I-Z (500 p.)chez Aimé Payen, 1848 |
Common terms and phrases
action Amphibologique assez Beauzée Bossuet Bouhours captieux caractère cause chose Cicéron cœur commune considération corps défaut désigne désignent dessein différence dire discours disons distinction distinguer doit donne également employé Encycl esprit état exprime force forme genre gens guère homme Ibid idée jugement l'abbé Girard l'action l'âme l'autre l'effet L'effronté l'égard l'esprit l'homme L'idée propre L'irrésolu l'objet l'usage langue latin liberté lieu littéralement Mafflé manière manque marque mauvaise ment mentation mérite mœurs morale mots naturel nécessaire nippes objets observe ordinaire ouvrage pable paraît paralogisme parler particulier passe passions pensée personne peuple phrase physique plutôt premier prend préposition présente probité produit qu'un qualité quelquefois Quintilien raison rancidité rapport rassis regarde règle rence renommée rêve rien sang froid semble sens figuré sens propre sentiment sert seulement signifie simple situation songe sophisme sorte souvent Stoïcien style substantif sujet suppose synonymes termes Thomas Corneille tion Vaugelas venin verbe vertu veut
Popular passages
Page 65 - ... plan. Lever un plan et faire un plan , sont deux opérations très-distinctes. On lève un plan en travaillant sur le terrain, c'est-à-dire en prenant des angles et en mesurant des lignes, dont on écrit les dimensions dans un registre, afin de s'en ressouvenir pour faire le plan. Faire un plan, c'est tracer en petit sur du papier, du carton ou toute autre matière semblable, les angles et les lignes déterminées sur le terrain dont on a levé le plan; de manière que la figure tracée sur...
Page 432 - Au travers marque proprement ou particulièrement l'action et l'effet de pénétrer dans un milieu , et de le percer de part en part ou d'outre en outre. Vous passez à travers le milieu qui vous laisse un passage, une ouverture, un jour : vous passez au travers d'un milieu dans lequel il faut vous faire un passage, faire une ouverture, vous faire jour pour passer.
Page 247 - Pour moi qui, de l'état embrassant la défense, Laissai toujours aux cieux le soin de leur vengeance, On ne m'a jamais vu, surpassant mon pouvoir, D'une indiscrète main profaner l'encensoir : Et périsse à jamais l'affreuse politique Qui prétend sur les cœurs...
Page 158 - L'un ne suppose qu'une simple décision de la volonté, pour savoir à quoi s'en tenir ; l'autre suppose un discernement de l'esprit, pour s'en tenir 1 ce qu'il ya de mieux. Entre deux choses parfaitement égales, il ya à opter, mais il n'ya pas à choisir. On est quelquefois contraint d'opter, mais on ne l'est jamais de choisir. Le choix est un plein exercice de la liberté ; c'est pourquoi , lorsque le sens ou l'expression marque une nécessité absolue , il est mieux de se servir du mot d'opter...
Page 270 - Il me paraît néanmoins qu'il ya entre ces trois expressions une différence délicate, qui vient d'abord d'un ordre de gradation, en sorte que l'une enchérit sur l'autre dans le rang que je leur ai donné. Quoique nous ne prenions qu'une légère part...
Page 240 - Un savant en état de donner de bonnes leçons est propre pour une chaire ; un jeune homme en état de recevoir ses instructions est propre aux sciences: le...
Page 257 - Des barbares qui se plaisent à détruire, dévastent. Des vainqueurs effrénés qui n'ambitionnent que de signaler leur vengeance , saccagent. Rien ne résiste au ravage ; il est rapide et terrible. Rien n'arrête la désolation; elle est cruelle et impitoyable. La dévastation n'épargne rien ; elle est féroce et infatigable. Le saccagement ne respecte rien ; il est aveugle et sourd.
Page 190 - Pesanteur, Poids, Gravité. La pesanteur est dans le corps une qualité qu'on sent et qu'on distingue par elle-même. Le poids est la mesure ou le degré de cette qualité ; on ne le connaît que par comparaison. La gravité est précisément la même chose que la pesanteur, avec un peu de mélange de l'idée du poids; c'est-à-dire qu'elle désigne une certaine mesure générale et indéfinie de pesanteur.
Page 3 - S'imaginer, c'est tantôt se représenter dans l'esprit, tantôt croire et se persuader quelque chose. Imaginer ne peut jamais avoir pour complément immédiat qu'un nom ; mais s'imaginer peut être suivi immédiatement d'un nom, d'un infinitif, et d'une proposition incidente. Celui qui imagina les premiers caractères de l'alphabet a bien des droits à la reconnaissance du genre humain.
Page 90 - Le malavisé ne regarde pas assez à la chose qu'il fait, • il la fait mal : l'imprudent ne sait pas bien la valeur de ce qu'il fait , il fait mal. Le premier n'a pas pris conseil des circonstances et des convenances ; il les choque : le second n'a pas approfondi les conséquences et les suites de la chose ; elle tourne contre lui. Celui-là manque d'attention, de circonspection : celui-ci manque de sagesse, d'application, de prévoyance. Le malavisé qui ne se soucie point de voir les difficultés,...