Oeuvres de P. L. CourierFirmin Didot, 1851 - 605 pages |
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Page 8
... tumé au langage naturel et noble de l'antiquité , de trouver ces ex- pressions trop fleuries , ou même trop fardées ; mais je n'en sais " " ་ point d'assez tristes pour vous peindre l'état $ 8 ESSAI SUR LA VIE ET LES ÉCRITS.
... tumé au langage naturel et noble de l'antiquité , de trouver ces ex- pressions trop fleuries , ou même trop fardées ; mais je n'en sais " " ་ point d'assez tristes pour vous peindre l'état $ 8 ESSAI SUR LA VIE ET LES ÉCRITS.
Page 29
... sais pas bien ; et si je le savais , peut- être ne le dirais - je pas , de peur de me brouiller avec trop de gens . En ce temps , François Fouquet , allant au grand moulin , rencontra le curé , qui conduisait un mort au cimetière de Luy ...
... sais pas bien ; et si je le savais , peut- être ne le dirais - je pas , de peur de me brouiller avec trop de gens . En ce temps , François Fouquet , allant au grand moulin , rencontra le curé , qui conduisait un mort au cimetière de Luy ...
Page 32
... sais tel qui , à force de trahisons , de parjures et de sottises tout ensemble , n'a pu con- sommer sa ruine ; une famille qui laboure le champ de ses pè- res est plongée dans les cachots , et disparaît pour toujours . Dé- tournons nos ...
... sais tel qui , à force de trahisons , de parjures et de sottises tout ensemble , n'a pu con- sommer sa ruine ; une famille qui laboure le champ de ses pè- res est plongée dans les cachots , et disparaît pour toujours . Dé- tournons nos ...
Page 60
... sais qui sur cela eussent pris leur parti , cher- ché quelque moyen de se passer de monseigneur , de vivre par eux - mêmes , comme le cocher de fiacre : La cour me blâme , je m'en ... ; c'est - à - dire : je travaillerai . Ignoble mot ...
... sais qui sur cela eussent pris leur parti , cher- ché quelque moyen de se passer de monseigneur , de vivre par eux - mêmes , comme le cocher de fiacre : La cour me blâme , je m'en ... ; c'est - à - dire : je travaillerai . Ignoble mot ...
Page 67
... sais la raison qu'on en donne : ventre n'a point d'oreil les , et il n'est pire sourd ... Vous dirai - je ma pensée ? Ce sont d'habiles gens , sages et bien disants , orateurs , en un mot ; mais ils ne savent pas faire usage de l ...
... sais la raison qu'on en donne : ventre n'a point d'oreil les , et il n'est pire sourd ... Vous dirai - je ma pensée ? Ce sont d'habiles gens , sages et bien disants , orateurs , en un mot ; mais ils ne savent pas faire usage de l ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 177 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 306 - On l'accueille, on lui rit, partout il s'insinue ; Et, s'il est, par la brigue, un rang à disputer, Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter.
Page 483 - ... promit à ces gens pour la dépense et pour nos guides le lendemain ce qu'ils voulurent. Enfin, il parla de sa valise, priant fort qu'on en eût grand soin, qu'on la mît au chevet de son lit ; il ne voulait point, disait-il, d'autre traversin. Ah! jeunesse! jeunesse! que votre âge est à plaindre!
Page 145 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses...
Page 482 - Nous cherchâmes, tant qu'il flt jour, notre chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions , plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon; mais comment faire? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas prier : nous voilà mangeant et, buvant, lui du moins ; car pour moi j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes.
Page 574 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix , et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux , Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux. Méritons leur courroux , justifions leur haine , Et que le fruit du crime en précède la peine. Mais toi , par quelle erreur veux-tu toujours sur toi Détourner un courroux qui ne cherche que moi?
Page 483 - L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups... En quelle peine je me trouvais, imaginez-le, si vous pouvez.
Page 525 - A trahir nos amis , nos ennemis baiser, Faire la cour aux grands , et dans leurs antichambres , Le chapeau dans la main, nous tenir sur nos membres, Sans oser ny cracher, ny toussir, ny s'asseoir, Et nous couchant au jour, leur donner le bon-soir.
Page 483 - Dieu! quand j'y pense encore!... Nous deux presque sans armes, contre eux douze ou quinze qui en avaient tant! et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute; mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups...
Page 247 - Si sa marche nous parait lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles ! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.