Histoire universelle des théâtres de toutes les nations, depuis Thespis jusau'à nos jours: Jeux des aniciens. Origine de la tragédie. Théâtre des GrecsLes auteurs, la veuve Duchesne, 1779 - Drama |
Common terms and phrases
affez affure ainfi Ajax Antigone Apollon Argos Athènes Athéniens athlètes Atrides auffi avaient avons Bachus c'eft c'eſt c'eſt-à-dire caufe chants chars Chœur chofes Clytemnestre combat compofa confacré courfe couronnes courſe Créon d'Edipe Danfe Déeffe deftin Déjanire Dieux différens difputer difque dipe Edipe Efchyle enfans enfuite eſpèce eſt Euménides Euripide facré facrifices fang fans fe célébraient fe faifaient fecond fecours felon fentir fept fervir Fêtes feul filence filles foit fon fils fon père fonge font fous fouvent fpectacle fpectateurs ftatues fuivant fujet Grecs Hercule Ifmène Ifthmiques infpirer inftituées jeux Néméens jeux Olympiques jufqu'à Jupiter l'Oracle Lacédémoniens laiffe Laïus lefquels loix lorfque maifon mort Mufique n'eft néceffaire Néoptolème Olympiade paffer Panathénées Paufanias perfonne peuple Philoctète Pièces plufieurs Poète Polynice préfent prefque Prométhée pugilat refpect refte remporté repréfentaient Romains s'eft ſes ſon Sophocle temple tems Théâtre Thébains Thèbes Théfée tombeau Tragédie Troye ufage Ulyffe vainqueur victoire دو
Popular passages
Page 173 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 348 - OEta; ces dépouilles seront mises sur mon tombeau comme un monument de la victoire due à mes flèches. Et toi, ô fils d'Achille! je te déclare que tu ne peux vaincre sans Philoctète, ni Philoctète sans toi.
Page 281 - ... ce bras dont les efforts ont tiré Cerbère des enfers, ce bras qui a mis en pièces le dragon dépositaire des fruits d'or , ce bras enfin qui s'est signalé par des exploits innombrables , et que nul mortel n'a pu désarmer. Le reconnaissez-vous...
Page 292 - ... un autre hymen , fource de tant d'horreurs. Elle arrofe de fes larmes cette couche où elle eut des époux de fon époux, & des enfans de fes enfans : enfin elle meurt ; & j'ignorois alors comment : car , tandis qu'elle expire , (Edipe furvient en pouffant d'effroyables gémiflèmens.
Page 300 - Oui, tu seras un jour, chez la race nouvelle, De l'amour filial le plus parfait modèle. Tant qu'il existera des pères malheureux, Ton nom consolateur sera sacré pour eux ; II peindra la vertu , la pitié douce et tendre : Jamais sans tressaillir ils ne pourront l'entendre.
Page 292 - Tes fureurs. Mais quelque noire divinité , fans doute, l'a conduit à l'appartement de la reine ; il jette un horrible cri; &, comme s'il eût été enlevé par une furie , il fe précipite fur les portes : elles fe brifent fous fes efforts. Il entre , il court vers le lit nuptial. Là , nous voyons la reine fufpendue au lien fatal qui avoit terminé fes jours.
Page 344 - O rivages! ô promontoires de cette île! ô bêtes farouches! ô rochers escarpés! c'est à vous que je me plains; car je n'ai que vous à qui je puisse me plaindre : vous êtes accoutumés à mes gémissements. Faut-il que je sois trahi par le fils d'Achille?
Page 313 - Toi , va-t'en , scélérat, ou plutôt reste encore, Pour emporter les vœux d'un vieillard qui t'abhorre. Je rends grace à ces mains , qui , dans mon désespoir, M'ont d'avance affranchi de l'horreur de te voir. Vers Thèbes sur tes pas ton camp se précipite : J'attache à tes drapeaux l'épouvante et la fuite.
Page 312 - Telles font les imprécations * dont je vous ai chargés, & dont je vous accable encore aujourd'hui. Oui , Furies, j'implore votre bras vengeur pour apprendre à des fils dénaturés quel eft le prix de l'humanité foulée aux pieds à l'égard d'un père malheureux, dont les filles feules ont refpedté la mifere.
Page 280 - Eurysthée ne m'ont été si funestes que la fille d'OEneus; c'est elle qui m'a enveloppé de cette robe fatale comme d'un filet tissu par les mains des furies ; voile affreux, prison horrible ! il s'attache à mon corps ; il me dévore les entrailles ; il pénètre jusque dans mes veines ; njon sang noir bouillonne et se consume ; mon corps , brûlé par un feu invisible , n'est plus qu'un fantôme!