Le Chevalier au cygne et Godefroid de Bouillon: poëme historique, Volume 2

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Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas baron de Reiffenberg, Adolphe Borgnet
M. Hayez, imprimeur, 1848 - Crusades
 

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Popular passages

Page 20 - Élals sont iiicertaius. paternelles ne l'entraînèrent à la mollesse, ni la puissance de ses parens ne l'induisit dans l'orgueil. Dès son adolescence il surpassait les jeunes gens par son adresse dans le maniement des armes , les vieillards par la gravité de ses mœurs, donnant tantôt aux uns, tantôt aux autres, de nouveaux exemples de vertu. Dès cette époque, observateur assidu des préceptes de Dieu, il s'appliquait avec le plus grand soin à recueillir tout ce qu'il apprenait, et à mettre...
Page lxx - Mineure, et tout le pays depuis Damas et la côte de la mer jusqu'à Jérusalem et jusqu'à l'Arabie , s'étaient mis en mouvement pour attaquer les chrétiens.
Page lv - Sire, dist Robins, vos dites voir ; car il en est bien tans., — , Robin, dist li chevaliers, puis ke tu es si tangres ke ma fille fust mariée, elle sera asés tosmariée, se tu t'i acordes., — ,Ciertes, sire, dist Robins, je m'i acorderai volentiers., — , Le me creantes-tu ensi?
Page clxxvi - ... des Druses, et qui s'était infatuée de leurs idées, avait, comme l'on sait, dans sa cour un cheval tout préparé pour le Mahdi, qui est ce même personnage apocalyptique, et qu'elle espérait accompagner dans son triomphe. On sait que ce vœu a été déçu. Cependant le cheval futur du Mahdi, qui porte sur le dos une selle naturelle formée par des replis de la peau, existe encore et a été racheté par un des cheiks druses. Avons-nous le droit de voir dans tout cela des folies ? Au fond,...
Page lxviii - MOli, i". mage. Moi, si je meurs, personne au monde ne me pleurera. Je monterai, beau sire, et à la grâce de Dieu ! » Le comte Robert le regarde, le prend dans ses bras, le hisse sur l'échelle et fait un signe de croix.
Page lxv - Ils recevaient une solde de la caisse générale des croisés , et , dès qu'ils étaient en état d'acheter des armes et des habits, leur roi les reniait pour ses sujets et les faisait entrer dans un corps de l'armée. Cette mesure, en arrachant les vagabonds à une oisiveté dangereuse, en fit d'utiles auxiliaires. Comme ils étaient accusés de violer les tombeaux et de se nourrir de chair humaine , ils inspiraient une grande horreur aux infidèles , et leur seul aspect mettait en fuite les défenseurs...
Page ci - En effet il ne s'agit de rien moins que d'un duel avec le diable ; car, pour le poè'te, le serpent et Satanas, c'est tout un '. Aussi le chevalier succombe-t-il dans son entreprise à laquelle l'ont décidé des motifs trop mondains. Le serpent l'engloutit dans sa grand gueule béante. Il a beau se réclamer de Dieu à ses derniers moments. Ses cris se perdent dans l'air et vont seulement annoncer son Irépas à son frère Baudoin.
Page lxv - Les mendiants mêmes et les vagabonds, dont la multitude enfantait le désordre et multipliait les périls de la guerre, furent alors employés aux travaux du siége, et servirent sous les ordres d'un capitaine qui prenait le titre de roi truand, ou roi des gueux. Ils recevaient une solde de la caisse générale des croisés, et, dès qu'ils étaient en état d'acheter des armes et des habits, leur roi les reniait pour ses sujets et les faisait entrer dans un corps de l'armée. Cette mesure , en...
Page lxx - ... id quod pendebat. Parum panis comedebat, sed quartam partem arietis, aut gallinas duas, aut anserem unum, aut spatulam porcinam, aut pavonem, aut leporem integrum, una vice edebat. Modicum vini aqua limphati sobrie bibebat. Tantae erat fortitudinis , quod militem armatum super equum sedentem a vertice capitis usque ad bases , simul cum equo, uno ictu propria spatha secabat. Quatuor etiam ferraturas equorum simul manibus facile extendebat. Militem armatum stantem super palmam suam a terra usqiK...

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