Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France: depuis la fondation de la monarchie française jusqu'au 13e siècle, Volume 6

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Chez J.-L.-J. Brière, 1824 - France
 

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Page 182 - ... fut comme un flambeau d'immense poésie qui illumina, transfigura l'Occident et le Nord. « Tout cela se trouvait annoncé comme par un présage certain dans la position même de la croix du Seigneur quand le Sauveur y était suspendu sur le Calvaire. En effet, pendant que l'Orient avec ses peuples féroces était caché derrière la face du Sauveur, l'Occident, placé devant ses regards, recevait de ses yeux la lumière de la foi dont il devait être bientôt rempli.
Page 271 - Allons , suivons des dieux étrangers .... , vous n'écouterez point les paroles de ce prophète...., parce que le Seigneur votre Dieu vous éprouve, afin qu'il paraisse clairement si vous l'aimez de toute votre âme '. Nous allons citer un exemple qui se rapporte à ce précepte, quoique dans un cas différent.
Page 277 - , qui suivit ces années de désolation et de misère, la bonté et la miséricorde du Seigneur ayant tari la source des pluies et dissipé les nuages , le ciel commença à s'éclaircir et à prendre une face plus riante. Le souffle des vents devint plus propice, le calme et la paix , rétablis dans toute la nature, annoncèrent aussi le retour de la clémence divine.
Page 275 - Ils gissaient là , confondus pêle-mêle, demi-nus, souvent même sans aucun vêtement. Les carrefours, les fossés dans les champs, servaient aussi de cimetières. D'autres fois, des malheureux entendaient dire que certaines provinces étaient traitées moins rigoureusement; ils abandonnaient donc leur pays, mais ils défaillaient en chemin, et mouraient sur les routes.
Page 274 - On essaya dans la même province un moyen dont nous ne croyons pas qu'on se fût jamais avisé ailleurs : beaucoup de personnes mêlaient une terre blanche semblable à l'argile, avec ce qu'elles avaient de farine ou de son, et elles en formaient des pains pour satisfaire leur faim cruelle. C'était le seul espoir qui leur restât d'échapper à la mort, et le succès ne répondit...
Page 268 - C'est ce qui a été ordonné par « ceux qui veillent, c'est la parole et la demande des saints, « jusqu'à ce que les vivants connaissent que c'est le Très-Haut « qui a la domination sur les royaumes des hommes, qui les « donne à qui il lui plaît et qui établit roi, quand il veut, le der...
Page 353 - Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire: j'étais...
Page xiii - Établie sur le milieu du cours de la Seine et au centre du riche royaume des Francs, tu t'es proclamée toi-même la grande ville, en disant : « Je suis la cité qui, comme une reine, brille au-dessus de toutes les autres. » Tu frappes en effet les regards par un port plus beau qu'aucun autre. Quiconque porte un œil d'envie sur les richesses des Francs te redoute ; une...
Page 274 - Mais en jetant les yeux sur tous les coins de la cabane, il y vit des tètes d'hommes, de femmes et d'enfants. Aussitôt il se trouble, il pâlit, il veut sortir, mais son hôte cruel s'y oppose et prétend le retenir malgré lui. La crainte de la mort double les forces du voyageur, il finit par s'échapper avec sa femme et court en toute hâte à la ville. Là, il s'empresse de communiquer au comte Otton et à tous les autres habitants cette affreuse découverte.
Page 261 - Mais quand il fallut les mener au supplice, poussés par une incroyable démence , ils s'écrièrent que c'était ce qu'ils demandaient, et se présentèrent d'eux-mêmes à ceux qui étaient chargés de les traîner au bûcher. Enfin, on en...

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