Vaux-de-vire d'Oliver Basselin et de Jean Le Houx: suivis d'un choix d'anciens Vaux-de-vire et d'anciennes chansons normandes, tirés des manuscrits et des imprimés

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Garnier frères, 1858 - French (Old) poetry - 288 pages
 

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Page xi - Basselin, lequel avait vécu à la lin du quinzième siècle ou dans les premières années du seizième siècle, et qui se serait signalé dans les guerres contre les Anglais. Ne serait-il pas plus logique de reconnaître, comme d'ailleurs on l'a fait, l'auteur des Vaux-de-Vire dans un autre Olivier Bisselin, homme très-expert à la mer, qui fit imprimer à Poitiers, chez Jean de Marnef, en 1559, à la suite des Voyages de Jean Alfonse, un opuscule portant ce titre : « Tables de la declinaison...
Page 35 - Beau nez, dont les rubis ont coûté mainte pipe De vin blanc et clairet, Et duquel la couleur richement participe Du rouge et violet ; Gros nez! qui te regarde à travers un grand verre Te juge encor plus beau : Tu ne ressembles point au nez de quelque hère Qui ne boit que de l'eau. Un coq d'Inde, sa gorge à toi semblable porte. Combien de riches gens N'ont pas si riche nez ! Pour te peindre en la sorte, II faut beaucoup de temps.
Page 29 - Lycurgue, mal habile, Qui ne voulus qu'on beust vin en ta ville ; Les beuveurs d'eau ne font point bonne fin. O le bon vin ! Qui boit bon vin, il fait bien sa besongne. On voit souvent vieillir un bon ivrongne, Et mourir jeune un savant médecin.
Page xi - ... tant par le triangle que par l'arbaleste; pour prendre la hauteur du soleil et de la lune, et autres estoilles de la ligne equinoctiale et des tropicques; declaration de l'astrolabe, pour en user en pillotage par tout le monde.
Page 29 - Que Noé fut un patriarche digne! Car ce fut luy qui nous planta la vigne Et beut premier le jus de son raisin. O le bon vin!
Page 69 - Et de faisans : Aussi, pour garder ce poinct, N'en avons point. Nous avons pourtant Tout nostre content De mets, pour nostre repas, Bien delicats; Mais nous n'avons pas la faim, De vieille main. Donc, permettez-nous (Je parle pour tous), d'un K, lettre initiale du nom du roi. On s'est longtemps servi, en Normandie surtout, du mot de Karolus ou Carolus, pour désigner une somme de dix deniers.
Page 78 - Chascun monstre ce qu'il scait faire ! A un j'ay fait faire un beau sault. A l'arme! à l'assault! à l'assault! A un j'ay fait faire un beau sault. Vous en ferez en la manière.
Page ix - Vaux-de-Vire attribués à Basselin, mais qui ne portent pas de nom d'auteur dans ces recueils où ils ont été imprimés d'abord sans aucune indication d'origine. « II est sans doute fort extraordinaire qu'il ne soit resté aucune trace des premières éditions des Vaux-dé Vire, dit Charles Nodier dans ses Mélanges tirés d'une petite bibliothèque (p. 250), et que, de celle même qui a été donnée par Du Houx , on ne connaisse que deux exemplaires. On ne saurait comprendre l'acharnement qui...
Page ix - Uvre des chants nouveaux de Vaudevire, par ordre alphabétique, corrigé et augmenté outre la précédente impression. Le nom d'Olivier Basselin ne se trouve pas même dans cette édition, qui fut précédée d'une ou de plusieurs autres impressions qu'on ne connaît pas.
Page xvi - Normandie, prétendu inventeur des chansons nommées communément vaudevilles, au lieu qu'on devrait, dit Ménage, après Charles de Bourgueville dans ses Antiquités de Caen, les nommer vaudevires, parce qu'elles furent premièrement chantées au Vaudevire, nom d'un lieu proche de la ville de Vire ; étymologie que je ne puis recevoir, le mot vaudeville étant très-propre et très-naturel pour signifier ces chansons qui vont à vnt de ville, en disant van pour val.

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