à toute secte qui la prétend, de prétendre l'Ecriture où elle est contenue: à faire injure à l'Ecriture, étant manifeste qu'il faut par nécessité altérer ce qui est bon de sa nature comme elle est, pour en tirer quelque chose de mauvais comme l'erreur. Aussi voyons-nous que les pères enseignent l'un et l'autre car en premier lieu ils témoignent (1) qu'en toutes occasions, à tous moments, sur tous sujets, les hérétiques ont l'Ecriture en la bouche, et se prévalent de son autorité pour ne pouvoir avec plus d'apparence (2) donner couleur à leur foi que par les lettres de la foi, plus spécieusement (3) impugner la loi que par la loi même, ni mieux recommander leur malice que par l'autorité de ce qui ne contient aucun mal. Et d'autre part ils montrent que les (4) hérésies prennent naissance de l'injure qui est faite à l'Ecriture, en tant qu'elles tirent leur être du mauvais sens qu'on lui donne, les hérétiques (5) convertissant d'ordinaire les paroles de la vérité pour laquelle elles sont dites, en l'erreur et en la fausseté en laquelle ils sont (6), les mystères et les paroles des saints Livres en l'image de leurs fantômes, accomplissant ce que l'Apôtre remarque en la seconde aux Corinthiens, des faux prophètes qui doivent marcher avec artifice, alté rant la parole de Dieu.

SECTION III

MINISTRES.

Ni autre chef de l'Église universelle que Jésus-Christ, Notre-Seigneur; ni autre purgatoire de nos péchés que son sang; ni autre

(1) Vincent. Lyrin. c. 35. Sive enim apud suos sive alienos, sive privatim, sive publice, sive in sermonibus, sive in libris, sive in conviviis, sive in plateis nihil unquam de suo proierunt quod non etiam scripturæ verbis adumbrare conentur.

(2) Tertull. de Resurrect. Aliunde scilicet loqui possent de rebus fidei nisi ex litteris fidei.

(3) Ambros. Comment. in Tit. Hæretici illi sunt qui per verba legis legem impugnant et proprium sensum verbis astruunt legis, ut perversitatem mentis suæ legis auctoritate commendent.

(4) August. Tract. 18. in Joan. Neque enim natæ sunt hæreses et quædam dogmata perversitatis illaqueantia animas et in profundum præcipitantia, nisi dum scripturæ bonæ intelliguntur non bene, et quod in eis non bene intelligitur, etiam temere et audacter asseritur.

(5) Aug. de unit. Eccl. c. 15. Cavenda est calliditas hæreticorum volentium convertere verba Dei à veriLate propter quam dicta sunt ad perversitatem in qua ipsi sunt.

(6) Aug. 3. de Bapt. Ad imagines enim phantasmatum suorum cum quibus volutari carnalis anima delectatur, convertit omnia sacramenta et verba librorum sanctorun.

sacrifice propitiatoire pour nos péchés que sa mort et passion; ni autre mérite envers Dieu que l'obéissance qu'il a rendue pour nous à son Père.

RÉPONSE.

Nous soutenons qu'il n'y a point d'autre chef de l'Eglise universelle que Jésus-Christ, d'autre purgatoire de nos péchés que son sang, d'autre sacrifice propitiatoire que celui de sa passion, d'autre mérite que son obéissance et partant, il est faux que vous soyez haïs pour les considérations que vous mettez en avant. Mais vous êtes dignes de haine pour decevoir et tromper les peuples, leur persuadant ce que vous soutenez en ces points être avantageux à Jésus-Christ, et ce que nous enseignons injurieux et préjudiciable: ce qui n'est pas, comme je ferai voir distinctement, examinant tous ces points l'un après l'autre.

dites

Que nous n'établissions aucun autre chef de l'Eglise universelle que Jésus-Christ, il paraît en ce que les papes mêmes, que vous Ꭹ avoir intérêt, déclarent qu'il n'y en a qu'un. Done (1), dit Boniface VIII, d'une seule et unique Eglise il n'y a qu'un corps et qu'un chef, non deux tétes, comme si c'était un monstre, Jésus-Christ, et son vicaire saint Pierre et

son successeur.

