La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Calmann Lévy, 1876 - Fables |
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... n'était ambre , il n'était fleur Qui ne fût ail au prix . Sa sotte flatterie Eut un mauvais succès et fut encor punie 2 . Le vrai maître des flatteurs est le renard ; il ne flatte 1 Liv . III , f . XIV . Liv . VII , f . VII . jamais que ...
... n'était ambre , il n'était fleur Qui ne fût ail au prix . Sa sotte flatterie Eut un mauvais succès et fut encor punie 2 . Le vrai maître des flatteurs est le renard ; il ne flatte 1 Liv . III , f . XIV . Liv . VII , f . VII . jamais que ...
Page 8
... n'était pas la première fois , aussi bien , que la Fon- taine chantait l'amitié et qu'il lui attribuait avec raison toutes les douceurs et même quelques - unes des inquié- tudes de l'amour : Deux vrais amis vivaient au Monomotapa ; L'un ...
... n'était pas la première fois , aussi bien , que la Fon- taine chantait l'amitié et qu'il lui attribuait avec raison toutes les douceurs et même quelques - unes des inquié- tudes de l'amour : Deux vrais amis vivaient au Monomotapa ; L'un ...
Page 27
... n'était pas séant à des chevaliers et à des gentilshommes de parler tandis que l'on chantait la messe des morts . Ils me commencèrent à rire et me dirent qu'ils causaient à qui se remarierait la femme du sire de Landricourt . Je les ...
... n'était pas séant à des chevaliers et à des gentilshommes de parler tandis que l'on chantait la messe des morts . Ils me commencèrent à rire et me dirent qu'ils causaient à qui se remarierait la femme du sire de Landricourt . Je les ...
Page 31
... n'était point connu . C'était dans le Liban , il est vrai ; et vous , c'est partout . Il n'y a qu'une différence du plus au moins , La Fontaine a mis en scène , de la façon la plus pi- quante , ces échecs de la vanité dans sa fable de l ...
... n'était point connu . C'était dans le Liban , il est vrai ; et vous , c'est partout . Il n'y a qu'une différence du plus au moins , La Fontaine a mis en scène , de la façon la plus pi- quante , ces échecs de la vanité dans sa fable de l ...
Page 46
... n'était rien , et le voilà ministrel ne le va- lons - nous pas ? Et celui - ci Il est arrivé à Paris en sabots , et le voilà quatre ou cinq fois millionnaire ! Ne le valons - nous pas ? - Et ce grand poëte que j'ai connu commis dans un ...
... n'était rien , et le voilà ministrel ne le va- lons - nous pas ? Et celui - ci Il est arrivé à Paris en sabots , et le voilà quatre ou cinq fois millionnaire ! Ne le valons - nous pas ? - Et ce grand poëte que j'ai connu commis dans un ...
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Popular passages
Page 77 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 77 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
Page 77 - Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi...
Page 139 - Encor si la saison s'avançait davantage ! Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? Un corbeau Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. "Hélas, dirai-je, il pleut ; Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte, et le reste ?" » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur ; Mais le désir de voir et l'humeur inquiète L'emportèrent enfin.
Page 140 - L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuîrai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai ; J'étais là ; telle chose m'avint : Vous y croirez être vous-même.
Page 113 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 82 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines.
Page 82 - Que gagnez-vous par an? — Par an! ma foi, monsieur, Dit avec un ton de rieur Le gaillard savetier, ce n'est point ma manière De compter de la sorte; et je n'entasse guère Un jour sur l'autre: il suffit qu'à la fin J'attrape le bout de l'année; Chaque jour amène son pain.
Page 59 - Vous vous fiez à l'ordre actuel de la société , sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables , et qu'il vous est impossible de prévoir ni de prévenir celle qui peut regarder vos enfants. Le grand devient petit , le riche devient pauvre, le monarque devient sujet : les coups du sort sont-ils si rares que vous puissiez compter d'en être exempt? Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions...
Page 438 - DE ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu? Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien.