Studies in French Romanticism

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University of Wisconsin--Madison, 1908 - 286 pages
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 48 - Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché; là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation , la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu.
Page 23 - Was war aber die romantische Schule in Deutschland; Sie war nichts anders als die Wiedererweckung der Poesie des Mittelalters, wie sie sich in dessen Liedern, Bild- und Bauwerken, in Kunst und Leben manifestiert hatte.
Page 48 - En effet, c'est une impression générale qu'éprouvent tous les hommes, quoiqu'ils ne l'observent pas tous, que sur les hautes montagnes, où l'air est pur et subtil, on se sent plus de facilité dans la respiration, plus de légèreté dans le corps, plus de sérénité dans l'esprit; les plaisirs y sont moins ardents, les passions plus modérées.
Page 28 - And sounded, and found it twenty fathoms : and when they had gone a little further, they sounded again, and found it fifteen fathoms. 29 Then fearing lest we should have fallen upon rocks, they cast four anchors out of the stern, and wished for the day.
Page 22 - On prend quelquefois le mot classique comme synonyme de perfection. Je m'en sers ici dans une autre acception, en considérant la poésie classique comme celle des anciens, et la poésie romantique comme celle qui tient de quelque manière aux traditions chevaleresques.
Page 48 - Il semble qu'en s'élevant au-dessus, du séjour des hommes on y laisse tous les sentiments bas et terrestres, et qu'à mesure qu'on approche des régions éthérées, l'âme contracte quelque chose de leur inaltérable pureté.
Page 82 - Le vrai Dieu, le Dieu fort est le Dieu des idées! Sur nos fronts où le germe est jeté par le sort, Répandons le savoir en fécondes ondées; Puis, recueillant le fruit tel que de l'âme il sort, Tout empreint du parfum des saintes solitudes, Jetons l'œuvre à la mer, la mer des multitudes : — Dieu la prendra du doigt pour la conduire au port.
Page 75 - Mort, Ange de délivrance, que ta paix eSt douce ! J'avais bien raison de t'adorer, mais je n'avais pas la force de te conquérir. — Je sais que tes pas seront lents et sûrs. Regarde-moi, Ange sévère, leur ôter à tous la trace de mes pas sur la terre.
Page 89 - Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours: Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours.
Page 51 - Non, je ne te quitte pas, je vais t'attendre. La vertu qui nous sépara sur la terre nous unira dans le séjour éternel. Je meurs dans cette douce attente : trop heureuse d'acheter...

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