Mercure de France au dix-neuvième siècle1751 |
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Common terms and phrases
affez affûrer ainfi Aménophis Arrobas Arthenis Arts Attilie auffi auroit avoient avoit beau Bolton Bufte c'eft c'eſt Carte caufe Céfar cens chanta chés Chevalier chofes Clerval cœur Comte Concert Spirituel Confeiller conferver confidérable Daran deffein déja derniere differentes Dorfainville efprit Eftampe enfans enfuite Epift eſt étoient étoit faifoit feconde femble fentiment feroit fervir feul fiécle foient foin foit fomme font fous fouvent François ftyle fuccès fuis fuivant fujet gloire goût graces Hiftoire homme j'ai jufqu'à jufte l'Abbé l'Académie l'efprit l'Hiftoire laiffe Lettres lorfque Louis Maifon Majefté maniere ment Miniftre Monfeigneur Monfieur mort Motet Mufique n'eft n'étoit Nephté ouvrage paffer paffions paroît penfer perfonne Philofophie Placide plaifir plufieurs Poëfie Poëtes préfent prefque premiere Prince Provence Quai de Conti Rameffés refpectable refte Rome Romieu Rouelle Royale s'eft Saint Seigneur ſes Sofis ſon Stathouder talens tems Terraffon tion trouve Turgot vertu Villeneuve
Popular passages
Page 47 - Louis IX, dit-il, paroissoit un prince destiné à réformer l'Europe, si elle avoit pu l'être, à rendre la France triomphante et policée, et à être en tout le modèle des hommes. Sa piété, qui étoit celle d'un anachorète , ne lui ôta aucune vertu de roi.
Page 104 - Quel eft ce lan» gage étranger ? Quelles font ces mœurs » efféminées ? Que fignifient ces ftatues , » ces tableaux , ces édifices ? Infenfés , » 'qu'avez - vous fait ? Vous les Maîtres >> des Nations , vous vous êtes rendus les » efclaves des hommes frivoles que vous » avez vaincus ? Ce font des Rhéteurs » qui vous gouvernent ? C'eft pour enri...
Page 57 - Gardons - nous de croire qu'en y employant la même méthode , ou les mêmes mots , qu'aux Sciences mathématiques , on y parvienne à la même certitude. Cette certitude n'eft attachée qu'à la (implicité des objets que le Géometre confidere , qu'à des objets dans lefquels il n'entre que ce qu'il a voulu y fuppofer. Si je vous expofe ici toute la grandeur...
Page 100 - On n'ose plus paraître ce qu'on est; et, dans cette contrainte perpétuelle, les hommes qui forment ce troupeau qu'on appelle société, placés dans les mêmes circonstances, feront tous les mêmes choses si des motifs plus puissants ne les en détournent.
Page 7 - Tircis négligera tous les soins de vous plaire. La menace en nous deux fit un effet contraire. Vous criâtes: Amour, ah! ne le faites pas. Je répondis: Amour, vous ne le sauriez faire.
Page 30 - Hiftoire plus intéreflànte pour nous , que celle d'une foule de Souverains qui n'ont fait que du mal aux Hommes. D'ailleurs , ne craignons point que la poftérité confonde les rangs : en faifant l'éloge des gens de Lettres...
Page 85 - ... intolérables que dans les momens où la paffion les gouverne, ou dans lefquels la fortune leur rit ? LES alliés ouvrirent la campagne par la prife de Tournay & la bataille de Malplaquet , où le Prince Royal fe trouva en perfonne.
Page 142 - Non , madame , j'eus toujours en horreur la lâcheté qui nous autorise à manquer de bonne foi avec les femmes. Si l'on ne croit pas aux amours éternels , on doit sentir ce que peut une tendre estime sur un cœur vertueux. Les charmes naissans de Cénie me firent connaître l'amour ; le développement de son caractère me fixa pour jamais : c'est son cœur , c'est son âme que j'adore ; ce n'est qu'à la beauté que l'on devient infidèle.
Page 133 - Sparte ! qu'êtes-vous devenue ? « Vous saviez tout le prix d'une tête chenue. « Plus dans la canicule on étoit bien fourré, « Plus l'oreille étoit dure et l'œil mal éclairé, • « Plus on déraisonnoit dans sa triste famille, « Plus on épiloguoit sur la moindre vétille, « Plus on crachoit de flegme à grand peine attiré, « Plus on avoit de goutte ou d'autre béatille, « Plus on avoit perdu de dents de leur bon gré...
Page 41 - II semblait que M. l'abbé Terrasson fut destiné à s'exercer sur les genres les plus opposés. En 1731 il publia le roman de Sethos. Cet ouvrage, quoique bien écrit, et estimable par beaucoup d'endroits, ne fit cependant qu'une fortune médiocre. Le mélange de physique et d'érudition que l'auteur y...