Revue d'Aquitaine: journal historique de Guienne, Gascogne, Béarn, Navarre, etc, Volume 12

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1868
 

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Popular passages

Page 211 - Mauvoisin se fussent assez tenus , car le chastel n'est pas prenable, si ce n'est par long siège ; mais il leur avint que on leur tollit d'une part l'eau d'un puits qui sied au dehors du chastel, et les citernes que ils...
Page 229 - Cange, dont toute la terre connaît l'énidition, disait Leibnitz, Du Cange, dans une préface aux Établissements de Saint-Louis, à la suite de Joinville, proposait de publier les textes primitifs de nos lois, et de les réunir dans un vaste recueil, travail qui, suivant ses expressions, serait si utile au public et à ceux qui font profession de la jurisprudence française. — L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, eu donnant un puissant élan à l'étude des antiquités nationales,...
Page 279 - ... comte Derby vouloit qu'ils se rendissent simplement; et ils ne l'eussent jamais fait. Toute voies, accordé fut que ceux de la ville de Lille se mettroient en l'obéissance du roi d'Angleterre; et de ce envoyèrent eux douze de leurs bourgeois en la cité de Bordeaux, en nom de créant ^; et sur ce les chevaliers et écuyers François qui là étoient pouvoient partir et aller quelque part qu'ils vouloient.
Page 350 - ... par la porte, qui est Jésus-Christ, il ne sera pas votre pasteur. Dénué du pouvoir d'enseigner, d'administrer les choses saintes, de perpétuer la hiérarchie, tous les actes de son ministère, frappés de nullité, ne produiront que des fruits de mort.
Page 279 - Montagrée (Montagrier): si le prit aussi d'assaut, et le chevalier qui dedans étoit, et l'envoya tenir prison à Bordeaux. Et ne cessèrent les Anglois de chevaucher tant qu'ils vinrent devant Lille, la souveraine ville du comte, dont messire Philippe de Dyon et messire Arnoul de Dyon ^ étoient capitaines. Quand le comte Derby et ses gens furent venus devant Lille, ils l'environnèrent et regardèrent qu'elle étoit bien prenable: si firent traire (aller) leurs archers avant et approcher jusques...
Page 412 - ... et auquel nous avons fait apposer le sceau de nos armes... ... Fait à notre quartier général de Feistitz, le 11 mars 1801 (7).
Page 231 - SaintSavin , en 1316 , nous voyons que les voisins et voisines de Cauterets (bésis et bésies de Cautarès] furent assemblés sous le porche de l'église, pour savoir s'ils voulaient accepter de l'abbé un autre emplacement pour la ville et le bourg , moyennant certaines redevances féodales. Les susdits voisins et voisines, porte l'acte, ensemble et individuellement, présents et consentant, n'étant ni trompés, ni séduits, ni...
Page 331 - ... tant celle journée, que il vint à Lieborne, où li contes Derbi se tenoit, qui fu moult esmervilliés de sa venue, et pensoit bien que il i avoit nouvelles. Le capitainne de Pellagrue li recorda de point en point toutes les avenues, et comment elles avoient aie, et des trois chevaliers que on avoit laissiet en Auberoce, qui n'estoient pas bien à lor aise, etc., etc. » Je ne sache pas qu'il y ait, dans l'histoire sérieuse, un exemple plus évident d'absence de bon sens, de la part d'hommes...
Page 231 - ... vieux usages populaires. Ces usages, dans chaque contrée, offrent un caractère spécial, et chaque pays les marque de son cachet; ainsi, dans les Pyrénées, j'ai cru y trouver un parfum des douces vallées où la vie s'écoule obscure et paisible, un souffle de l'air pur des hautes montagnes, où l'homme, dans les sereines solitudes, garde plus de liberté et de fierté. » On n'attend pas de moi, sans doute, que j'analyse un volume où sont tour à tour traitées, pour ainsi dire, mille questions...
Page 524 - Le récipiendaire pouvait croire qu'au delà du christianisme vulgaire, l'ordre allait lui révéler une religion plus haute, lui ouvrir un sanctuaire derrière le sanctuaire. Ce nom du Temple n'était pas sacré pour les seuls chrétiens. S'il exprimait pour eux le Saint-Sépulcre, il rappelait aux juifs, aux musulmans, le temple de Salomon l.

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