Histoire financière de la France, depuis l'origine de la monarchie jusqu'a la fin de 1786. Avec un tableau g"en"eral des anciennes impositions et un état des recettes et des dépenses du trésor royal à la mème époque, Volume 2

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Page 302 - L'académicien qui était alors directeur, continue Charles Perrault, alla, suivi de toute la compagnie en corps , haranguer le roi à SaintGermain , à la suite du parlement , de la chambre des comptes et de la cour des aides.
Page 190 - ... de notre cœur, et nous nous occupons déjà des moyens de les réduire à des bornes convenables. De tels sacrifices ne nous coûteront rien dès qu'ils pourront tourner au soulagement de nos sujets ; leur bonheur fera notre gloire , et le bien que nous pourrons leur faire sera la plus douce récompense de nos soins et de nos travaux.
Page 38 - comme la source des plus grands maux. » Ne faites donc jamais la guerre que pour » vous défendre , ou pour défendre vos » alliés. Je vous avoue que, de ce côté-là, » je ne vous ai pas donné de bons exem» pies : mais aussi c'est la partie de ma vie » et de mon gouvernement dont je me re
Page 38 - ... ment la guerre , comme la source des plus grands « maux. Ne faites donc jamais la guerre que pour vous « défendre , ou pour défendre vos alliés. Je vous avoue « que de ce côté-là je ne vous ai pas donné de bons * exemples. Ne m'imitez pas : c'est la partie de ma vie « et de mon gouvernement dont je me repens davan- J7l5.
Page 253 - Paris, ces forteresses de mauvais goût à l'usage des gens de l'octroi, et dont la folle que pécuniaires, non compris une forte partie de droits et de devoirs féodaux, dont l'évaluation serait impossible. Dans cette masse de tributs équivalente à plus d'un milliard deux cents millions de francs, à peine cinq cent dix millions de livres étaient livrées au nom du roi... Il ne restait pas deux cents millions à l'État.
Page 13 - ... particuliers, en proportion de leurs facultés. On divisa tous les contribuables en vingt-deux classes : la première, qui commençait par l'héritier de la couronne, était taxée à 10,000 livres, la seconde à 1,500 livres, et ainsi des autres jusqu'à la dernière, dont la taxe devait être de vingt sous, que l'on réduisit même à dix. Les roturiers dont les cotes à la taille étaient moindres de quarante sous, les religieux mendiants et les pauvres, étaient seuls exceptés 2. » La capitation...
Page 254 - Il ne restait pas deux cents millions à l'État. Ce faible reliquat de tant de tributs, déjà bien inférieur aux dépenses de la couronne et du gouvernement, disparaissait, pour les trois quarts, sous la forme des acquits au comptant, qui absorbaient cent trente-six et jusqu'à cent quarante-cinq millions chaque année.
Page 240 - Calonne qu'il faudrait en accuser. Il voulait plaire à la cour en répandant l'argent à pleines mains ; il encouragea le roi , la reine et les princes à ne se gêner sur aucun de leurs goûts , assurant que le luxe était la source de la prospérité des États ; il appelait la prodigalité une large économie : enfin il voulait être en tout un ministre facile et complaisant, pour se mettre en contraste avec l'austérité de M. Necker ; mais , si M. Necker était plus vertueux , il est également...
Page 190 - Pour remplir ces trois points, il n'ya qu'un moyen. C'est de réduire la dépense au-dessous de la recette, et assez au-dessous pour pouvoir économiser chaque année une vingtaine de millions, afin de rembourser les dettes anciennes.
Page 167 - ... sont pénétrés de la douleur la plus profonde, que la dispersion des membres de votre parlement annonce l'anéantissement des formes les plus anciennes, que toute nouveauté est dangereuse, que l'interversion des...

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