La vie affective |
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Common terms and phrases
amour Anatomie animale appétits sensibles Aristote artérioles auteurs besoin bête Biervliet bilité Bossuet carac cause centres nerveux cérébelleux CHAPITRE cœur cognos cognoscitive colère connaissance sensible conscience contestable contraire corps courants nerveux crainte d'appétits délectation Descartes désespoir désir doctrine douleur écrit-il émotions excitations facultés appétitives facultés psychiques fonctions du cervelet Galien haine images instincts intel intellectuel joie l'amour l'animal l'appétit concupiscible l'appétit irascible l'appétit raisonnable l'appétit sensible l'aversion l'écorce cérébrale l'encéphale l'esprit l'homme l'imagination l'in l'intelligence l'organe Léon XIII lésion mammifères manifeste ment moëlle épinière morale mouvement de l'âme naissent nature nécessaire nettement neurones objet organe encéphalique paraît passions penchants physiologie plaisir pression artérielle psycho-sensible rôle saint Thomas sanguin savant science scolastiques sensation sensi sensibilité affective sensibilité commune sentiments serait seul sibilité sible sions sommeil sorte spirituelle substance grise substratum surtout système nerveux système nerveux central tence Téqui thèse tient tion tristesse trouble vérité volition volonté vulgaire
Popular passages
Page 78 - L'audace est un amour qui entreprend, pour posséder l'objet aimé, ce qu'il ya de plus difficile; et la crainte, un amour qui, se voyant menacé de perdre ce qu'il recherche, est troublé de ce péril. L'espérance est un amour qui se flatte qu'il possédera l'objet aimé, et le désespoir est un amour désolé de ce qu'il s'en voit privé à jamais, ce qui cause un abattement dont on ne peut se relever.
Page 78 - Le désir n'est qu'un amour qui s'étend au bien qu'il n'a pas, comme la joie est un amour qui s'attache au bien qu'il a. La fuite et la tristesse sont un amour qui s'éloigne du mal par lequel il est privé de son bien et qui s'en afflige. L'audace est un amour qui entreprend, pour posséder...
Page 42 - Ces choses étant posées , nous pouvons définir la passion : un mouvement de l'âme, qui, touchée du plaisir ou de la douleur ressentie ou imaginée dans un objet, le poursuit ou s'en éloigne. Si j'ai faim, je cherche avec passion la nourriture nécessaire ; si je suis brûlé par le feu, j'ai une forte passion de m'en éloigner. On compte ordinairement onze passions, que nous allons rapporter et définir par ordre.
Page 158 - J'ai vu cet animal présenter sa main pour reconduire les gens qui venaient le visiter, se promener gravement avec eux et comme de compagnie; je l'ai vu s'asseoir à table, déployer sa serviette, s'en essuyer les lèvres, se servir de la...
Page 78 - Et même nous pouvons dire, si nous consultons ce qui se passe en nous-mêmes, que nos autres passions se rapportent au seul amour et qu'il les enferme ou les excite toutes. La haine qu'on a pour quelque objet ne vient que de l'amour qu'on a pour un autre. Je ne hais la maladie que parce que j'aime la santé. Je n'ai d'aversion pour quelqu'un que parce qu'il m'est un obstacle à posséder ce que j'aime. Le désir n'est qu'un amour qui s'étend au bien qu'il n'a pas, comme la joie est un...
Page 36 - Il n'en est pas ainsi de la joie et de la tristesse, à qui nous n'attribuons aucune place certaine. Elles peuvent être excitées en l'absence des objets sensibles, par La seule imagination , ou par la n-llcxion de l'esprit.
Page 193 - ... puisqu'on peut, avec un peu d'industrie, changer les mouvements du cerveau dans les animaux dépourvus de raison, il est évident qu'on le peut encore mieux dans les hommes, et que ceux même qui ont les plus faibles âmes pourraient acquérir un empire très absolu sur toutes leurs passions, si on employait assez d'industrie à les dresser et à les conduire.
Page 215 - ... résistance après les avoir préparés sans le vouloir, jouets inconséquents d'un passé dont ils ne furent pas maîtres, et d'un avenir qui leur refuse ses secrets. Voilà notre pays , Emmanuel; et il n'est pas difficile d'en pénétrer la cause. Le caractère, qui n'est que la force de la volonté , tient à la force de la raison , et la force de celle-ci tient à la ferme vue des principes de la vie humaine. Là où l'entendement ne discerne que des faits, il ne saurait y avoir de conviction,...
Page 72 - ... violence à la raison et à la liberté , ou de n'en pouvoir être vaincu que par un effort non moins violent. Par conséquent, les passions, loin d'être comme on le répèle sans cesse , l'expression fidèle des lois de la nature, sont précisément le contraire et ne doivent pas être tenues pour moins dangereuses dans l'ordre physique que dans l'ordre moral. Les lois de la nature et les instincts, les penchants primitifs, par lesquels elles se font connaître aux êtres sensibles , ont un...
Page 144 - Supprimez dans la peur les symptômes physiques, rendez le calme au pouls agité, au regard sa fermeté, au teint sa couleur normale, aux mouvements leur rapidité et leur sûreté, à la langue son activité, à la pensée sa clarté, que restera-t-il de la peur?