Harmonies de la natureMéquignon-Marvis, 1818 |
Common terms and phrases
à-la-fois aériennes æthera animaux aquatiques aqueducs arbres austral bords cap de Bonne-Espérance cavernes cent chaleur cieux continents Cordilières corps côté couches couleurs couvert d'eau débris dilate eaux élevés équateur escarpés espèces feuilles feux feux de l'amour Finlande flancs fleuves flots forêts forme Frédéric Martens fucus glaces glaciers globe habitants HARMONIES TERRESTRES hauteur hémisphère hommes îles insectes J'ai l'air l'astre du jour l'atmosphère l'eau l'homme l'Ile-de-France l'Océan lacs Laponie lumière lune madrépores marins ment mer Baltique mers montagnes hydrauliques montagnes hyémales montagnes littorales montagnes solaires monts éoliens mousses muscles nature neiges non-seulement nord nuages nuit oiseaux ours blancs parasol pente Pérou pieds plantes pluies poissons pôles puissances quadrupèdes quelquefois racines réverbère rivages rivières rocher rochers ruisseau sable sein des glaces semblables servent solaires sommets sorte soufflent Soufrière souterrain sphère Spitzberg sur-tout surface tagnes tempêtes tions torridiennes tronc trouve ture vaisseaux vallées vapeurs végétaux volcans zone torride zones glaciales
Popular passages
Page 66 - ... de lumière couvraient ses contours de l'or le plus pur, et divergeaient vers les cieux comme -les rayons d'une gloire ; mais la masse entière resta dans sa demiteinte obscure, et on voyait autour des nuages qui s'élevaient de ses flancs , les lueurs des tonnerres dont on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c'était une terre véritable , située environ à une lieue et demie de nous. Peutêtre était-ce une de ces réverbérations célestes de quelque île très éloignée,...
Page 64 - LORSQUE j'étais en pleine mer , et que je n'avais d'autre spectacle que le ciel et l'eau , je m'amusais quelquefois à dessiner les beaux nuages blancs et gris, semblables à des groupes de montagnes, qui voguaient à la suite les uns des autres sur l'azur des cieux.
Page 426 - ... armées de griffes, avec lesquelles il résiste aux vents dans son repos, la trompe roulée dont il pompe sa nourriture au sein des fleurs ; les antennes , organes exquis du toucher, qui couronnent sa tête ; et le réseau admirable d'yeux dont elle est entourée au nombre de plus de douze mille. Mais ce qui le rend bien supérieur à la rose , il a , outre...
Page 66 - Quoi qu'il en soit, tout cet appareil fantastique de magnificence et de terreur, ces montagnes surmontées de palmiers, ces orages qui grondaient sur leurs sommets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l'arrivée de la nuit, comme les illusions du monde à l'approche de la mort.
Page 426 - ET LE PAPILLON. • LA puissance animale est d'un ordre bien supérieur à la végétale. Le papillon est plus beau et mieux organisé que la rose. Voyez la reine des fleurs, formée de portions sphériques, teinte de la plus * riche des couleurs, contrastée par un feuillage...
Page 23 - ... avale à la fois des groupes entiers de danseurs. Cependant leur fête n'en est pas interrompue. Les coryphées distribuent les postes à ceux qui restent, et tous continuent à danser et à chanter.
Page 67 - Bientôt des étoiles innombrables et d'un éclat éternel brillèrent au sein des ténèbres. Oh ! si le jour n'est lui-même qu'une image de la vie, si les heures rapides de l'aube, du matin, du midi et du soir, représentent les âges, si fugitifs, de l'enfance, de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la nuit, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et de nouveaux mondes ! BERNARDIN DE SAINT-PIERRE.
Page 66 - En effet, dès que l'astre du jour se fut caché derrière lui, quelques uns de ces rayons décomposés éclairèrent les arcades demi-transparentes du pont, d'une couleur ponceau, se reflétèrent dans les vallons et au sommet des rochers, tandis que des torrents de lumière couvraient ses contours de l'or le plus pur, et divergeaient vers les cieux comme -les rayons d'une gloire ; mais la masse entière resta dans sa demiteinte obscure, et on voyait autour des nuages qui s'élevaient de ses flancs...
Page 401 - L'homme, livré dans cette vaste capitale à une infinité de goûts frivoles, ne conserve aucun souvenir de ses semblables dès qu'ils sont morts. Ils n'ont d'autres lieux de sépulture que des fosses profondes, où l'on précipite chaque jour, sans aucune distinction de sexe ni d'âge, les femmes, les enfants, les vieillards, jusqu'à ce qu'elles soient remplies.
Page 337 - Ils les mettaient dans l'eau , dont les différentes hauteurs en saisissaient et dessinaient toutes les coupes avec la plus grande précision. Il n'ya pas de doute que, depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, il n'y ait une infinité de coupes dont aucune ne se ressemble. Elles varieront toutes , si on...