La liberté du théatre en France et à l'etranger: histoire, fonctionnement et discussion de la censure dramatique

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Dujarric, 1902 - Theater - 383 pages

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Popular passages

Page 13 - CAR TEL EST NOTRE PLAISIR : et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre scel à cesdites présentes.
Page 170 - Du zèle de ma loi que sert de vous parer? Par de stériles vœux pensez-vous m'honorer? Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses? Le sang de vos rois crie, et n'est point écouté. Rompez , rompez tout pacte avec l'impiété : Du milieu de mon peuple exterminez les crimes; Et vous viendrez alors m'immoler vos victimes.
Page 11 - Charles, par la grâce de Dieu, Roy de France, sçavoir faisons à tous présens et avenir.
Page 213 - Sénart; des diamants, perles, pierreries, » statues, tableaux, pierres gravées, musées, > bibliothèques et autres monuments des arts; » ainsi que des meubles meublants contenus * dans l'hôtel du Garde-Meuble et les divers » palais et établissements royaux.
Page 118 - Tout théâtre, sur lequel seraient représentées des pièces tendant à dépraver l'esprit public et à réveiller la honteuse superstition de la royauté sera fermé, et les directeurs arrêtés et punis selon la rigueur des lois.
Page 54 - Ciel; avons fait et faisons très expresses inhibitions et défenses à toutes personnes de notre diocèse de représenter, lire ou entendre réciter la susdite comédie, soit publiquement, soit en particulier, sous quelque nom et quelque prétexte que ce soit, et ce sous peine d'excommunication.
Page 109 - Ce sont tous ces jongleurs, patriotes de places, D'un faste de civisme entourant leurs grimaces, Prêcheurs d'égalité, pétris d'ambition; Ces faux adorateurs dont la dévotion N'est qu'un dehors plâtré, n'est qu'une hypocrisie; Ces bons et francs croyants dont l'âme apostasie , Qui, pour faire haïr le plus beau don des cieux, Nous font la liberté sanguinaire comme eux.
Page 169 - XIII (1« juin 1805), à M. Fouché : « II me paraît que le succès de la tragédie des Templiers dirige les esprits sur ce point de l'histoire française. Cela est bien, mais je ne crois pas qu'il faille laisser jouer des pièces dont les sujets seraient pris dans des temps trop près de nous. Je lis dans un journal qu'on veut jouer une tragédie de Henri IV. Cette époque n'est pas assez éloignée pour ne pas réveiller des passions.
Page 212 - ... sans l'autorisation préalable du ministre de l'Intérieur, à Paris, et des préfets, dans les départements...
Page 59 - Je voudrais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Molière ne disent mot de celle de Scaramouche"; à quoi le prince répondit : "La raison de cela, c'est que la comédie de Scaramouche joue le Ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne se soucient point; mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c'est ce qu'ils ne peuvent souffrir.

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