Poësies mêlées ; Poemes ; Fragmens du songe de VauxJean-Luc Nyon, 1729 |
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Page 30
... Seigneur , & voici comme , Quand ils font bons , en ce cas tout prud'homme Les prend au poids au lieu de les compter ; Sont - ils méchans , tant moindre en eft la fomme , Et tant plus - tôt on s'en doit contenter . XVII . Ode pour la ...
... Seigneur , & voici comme , Quand ils font bons , en ce cas tout prud'homme Les prend au poids au lieu de les compter ; Sont - ils méchans , tant moindre en eft la fomme , Et tant plus - tôt on s'en doit contenter . XVII . Ode pour la ...
Page 34
... Le Roi , l'Etat , votre Patrie , Partagent toute votre vie ; Rien n'eft pour vous , tout oft pour eux . Bon Dieu ! que l'on eft malheureux Quand on eft fi grand perfonnage ! > Seigneur , vous êtes bon & fage , Et je 34 POËSIES.
... Le Roi , l'Etat , votre Patrie , Partagent toute votre vie ; Rien n'eft pour vous , tout oft pour eux . Bon Dieu ! que l'on eft malheureux Quand on eft fi grand perfonnage ! > Seigneur , vous êtes bon & fage , Et je 34 POËSIES.
Page 35
... Je ne ferai pas importun . Je prendrai votre heure & la mienne . Si je vois qu'on vous entretienne , J'attendrai fort paisiblement J . En ce fuperbe appartement , Où l'on a fait d'étrange Cij MELEE S. 35 Seigneur, vous êtes bon & fage, ...
... Je ne ferai pas importun . Je prendrai votre heure & la mienne . Si je vois qu'on vous entretienne , J'attendrai fort paisiblement J . En ce fuperbe appartement , Où l'on a fait d'étrange Cij MELEE S. 35 Seigneur, vous êtes bon & fage, ...
Page 37
... Seigneur , pour qui travaille Le temps qui peut tout confumer , Vous , que s'efforce de charmer L'Antiquité qu'on idolâtre , Pour qui le Dieu de Cléopatre Sous nos murs enfin abordé , Vient de Memphis à Saint - Mandé : Puiffiez - vous ...
... Seigneur , pour qui travaille Le temps qui peut tout confumer , Vous , que s'efforce de charmer L'Antiquité qu'on idolâtre , Pour qui le Dieu de Cléopatre Sous nos murs enfin abordé , Vient de Memphis à Saint - Mandé : Puiffiez - vous ...
Page 48
... Seigneur , humblement vous fupplic ; Difant , qu'après le pénultiéme Esté L'Hiver furyint avec grande furie , Monceaux de neige , & gros randons de pluies Dont maint ruiffeau croiffant fubitement , Traita nos ponts bien peu ...
... Seigneur , humblement vous fupplic ; Difant , qu'après le pénultiéme Esté L'Hiver furyint avec grande furie , Monceaux de neige , & gros randons de pluies Dont maint ruiffeau croiffant fubitement , Traita nos ponts bien peu ...
Common terms and phrases
affez ainfi amans Amant amour Amynte Apollon appas aprés auffi auffi-tôt auroit avanture avoit beautez beaux yeux befoin Belle bouche bois bruit c'eft C'eſt c'étoit caufe cauſe ceffe charmes chofe choſe Ciel Cieux Cigne Climene Cloris cœur confeils CONTI Crantor cruelle Cythere deffein Deftins déja Dieu Dieux difcours doux efprits eſt étoit fage faint falut fang fans favez favoir fecret féjour femble fens fent feroit fervir feul filence fimple foins foit fonge font Fontaine fouffrir foûpirs fous fouvent fuis fuivi fuivre fujet gloire grace Héros hymen j'ai j'en jour jufte Jupiter l'ame l'Amour l'efprit l'Olimpe laiffe lieux loix loüer Madame maint Malc matiere MELEE Monftre Mufes n'eft n'eſt neuf Sœurs Oronte paffer Paphos peine penfer perfonne Philisbourg plaifir plaifirs pleurs préfent premiere Prince puiffe raifon refte rien s'eft ſes ſon Télamon toûjours tréfors trifte Vaux Vénus vœux vûë Zéphirs
Popular passages
Page 51 - Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la cour on ne trouve ces biens.
Page 52 - C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie : Dès qu'il put se venger, il en perdit l'envie.
Page 242 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
Page 142 - J'en use d'autre sorte; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j'ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage. Mon imitation n'est point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit plein chez eux d'excellence Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux qu'il n'ait rien d'affecté, Tâchant de rendre mien cet air. d'antiquité.
Page 142 - Ces discours sont fort beaux, mais fort souvent frivoles, Je ne vois point l'effet répondre à ces paroles; Et, faute d'admirer les Grecs et les Romains, On s'égare en voulant tenir d'autres chemins. Quelques imitateurs, sot bétail, je l'avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue.
Page 191 - Mon amour n'a donc pu te faire aimer la vie! Tu me quittes, cruel! Au moins ouvre les yeux, Montre-toi plus sensible à mes tristes adieux ; Vois de quelles douleurs ton amante est atteinte ! Hélas! j'ai beau crier : il est sourd à ma plainte. Une éternelle nuit l'oblige à me quitter"; Mes pleurs ni mes soupirs ne peuvent l'arrêter.
Page 192 - Cruels, souvenez-vous qu'Amour m'en peut venger. Et vous, antres cachés, favorables retraites Où nos cœurs ont goûté des douceurs si secrètes. Grottes qui tant de fois avez vu mon amant Me raconter des yeux son fidèle tourment, Lieux amis du repos, demeures solitaires Qui d'un trésor si rare étiez dépositaires. Déserts, rendez-le-moi.
Page 120 - Quelques esprits ont blâmé certains jeux, Certains récits, qui ne sont que sornettes. Si je défère aux leçons qu'ils m'ont faites, Que veut-on plus? Soyez moins rigoureux, Plus indulgent, plus favorable qu'eux ; Prince, en un mot, soyez ce que vous êtes, L'événement ne peut m'être qu'heureux.
Page 175 - Souvent , pour divertir leur ardeur mutuelle , Ils dansaient aux chansons , de nymphes entourés. Combien de fois la lune a leurs pas éclairés , Et, couvrant de ses rais ' l'émail d'une prairie. Les a vus à l'envi fouler l'herbe fleurie ! Combien de fois le jour a vu les antres creux...
Page 4 - J'ouvre au pauvre morfondu, Et m'enquiers comme il se nomme. " Je te le dirai tantôt," Repartit-il ; " car il faut Qu'auparavant je m'essuie. J'allume aussitôt du feu. Il regarde si la pluie N'a point gâté quelque peu Un arc dont je me méfie. Je m'approche toutefois...