Fables choisies, mises en vers, Volumes 1-2Luzac et van Damme, 1778 |
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Page xviii
... fort : il trou- voit des expédiens heureux , & leur donnoit les meilleurs confeils . C'étoient les feules occafions où l'on peut dire qu'il fortoit de lui - même . Toujours plongé dans quelque médita- tion , où il étoit comme abforbé ...
... fort : il trou- voit des expédiens heureux , & leur donnoit les meilleurs confeils . C'étoient les feules occafions où l'on peut dire qu'il fortoit de lui - même . Toujours plongé dans quelque médita- tion , où il étoit comme abforbé ...
Page xxxiii
... fort à cœur le fuccès de cette affaire , & c'eft le feul trait d'ambition qu'on puiffe remarquer dans le cours de fa vie . Cependant fix mois s'étoient écoulés . céda à Racine , & fut affocié à Defpreaux , après la mort duquel il refta ...
... fort à cœur le fuccès de cette affaire , & c'eft le feul trait d'ambition qu'on puiffe remarquer dans le cours de fa vie . Cependant fix mois s'étoient écoulés . céda à Racine , & fut affocié à Defpreaux , après la mort duquel il refta ...
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... fort en . colere Madame de Sévigné qui , dans une de fes lettres , dit d'un air piqué : je vou- drois faire une fable qui lui fit entendre combien cela eft miférable de forcer fon efprit à fortir de fon genre , & combien la folie de ...
... fort en . colere Madame de Sévigné qui , dans une de fes lettres , dit d'un air piqué : je vou- drois faire une fable qui lui fit entendre combien cela eft miférable de forcer fon efprit à fortir de fon genre , & combien la folie de ...
Page lv
... fort bien appeller l'ame du conte , puisque fans elle il faut néceffairement qu'il languiffe . Cette opi- nion ne fçauroit partir que d'un homme d'ex cellent goût ; je demanderois feulement qu'il en relâchât quelque peu , & qu'il crût ...
... fort bien appeller l'ame du conte , puisque fans elle il faut néceffairement qu'il languiffe . Cette opi- nion ne fçauroit partir que d'un homme d'ex cellent goût ; je demanderois feulement qu'il en relâchât quelque peu , & qu'il crût ...
Page lxiv
... fort foigneufement , donnant ordre à fon fommelier ,, appellé Agathopus , de les lui apporter au fortir du bain . Le hazard voulut qu'E- fope eut affaire dans le logis . Auffi - tôt qu'il y fut entré , Agathopus fe fervit de l'occafion ...
... fort foigneufement , donnant ordre à fon fommelier ,, appellé Agathopus , de les lui apporter au fortir du bain . Le hazard voulut qu'E- fope eut affaire dans le logis . Auffi - tôt qu'il y fut entré , Agathopus fe fervit de l'occafion ...
Contents
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Common terms and phrases
Adieu affez ainfi alloit animal auffi auffi-tôt auroit avanture avoit beau Belette bête Bufte c'eft c'eſt C'étoit caufe ceffe Cérès Cerf chaffe Chat Chien chofe choſe confeil conte d'Efope devoit Dieu Dieux difoit dire dit-il Efope efprit enfans eſt étoient étoit FABLE VIII FABLE X fage faifant faifoit fans fçais fçait fçavoir fecond felon femble femme fens fent feroit fervir feul fœur foin foit fomme fon maître fonge font Fontaine Fortune fous fouvent fuis fuivante fujet fur fon gens grace Grenouilles homme J'ai jour Jupiter l'Aigle l'Ane l'autre l'efprit l'Ours L'un là-deffus laiffe Liévre Lion Loup mainte maniére meffieurs Monfieur mort n'avoit n'eft n'en Oifeau paffer Pantagruel pauvre penfe perfonne peuple Phédre philofophe plaifir plufieurs Plutarque Poëte pouvoit préfente PREMIERE puiffant raifon refte Renard rien s'eft s'en ſes ſon tête tréfor trouve voifin voilà vouloit Xantus
Popular passages
Page 303 - Cultiver pour eux les campagnes; Nous quittons les cités, nous fuyons aux montagnes. Nous laissons nos chères compagnes; Nous ne conversons plus qu'avec des ours affreux, Découragés de mettre au jour des malheureux. Et de peupler pour Rome un pays qu'elle opprime. Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés: Vos préteurs au malheur nous font joindre le crime.
Page 232 - Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins, que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 239 - Il sera dieu : même je veux Qu'il ait en sa main un tonnerre. Tremblez, humains ! faites des vœux : Voilà le maître de la terre.
Page 188 - Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines.
Page 157 - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non non.
Page 48 - L'un vieillard, l'autre enfant, non pas des plus petits, Mais garçon de quinze ans, si j'ai bonne mémoire, Allaient vendre leur âne, un certain jour de foire. Afin qu'il fût plus frais et de meilleur débit, On lui lia les pieds, on vous le suspendit; Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre.
Page 168 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe ; adieu, veau, vache, cochon, couvée.
Page 302 - II ne vous fasse en sa colère Nos esclaves à votre tour. Et pourquoi sommes-nous les vôtres? qu'on me die En quoi vous valez mieux que cent peuples divers?
Page 116 - D'une cité plus grosse que Paris : Elle accoucha d'une souris. Quand je songe à cette fable , Dont le récit est menteur Et le sens est véritable , Je me figure un auteur Qui dit : Je chanterai la guerre Que firent les Titans au maître du tonnerre.
Page 234 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments.