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trouveront par là toute la vie en retard (raison).

5° Par

là encore ils se rendent coupables envers leurs parents, envers leurs maîtres (ou maîtresses) (raison), et en outre envers le Ciel (raison).

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1o Je pense que nous nous créons à plaisir beaucoup de besoins (exemples).

peu (de quoi?).

2o La nature pourtant se contente de 3° Nos besoins factices exigent beaucoup de dépenses (lesquelles?). 4° Ils nous ôtent les moyens d'aider nos semblables (comment et à quel point?); -5° ils sont la source de beaucoup de désordres dans la conduite (exemples); 6o ils causent encore beaucoup de souffrances (preuves), 7° dont on ne devrait pas accuser le Ciel (pourquoi pas ?) comme on le fait souvent (exemples).

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N. A SON JEUNE FRÈRE (ou A SA JEUNE SOEUR).

Sur la friandise.

1o Il y a des enfants qui montrent beaucoup de friandise (détails). 2o Ce vice produit en eux l'envie et la jalousie (comment?). 3o Le mensonge et le vol en sont quelquefois les suites fâcheuses (pourquoi?). — 4° Ces êtres sensuels se ravalent ainsi jusqu'à la condition de l'animal (comment cela ?). Il n'y a rien de bon à espérer pour eux, s'ils ne se hâtent pas de se corriger (pourquoi?). 6° Ils inspirent même bien des craintes (lesquelles?).

ESQUISSES DE NARRATIONS.

AVIS AUX INSTITUTEURS ET AUX INSTITUTRICES.

Ce ne sont point des faits tirés de l'histoire que les élèves auront ici à développer. Ces faits étant donnés avec tous leurs détails dans les livres d'histoire, on ne saurait y rien ajouter sans altérer la vérité que les enfants doivent apprendre de nous à respecter. Si cette fidélité est de règle dans tous les récits, elle devient un devoir sacré à l'égard de l'histoire sainte, et l'on comprendra pourquoi, malgré l'intérêt que nous attachons à celle-ci sous le rapport de l'éducation, elle a dû nous rester ici tout à fait étrangère.

Ce sont des contes que nos élèves seront appelés à développer. Ces contes se rapportent à des faits qui pour le fond se reproduisent tous les jours dans la vie de la jeunesse, parce qu'elle se ressemble toujours et partout. Cependant ces faits offrent sans cesse de nouvelles circonstances. Il y a donc toujours de la marge pour l'invention, et dans le nombre l'esprit peut toujours choisir selon sa convenance sans blesser la vérité. Les instituteurs devront particulièrement veiller à ce que les détails qu'ajouteront les élèves soient en parfaite harmonie avec le fond du récit ainsi qu'entre eux. Les jeunes imaginations sont sujettes à s'égarer, et elles ont toujours besoin d'être réglées. Il est entendu qu'en rejetant quelquesunes de leurs productions, on leur fera connaître la rai

son du rejet. C'est le seul moyen de leur faire éviter à l'avenir d'autres fautes semblables.

Nous demandons que les élèves terminent chaque narration par une réflexion convenable qui sortira comme d'elle-même du sujet, dès que celui-ci aura été étudié avec attention. On fera ainsi servir à leur éducation tous les faits qu'ils se seront exercés à raconter.

1.

LEÇON D'UN LABOUREUR A SON FILS.

1o Robert commençait à prendre part aux travaux de la campagne (détails).-2° Comme il était épris de lui-même, il se vantait toujours, et toujours il avait quelque chose à blâmer dans les ouvriers de la maison (exemples). — 3o Le père de famille comprit que son fils était atteint d'un grand vice (lequel?). 4° Il crut de son devoir de lui donner une leçon (motif). -5° Il le conduisit un soir près d'un champ qu'on allait bientôt moissonner (pourquoi?). — 6° Il lui fit remarquer qu'il y avait une grande différence dans la position des épis (laquelle ?). -7° Il lui en fit cueillir un de chaque espèce, et l'ayant engagé à compter les grains de chacun, il lui fit une question (laquelle ?). -8° Le fils y répondit (comment?): alors le père lui demanda : « Qui sont ceux parmi nous qui, comme les épis vides, lèvent le plus la tête?» Le fils répondit en rougissant (quoi ?).

LES DEUX SOEURS RIVALES.

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1o Lise et Laure, sœurs jumelles, se ressemblaient beaucoup à l'extérieur (à quel point?), — 2° mais elles ne s'aimaient guère (pourquoi?). La mère, de son côté, ne montrait aucune prédilection. 3o Elle les traitait toutes

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deux également d'après leur conduite bonne ou mauvaise (détails). 4° Les deux rivales cherchaient à se nuire mutuellement dans l'esprit de leur mère (comment?). -5° L'animosité en vint au point que l'une gâtait furtivement le travail de l'autre (exemples). 6° Après d'inutiles avertissements, la mère bannit ses deux filles de sa présence (motif). 7° Exilées et placées jour et nuit vis-à-vis l'une de l'autre, les deux sœurs reconhurent étifin leurs torts, et se les avouérent réciproquement (comment?). -8° La mère ne leur accorda leur grâce qu'après une épreuve un peu longue (raison).

2. LE NID D'OISEAU.

Il y avait un joli bosquet près de la demeure d'Élisabeth, et 1° la jeune fille aimait à y aller (pourquoi?). 2o Un jour elle remarqua qu'un petit oiseau, portant quelque chose dans son bec, entrait dans un genévrier, et elle eut un soupçon (lequel ?). -3° Elle s'approcha du buisson, et s'y tint bien tranquille (motif). 4° Le même oiseau revint, elle le suivit de l'œil, et elle vit quelque chose de bien intéressant (quoi ?). -5° Elle courut appeler son frère qui vint aussitôt, mais avec de mauvaises intentions (lesquelles ?).-6° Élisabeth chercha à le dissuader, en lui donnatit de bien bonnes raisons (lesquelles ?).7° Comme il ne se rendait pas, elle lui rappela leur petite sœur au berceau et sa mère (construction directe). 8° Cette preuve toucha le jeune étourdi, et il prit une résolution toute contraire à la précédente (laquelle?).

PRIX DE LA COURSE PERDU PAR BONTÉ.

Un riche citadin passait la belle saison dans sa terre. 1° Il ne donnait rien aux embellissements, mais beaucoup aux améliorations de l'agriculture (pourquoi?); - 2" et

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