Il est vrai que nous soutenons qu'il y a d'autres personnes distinctes de celle de Jésus-Christ, qui ont sous lui par sa vertu et par sa force, le nom et la raison de chef. Mais cela n'empêche pas que Jésus-Christ ne soit unique chef de l'Eglise universelle : l'Ecriture, les pères et la raison, nous apprenant qu'il y a grande différence de dire qu'il n'y a point d'autre chefque Jésus-Christ, et dire qu'aucun autre que Jésus-Christ n'est chef de l'Eglise avec lui. D'autant que celle dernière proposition (Aucun autre que Jésus-Christ n'est chef de l'Eglise avec lui) exclut tout homme autre que Jésus-Christ de participer à la raison de chef: et que la première proposition (qui dit il n'y a point d'autre chef que Jésus-Christ), emporte seulement que si plusieurs participent au nom et à la raison de chef, c'est par subordination des uns aux autres.

L'Ecriture nous enseigne clairement cette distinction en ce qu'au (2) deuxième de l'Apocalypse, et au (3) chapitre second de l'épttre aux Ephésiens, elle dit ouvertement qu'autres que Jésus-Christ sont fondement de l'Eglise et en (4) la première aux Corinthiens, ch. 3. S. Paul dit en termes exprès qu'il n'y a point d'autre fondement de l'E

(1) In extravag. unam sanctam de Majo. et Obed. igitur Ecclesiæ unius et unice unum Corpus, unum caput, non duo capita quasi monstrum, christus vi delicet et Christi vicarius Petrus Petrique successor. (2) Et murus civitatis habens fundamenta duodecim, et in ipsis duodecim nomina duodecim apostolorum agni.

(3) V. 20. Super ædificati super fundamentum apo stolorum et prophetarum.

(4) V. 11. Fundamentum aliud nemo potest pone re præter id quod positum est quod est Christus Jesus

glise que Jésus-Christ, ce qui montre que ces propositions doivent être prises en divers sens, vu qu'autrement elles seraient incompatibles comme contradictoires. C'est pourquoi entre les œuvres de S. Ambroise nous voyons (1) au traité sur l'Apocalypse, que ce passage où l'Apôtre dit qu'il n'y a point d'autre fondement que Jésus-Christ, n'empêche pas que saint Pierre ne le soit, parce que l'étant comme membre de Jésus-Christ par subordination à lui, il n'est pas un autre fondement. C'est ce que veut (2) S. Léon, lorsqu'il dit que Jésus-Christ a admis S. Pierre en la société d'une unité individue, et a voulu qu'il eût le nom de ce qu'il était ; ce qui fait voir clairement que la raison et le nom de Pierre, de fondement et de chef, conviennent à S. Pierre, et que pour cela Jésus-Christ ne laisse pas d'être unique pierre, unique fondement, unique chef, puisque S. Pierre n'en trouble point l'unité individue. C'est ce qu'il veut encore, lorsqu'en un autre endroit (3) il introduit Jésus-Christ disant à S. Pierre: Bien que je sois Pierre inviolable, tu es aussi toutefois Pierre, parce que tu es appuyé par ma vertu, afin que les choses qui me sont t propres par puissance, te soient communes par participation. C'est aussi ce que veut dire (4) S. Augustin, quand il dit qu'il y a douze portes de Jérusalem, qui est l'Eglise, savoir est les douze apôtres, quoiqu'il n'y ait qu'une porte qui est Jésus-Christ, parce, dit-il, que Jésus-Christ est en ces douze, c'est-à-dire parce que ces douze sont soumis à JésusChrist et ne sont portes que par lui.

Et, en effet, la raison nous apprend que diverses choses soumises les unes aux autres par subordination ne détruisent point une unité. Ce qui paraît en ce que l'instrument n'est pas dit autre cause que la principale, par laquelle il agit: le maçon et le marteau ne sont pas deux causes de la maison, mais une seule : l'homme et l'épée qui tue, ne sont qu'une cause de la mort d'où il est clair que puisque S. Pierre ne participe à la raison de chef que par subordination à Jésus-Christ, cela n'empêche pas que JésusChrist ne demeure unique chef de l'Eglise, non plus que le lieutenant qui, pour avoir puissance de gouverner, ne fait pas qu'il y ait plus d'un gouverneur, d'autant qu'il ne participe à la raison du gouvernement que par subordination au gouverneur. Et ne sert de

(1) In Apoc. 21. Nec repellit nos a nostro intellectu illud quod Apostolus dicit, fundamentum aliud nemo potest ponere, etc. Non enim aliud fundamentum est Petrus,aliud Christus Jesus,quia Petrus membrum est Christi, etc.

