La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Calmann Lévy, 1876 - Fables |
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... disait à celui - ci un de ses amis qu'il rencontrait à Rome , au retour de son gouver- nement de Cilicie ; d'où revenez - vous donc ? Com- ment ne savez - vous pas que j'étais préteur en Cilicie ? -Non , par Hercule ! » Ce que c'est que ...
... disait à celui - ci un de ses amis qu'il rencontrait à Rome , au retour de son gouver- nement de Cilicie ; d'où revenez - vous donc ? Com- ment ne savez - vous pas que j'étais préteur en Cilicie ? -Non , par Hercule ! » Ce que c'est que ...
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... disait - il , plus ou moins importants ! Mais qu'admirez - vous tant en lui , vous autres hommes ? Serait - ce ce grand corps qui fait peur aux enfants ? Nous ne nous prisons pas , tout petits que nous sommes , D'un grain moins que les ...
... disait - il , plus ou moins importants ! Mais qu'admirez - vous tant en lui , vous autres hommes ? Serait - ce ce grand corps qui fait peur aux enfants ? Nous ne nous prisons pas , tout petits que nous sommes , D'un grain moins que les ...
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... disait - il souvent Au savant , Vous vous croyez considérable ; Mais , dites - moi , tenez - vous table ? Que sert à vos pareils de lire incessamment ? Ils sont toujours logés à la troisième chambre , Vêtus au mois de juin comme au mois ...
... disait - il souvent Au savant , Vous vous croyez considérable ; Mais , dites - moi , tenez - vous table ? Que sert à vos pareils de lire incessamment ? Ils sont toujours logés à la troisième chambre , Vêtus au mois de juin comme au mois ...
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... disait un de mes auditeurs après avoir entendu la fable du Marchand , du Gentilhomme , du Pâtre et du Fils d'un roi . Il avait raison . Oui , au premier coup d'œil , la Fontaine est un grand révolutionnaire , et de la pire espèce ...
... disait un de mes auditeurs après avoir entendu la fable du Marchand , du Gentilhomme , du Pâtre et du Fils d'un roi . Il avait raison . Oui , au premier coup d'œil , la Fontaine est un grand révolutionnaire , et de la pire espèce ...
Page 75
... disait « que jamais je ne marchandasse de la peau de l'ours , << jusqu'à ce que la bête fût morte . » << Et avec cette fable l'empereur paya notre roi , sans faire autre réponse à son , homme , sinon en DE LA CENSURE DE LA SOCIÉTÉ . 75.
... disait « que jamais je ne marchandasse de la peau de l'ours , << jusqu'à ce que la bête fût morte . » << Et avec cette fable l'empereur paya notre roi , sans faire autre réponse à son , homme , sinon en DE LA CENSURE DE LA SOCIÉTÉ . 75.
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Popular passages
Page 77 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats.
Page 77 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
Page 77 - Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi...
Page 139 - Encor si la saison s'avançait davantage ! Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? Un corbeau Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. "Hélas, dirai-je, il pleut ; Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte, et le reste ?" » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur ; Mais le désir de voir et l'humeur inquiète L'emportèrent enfin.
Page 140 - L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuîrai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai ; J'étais là ; telle chose m'avint : Vous y croirez être vous-même.
Page 113 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 82 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines.
Page 82 - Que gagnez-vous par an? — Par an! ma foi, monsieur, Dit avec un ton de rieur Le gaillard savetier, ce n'est point ma manière De compter de la sorte; et je n'entasse guère Un jour sur l'autre: il suffit qu'à la fin J'attrape le bout de l'année; Chaque jour amène son pain.
Page 59 - Vous vous fiez à l'ordre actuel de la société , sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables , et qu'il vous est impossible de prévoir ni de prévenir celle qui peut regarder vos enfants. Le grand devient petit , le riche devient pauvre, le monarque devient sujet : les coups du sort sont-ils si rares que vous puissiez compter d'en être exempt? Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions...
Page 438 - DE ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu? Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien.