Oeuvres de Molière, avec des notes de divers commentateursLefèvre, 1833 - 701 pages |
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Page vi
... jour de la comédie , son père lui demanda pourquoi il étoit si mélancolique depuis quelque | temps . Le petit Poquelin ne put tenir contre l'envie qu'il avoit de déclarer ses sent : ents à son père ; il lui avoua franchement qu'il ne ...
... jour de la comédie , son père lui demanda pourquoi il étoit si mélancolique depuis quelque | temps . Le petit Poquelin ne put tenir contre l'envie qu'il avoit de déclarer ses sent : ents à son père ; il lui avoua franchement qu'il ne ...
Page viii
... jour qu'Ar- mande Béjart ( femme de Molière ) étoit la sœur et non la fille de cette Madeleine Béjart que Raymond , seigneur de Modène , épousa secrètement . Cette découverte précieuse est due à M. Beffara qui a publié l'acte de mariage ...
... jour qu'Ar- mande Béjart ( femme de Molière ) étoit la sœur et non la fille de cette Madeleine Béjart que Raymond , seigneur de Modène , épousa secrètement . Cette découverte précieuse est due à M. Beffara qui a publié l'acte de mariage ...
Page ix
... jours ont six ducats , » La musique et la comédie ; » A cette table bien garnie . » Parmi les plus friants museats , C ... jour de comédie . Tout cela lui auroit manqué chez M. le prince de Conti ' . Après quatre ou cinq années de succès ...
... jours ont six ducats , » La musique et la comédie ; » A cette table bien garnie . » Parmi les plus friants museats , C ... jour de comédie . Tout cela lui auroit manqué chez M. le prince de Conti ' . Après quatre ou cinq années de succès ...
Page x
... jour suivant on fut obligé de la mettre au double , à cause de la foule incroyable qui y avoit été le premier jour 2 . Les Précieuses furent jouées pendant quatre mois de suite . M. Ménage , qui étoit à la première représentation de ...
... jour suivant on fut obligé de la mettre au double , à cause de la foule incroyable qui y avoit été le premier jour 2 . Les Précieuses furent jouées pendant quatre mois de suite . M. Ménage , qui étoit à la première représentation de ...
Page xii
... jour au second acte de la co- médie . L'auteur d'une Vie de Molière , écrite en 1724 , dit que le duc de La Feuillade , outré de se voir traduit sur la scène dans la Critique de l'École des Femmes , « s'avisa d'une vengeance » indigne d ...
... jour au second acte de la co- médie . L'auteur d'une Vie de Molière , écrite en 1724 , dit que le duc de La Feuillade , outré de se voir traduit sur la scène dans la Critique de l'École des Femmes , « s'avisa d'une vengeance » indigne d ...
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Common terms and phrases
ADRASTE AGNÈS ALCESTE ALCMÈNE Allons amant amour AMPHITRYON ANGÉLIQUE ARGAN ARISTE ARNOLPHE ASCAGNE assez avez avoit beau BÉLISE belle CÉLIMÈNE charmes chose CHRYSALE ciel CLAUDINE CLEANTE CLÉONTE CLITANDRE CLITIDAS cœur comédie COMTESSE COVIELLE dansants déja Dieu dire DON GARCIE DON JUAN DON PÈDRE DORANTE DORINE doux ÉLISE ELMIRE ELVIRE ENTRÉE DE BALLET ÉRASTE ÉRIPHILE Est-ce êtes étoit femme fille FROSINE gens GEORGE DANDIN GÉRONTE grace GROS-RENÉ HARPAGON homme j'ai j'en l'amour LÉANDRE LÉLIE LISETTE LUBIN LUCILE m'en MADAME JOURDAIN MADELON MADEMOISELLE DE BRIE MADEMOISELLE DU PARC MAÎTRE JACQUES mariage MASCARILLE Molière monde MONSIEUR DE POURCEAUGNAC MONSIEUR DE SOTENVILLE MORON MYRTIL ORGON ORONTE parler paroître père personne PHILAMINTE PHILINTE PRINCESSE PSYCHÉ raison rien sais sauroit SBRIGANI SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII seigneur seroit SGANARELLE soins sort SOSIE SOSTRATE souffrir TARTUFFE TOINETTE TRISSOTIN trouve TRUFALDIN URANIE vais VALÈRE veut veux vœux voilà vois voudrois voulez-vous yeux
Popular passages
Page 184 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 529 - JOURDAIN Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.
Page 282 - Oui : je vois ces défauts, dont votre âme murmure, Comme vices unis à l'humaine nature ; Et mon esprit enfin n'est pas plus offensé De voir un homme fourbe, injuste, intéressé, Que de voir des vautours affamés de carnage, Des singes malfaisants, et des loups pleins de rage.
Page 288 - C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, Qui vous jette, en passant, un coup d'œil égaré, Et sans aucune affaire, est toujours affairé. Tout ce qu'il vous débite, en grimaces abonde; A force de façons, il assomme le monde, Sans cesse il a tout bas pour rompre l'entretien Un secret à vous dire, et ce secret n'est rien; De la moindre vétille il fait une merveille, Et jusques au bonjour, il dit tout à l'oreille.
Page 281 - PHILINTE. Vous voulez un grand mal à la nature humaine. ALCESTE. Oui, j'ai conçu pour elle une effroyable haine. PHILINTE. Tons les pauvres mortels , sans nulle exception , Seront enveloppés dans cette aversion. Encore en est-il bien, dans le siècle où nous sommes. . . ALCESTE. Non, elle est générale, et je hais tous les hommes, Les uns, parce qu'ils sont méchants et malfaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants, Et n'avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit...
Page 376 - Le Ciel défend, de vrai, certains contentements ; Mais on trouve avec lui des accommodements*. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention '. De ces secrets, Madame, on saura vous instruire; Vous n'avez seulement qu'à vous laisser conduire.
Page 185 - MOquons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le goût du public, et ne consultons dans une comédie que l'effet qu'elle fait sur nous. Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir.
Page 184 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins, et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde.
Page 629 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante ; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 627 - Quand sur une personne on prétend se régler, C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler '; Et ce n'est point du tout la prendre pour modèle, Ma sœur, que de tousser et de cracher comme elle.