(2) S. Leo Ep. 89. Hunc enim in consortium individue unitatis assumptum id quod ipse erat voluit nominari.

(3) S. Leo Ser. 3. in Annivers. suæ assumpt. Cum ego sim inviolabilis petra.... tamen tu quoque petra es, quia mea virtute solidaris, ut quæ mihi potestate sunt propria, sint tibi mecum participatione comuzuDia.

(4) S. Aug. in Ps LXXXVI. Et cum dicuntur duodecim portæ Hierusalem et una portaChristus, et duodecim portæ Christus, quia in duodecim portis Christus.

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rien de dire que les lieutenants n'infèrent pas plusieurs gouverneurs, parce qu'ils ne portent pas le nom de gouverneur, attendu que ce ne sont pas les noms qui font les choses, et qu'il suffit pour que celles dont nous parlons soient semblables, qu'ainsi que la puissance du lieutenant est soumise à celle du gouverneur, ainsi celle que S. Pierre a en l'Eglise le soit à celle de Jésus-Christ. Que si on n'attribue pas au lieutenant le nom de gouverneur, cela ne change rien en la nature de la chose, mais montre seulement qu'il y a une différence d'accidents, savoir est, que le lieutenant et le gouverneur se rencontrent souvent tous deux ensemble en la ville ou province dont ils ont la conduite : mais non pas Jésus-Christ en sa propre espèce avec son lieutenant au régime visible de l'Eglise. Ce qui fait que bien qu'on ne donne pas le nom de gouverneur au lieutenant, pour éviter la confusion, parce qu'étant ensemble, on ne saurait les distinguer l'un de l'autre on peut bien donner le nom de chef au pape, vu que cet inconvénient n'est pas à craindre.

On le peut véritablement, et nous l'apprenons de l'apôtre, qui disant en la (1 Cor. XII, v. 21) première aux Cor. chap. 12. qu'il y a un chef en l'Eglise, qui ne peut dire aux pieds, vous ne m'êtes pas nécessaires, montre bien qu'il parle d'un autre que de Jésus-Christ, vu qu'il peut bien tenir ce langage aux fidèles qui ne lui sont pas nécessaires. C'est chose claire que le pape peut être dit chef de l'Eglise, sans qu'on entende un autre chef que Jésus-Christ: et si quelque auteur par hasard, le dit autre, il entend autre quant à l'ordre, tout ainsi qu'on dit quelquefois l'instrument autre cause que le principal agent.

Maintenant il faut faire voir que ce n'est pas chose préjudiciable à Jésus-Christ, qu'un autre soit avec lui ou sous lui, chef visible et ministériel de l'Eglise universelle ce qu'on connaîtra par plusieurs moyens : car pourquoi serait-ce chose plutôt préjudiciable à Jésus-Christ, qu'un autre fût avec lui et sous lui chef de l'Eglise, que préjudiciable à Dieu qui en est souverain et principal chef, que Jésus-Christ, comme homme, participe sous lui à cette raison de chef: vu qu'il semble plus désavantageux à Dieu, que JésusChrist, comme homme, soit sous lui chef de l'Eglise, qu'il ne semble préjudiciable à Jésus-Christ, qu'un autre homme soit chef sous lui entant qu'il est homme ?

Davantage, pourquoi est-ce chose plus répugnante qu'une autre personne soit dite chef de l'Eglise avec Jésus-Christ en la loi de grâce, qu'en l'ancienne, où quoique JésusChrist fût le chef de l'Eglise, le souverain pontife était dit tel, comme le remarque l'Ecriture; (Calv. IV. Instit. cap. 6, Magdeburg. cet. 1, 1.1.c. 7.), et Calvin le reconnaît?

Qui plus est,Jésus-Christ étant roi (Psal. H), et non moins roi des fidèles que chef de l'Eglise, pourquoi la puissance royale que Jésus-Christ lui-même attribue aux rois sur les fidèles, ne répugne-t-elle point à sa royauté,

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