Chef-d'œuvres politiques et litteraires de la fin du dix-huitieme siecle ou Choix des productions les plus piquantes que les lumieres & le ridicule, la philosophie & la gaîté, la raison & la bisarrerie ont fait eclorre dans cette époque intéressante..1788 - France |
Common terms and phrases
affemblées affez affuré ainfi auffi avoient avoit bafe befoin c'eft c'eſt c'étoit Calonne caufe chaffe chofes citoyens claffe cœur confcience confeil confervés confidérations conftitution connoiffances cour-pléniere crife Dieu efpece efprit Elie de Beaumont enfans eſt étoient étoit fagacité fage faifoit falloit fans ceffe fans doute favez fe trouva fecond femble fenfible fens fentiment fera feroit fervi feul fiecle filence fimple fociété foit fomme font fouf fous fouvent fouverain François fuccès fuis fuivant fujets furtout Genevieve gens heureux homme Improvifateurs j'ai jamais jouiffances jufqu'à jufte juftice l'amour l'efprit l'homme laiffe légue loix Louis XIV lumieres magiftrats maniere ment Métromanie Minif Miniftres Moliere monde Monfieur morale n'avoit n'eft nation nature néceffaire obfervations paffer paffion parlemens penfer perfonne peuple philofophie plaifir plaifirs Poëtes pouvoit préfent prefque premiere puiffance puiffe qu'un raifon reconnoiffance refpect refte religion s'eft s'il eft Tartuffe tems tion trifte vertu Voltaire دو
Popular passages
Page 151 - ... pensée. Et cependant à quoi se réduit la vie si on se sert de cette mesure? Sénèque ou Pétrone, soit que vous comptiez par vos plaisirs ou par vos pensées, vous aurez peu vécu ! Quelques jouissances, quelques idées, voilà ce qui fait le grand homme ou l'heureux; et c'est dans une page d'écriture ou dans les bornes d'un jour qu'on peut resserrer la gloire et le bonheur de la plus longue vie. Il n'en est pas ainsi de la sottise et du malheur. Je finis...
Page 137 - Placé entre ces deux infinis, je ne me crois point malheureux; j'admets pour éléments éternels l'espace, la durée, la matière et le mouvement. « Les germes, semés partout, me défendent de croire que la nature ait commencé, ni qu'elle s'épuise jamais. Je vois que le mouvement, en exerçant la matière, lui donne la vie, qui n'est elle-même qu'un mouvement spontané ; je vois que l'exercice de la vie produit le sentiment, et l'exercice du sentiment la pensée, ainsi que l'exercice de la...
Page 37 - France , avec foixante-dix livres Parifis de rente , à condition d'y loger deux pauvres dans chacune , moyennant treize deniers en y entrant , & un denier par femaine. On...
Page 233 - ImpériaU: il n'ya point d'homme que la fortune ne vienne vifiter une fois en la vie; mais lorsqu'elle ne le trouve pas prêt à la recevoir, elle entre par la porte & fort par la fenêtre. „ „ Dans la plupart des auteurs, je vois l'homme qui écrit, dans Montagne l'homme qui penfe. „ „ Je n'aime pas les petits honneurs. On ne favoit pas auparavant ce que vous méritiez; mais ils vous fixent & décident au jufte ce qui eft fait pour vous. „ „ L'on aime mieux fes petits-enfans que fes...
Page 104 - Joli tout entier, sera arrivé à sa fin pour « n'être plus qu'un amas de ruines. « Pour moi, après tant de recherches « actives, il ne me reste de bien réel que « la satisfaction d'avoir passé ma vie dans...
Page 79 - Le premier jour du mois de mai! Je vous vis, et je vous aimai. Si ce dessein vous plut , Sylvie, Le premier jour du mois de mai Fut le plus beau jour de ma vie.
Page 102 - ... est la meilleure excuse que je puisse donner du peu de progrès que j'ai fait dans votre langue charmante. La curiosité me fit écouter les propos de ces petites créatures ; mais la vivacité propre à leur nation les faisant parler trois ou quatre à-lafois, je ne pus tirer presque rien de leurs discours.
Page 64 - ... traduction angloise de l'Ouvrage de Cornaro lui tomba entre les mains; il fut si frappé de cette lecture qu'il se détermina sur le champ à suivre cet exemple d'aussi près qu'il pourroit; il régla sa nourriture à une livre de farine délayée avec du lait & quelques jaunes d'œufs, dont il se faisoit un pudding; il ne but que de l'eau.
Page 129 - ... l'humanité; cependant la nature l'abandonnoit, il n'y avoit plus que l'amour qui le foutînt ; il tourne fa vue fur la hauteur de la colline, elle eft bien élevée,, lui dit fon amante déjà confternés & remplie de frayeur!
Page 64 - Ce Philosophe m'a dit avoir vu à Londres, chez M. Pringle, un Meunier du Comté d'Essex, dont l'histoire avoit excité leur curiosité, & auquel ils firent subir une sorte d'examen dont voici le résultat. Cet homme avoit été très grand mangeur, surtout de grosses viandes, telles que le bœuf & le porc ; vers l'âge de cinquante ans il étoit devenu extrêmement gros, lâche au travail, marchant difficilement, presque continuellement enrhumé, ne pouvant supporter aucune fatigue & dans un état...