tour.

Septième toilette. - Robe en velours anglais. Moscou, long paletot en drap fourrure diagonale, cintré dans le dos, orné de larges galons en tresse bretonne formant le V; une bande de castorine le garnit tout auChapeau en éralienne, fond drapé et noeud sur le devant; longue plume passant dessus. Huitième toilette. Robe en sicilienne, ornée d'un grand volant. Odalisque (devant). Confection double à manches; devant jaquette Louis XV avec revers en soie. Chapeau en velours avec noud en velours et éralienne, grande plume sur le côté; dessous, touffe de marguerites et feuillage velouté.

Neuvième toilette. Robe en drap amazone. Tablier orné d'un volant dans le bas. Washington, manteau en drap fourrure matelassé, garni de tresses bretonnes et d'une large bande de fourrure. Chapeau, fond en feutre avec bord en peluche, grande plume; dessus, nœud en velours et plumes croisées; dessous, nœud en velours et petit oiseau des îles sur le côté.

Dixième toilette. Costume en velours anglais et matelassé. Jupe garnie dans le bas d'un volant surmonté d'un bouillonné; devant, bande bouillonnée. Tablier double retiré derrière et retenu par des coques de velours. Corsage bordé de velours. Col droit avec noud. - Manche en velours. Chapeau en tulle et velours, guirlande de roses variées et réséda; nœud en velours derrière.

Onzième toiletie. - Toilette de bal en tulle et crêpe. Sultan, sortie de bal en cachemire brodé en soutache d'or ou de soie. Capuchon simulé en cachemire brodé; la doublure, qui est en faille, borde le capuchon de chaque côté et se relève du bas par trois gros plis que retient une bande brodée; noeud en faille au bas du capuchon.

cousus sur la passe au-dessus du velours. Plume grise fixée par deux ailes de mouette et enveloppant la calotte. Derrière, sous la passe, touffe de roses.

Chapeau en tulle et velours noir pour dame âgée. La passe est en velours et le fond chiffonné de tulle et de coques en velours, est arrêté par une guirlande de laurier thym. Mêmes fleurs sous la passe. Mantille en blonde espagnole servant de brides.

Chapeau en feutre et velours marron pour jeune femme. La passe fendue derrière, est relevée devant en diadème, et reçoit pour ornement un nœud en velours marron, de chaque côté duquel s'échappe une tête de plume qui tourne et forme dessous. Entre la passe et le fond, gros nœud de velours marron. Chapeau en feutre blanc et velours gros bleu, pour jeune femme. La passe en feutre blanc s'incline sur

un dessous en roses thé, fixé sur une traverse en velours bleu. Le fond en velours bleu est entouré d'une plume qu'arrête, derrière, un nœud en velours bleu qui reçoit comme traverse une branche de roses thé surmonté d'une aile d'oiseau.

Manches lingerie et col.- Demi-botte.

- Bottine. - Dentelle, lacet-amandes. - Jupons.- Col,

manchette et entre-deux pour camisole.

PLANCHE X

PREMIER COTÉ.

Orloff, capote, sixième toilette
Moscou, paletot long, septième toilette.

DEUXIÈME COTÉ.

Pantoufle.

Eugénie.

Suédois, pelisse, première toilette. Odalisque, dolman à manche, troisième toilette.

C

E n'est pas sans étonnement que l'on voit com bien les anciens ont approché de la découverte de l'imprimerie : les Chinois imprimaient au moyen de planches gravées, 300 ans avant Jésus-Christ, les anciens connaissaient les principes de l'impression. En effet, les Grecs et les Romains gravaient des lettres, des chiffres, des légendes dans le sens inverse, et les imprimaient à chaud ou à froid sur le pain, les briques et même sur le front de leurs esclaves fugitifs. On a découvert de ces caractères détachés dans les ruines d'Herculanum. Ils connaissaient même le principe fondamental de l'imprimerie, la mobilité des caractères, puisque, d'après des passages de saint Jérôme et de Quintilien, on voit que les anciens apprenaient à lire. aux enfants au moyen de lettres en relief détachées. Il est bon, dit Quintilien, d'exciter le zèle des enfants en leur donnant pour jouets des lettres figurées en ivoire... Les maîtres, quand ils jugent que les enfants ont assez retenu les lettres dans l'ordre où l'on a coutume de les écrire, se mettent à intervertir et bouleverser tout l'alphabet, jusqu'à ce qu'enfin leurs élèves parviennent à les reconnaître à leur forme et non à leur ordre. »

couragés, dit l'auteur grec, écrivit dans le creux de sa main et à rebours le mot VICTOIRE; puis prenant du devin le foie de la victime, il y appliqua sa main ainsi inscrite en dessous, et la tenant appuyée le temps nécessaire, il parut plongé dans ses méditations jusqu'à ce que les traits des lettres fussent imprimés sur le foie. Alors, le montrant à ceux qui allaient livrer bataille, il leur dit que par cette inscription les dieux leur présageaient la victoire, qu'ils remportèrent en effet. »

Les anciens n'avaient donc qu'un pas à faire pour découvrir l'art de l'imprimerie; et ce n'est que quatorze siècles après que cette idée de rassembler et de combiner les lettres de l'alphabet, idée qui nous paraît si simple aujourd'hui, fut réalisée avec des peines infinies.

Les cartes à jouer, qui furent inventées au com. mencement du quatorzième siècle, et non, comme on l'a dit, pour amuser la triste folie du roi Charles VI, furent d'abord fabriquées au moyen de patrons découpés, à travers lesquels on traçait les traits qu'on enluminait ensuite. Mais vers 1400, pour les fabriquer avec plus de célérité et à meilleur marché, on imagina de graver des pièces de bois en relief pour l'impression des cartes. Telle fut l'origine de la Xylographie ou gravure sur bois, en Europe.

En Hollande, où se propagea surtout cette in

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