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20.

SUJET.

Examen des reproches que l'on fait au gouvernement du Créateur.

Souvent on élève des plaintes amères contre le gouvernement du Créateur. On lui reproche les erreurs et les vices des hommes. Mais c'est à la nature humaine qu'il faut s'en prendre (pourquoi ?), et vouloir la changer serait nous exclure de la création (raison). On a aussi accusé le Père commun de partialité à cause de la grande inégalité des fortunes qu'on remarque parmi nous. Cependant ce scandale est bien certainement l'œuvre des hommes (preuve), et non pas celle du Créateur qui s'y oppose sans cesse (comment ?). C'est à ces désordres aussi qu'il faut attribuer les longues et douloureuses maladies qui nous affligent, et que les premiers âges ont ignorées longtemps (pourquoi ?), de même que des peuples modernes ne les connaissent pas non plus (lesquels?). La vieillesse amène naturellement quelques infirmités et la mort à leur suite (comment?); mais cette mort est encore un sujet de plainte contre le Créateur. Il n'y a pourtant que le rebut de l'humanité qui voudrait rester ici-bas (pourquoi?), tandis que tout ce qui est homme se réjouit de passer dans un monde meilleur. Quant aux enfants qui meurent sans avoir pu faire ici-bas leur première éducation, ce sont d'innocentes victimes d'un monde composé d'hommes en apprentissage de la vie (comment?), et le Créateur saura bien les dédommager. Ainsi tombent à faux toutes les plaintes que l'on ose élever contre lui. Ceux qui l'accusent ne ressemblent-ils pas à un ignorant petit enfant qui, tout en vivant des bienfaits d'un excellent père, est assez ingrat pour s'aviser de censurer les mesures qu'il prend dans sa famille (réponse) ?

(Point de sommaire.)

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SUJET. La bonté du gouvernement de Dieu n'est pas pour nous un objet d'expérience ici-bas, mais de confiance filiale en vue de l'éternité.

Pour pouvoir porter un jugement sur la manière dont le Créateur règle les destinées de chacun de nous dans cette vie, il faudrait que nous connussions parfaitement les rapports de cette vie avec l'éternité qui suit (raison), puis les besoins moraux de chaque individu (raison). Or, nous ignorons absolument ces besoins ('preuve). Notre nouvelle manière d'êtré au delà du tombeau ne nous est pas mieux connue dans ses détails (preuve). Nous sommes donc tout à fait incapables de porter un jugement sur la manière dont le Créateur gouverne sa famille terrestre.

Si le Créateur sait comment il doit nous gouverner tous en cette vie pour notre plus grand avantage éternel, s'il a le pouvoir de le faire, et s'il en a la volonté, nous devons croire que tout est le mieux possible dans son gouvernement d'ici-bas (raison). Or le Créateur a cette connaissance (preuve), il peut réaliser tout ce que cette connaissance lui inspire partout où l'abus de la liberté ne s'y oppose pas (raison), et c'est là sa constante volonté (raison). Ainsi nous devons attendre de son gouvernenement les meilleurs résultats possibles pour l'éternité. . (Point de sommaire.)

'FIN.

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