Oeuvres de P. L. CourierFirmin Didot, 1851 - 605 pages |
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... rien , ne comprit rien , ne sut que faire dans l'immense destruction qui l'entourait . La faim , la fatigue , l'horreur , eurent bientôt triom- phé de l'illusion qui l'avait amené . Il tomba d'épuisement au pied d'un arbre , et ne se ...
... rien , ne comprit rien , ne sut que faire dans l'immense destruction qui l'entourait . La faim , la fatigue , l'horreur , eurent bientôt triom- phé de l'illusion qui l'avait amené . Il tomba d'épuisement au pied d'un arbre , et ne se ...
Page 21
... rien ajouter à cet éloge des Lettres au Censeur , on conviendra aussi qu'il n'y a rien à en òter . C'est de ce mėme ton , avec cette même absence de pruderie littéraire , que la notice , dont l'anonyme est assez dévoilé , continue l ...
... rien ajouter à cet éloge des Lettres au Censeur , on conviendra aussi qu'il n'y a rien à en òter . C'est de ce mėme ton , avec cette même absence de pruderie littéraire , que la notice , dont l'anonyme est assez dévoilé , continue l ...
Page 40
... rien ; un homme qui cultive , qui bâtit , qui travaille utilement , n'est rien . Un gen- darme est quelque chose ; un préfet est beaucoup ; Bonaparte était tout . Voilà les gradations de l'estime publique , l'échelle de la considération ...
... rien ; un homme qui cultive , qui bâtit , qui travaille utilement , n'est rien . Un gen- darme est quelque chose ; un préfet est beaucoup ; Bonaparte était tout . Voilà les gradations de l'estime publique , l'échelle de la considération ...
Page 42
... rien . Pour moi , je suis charmé de ce petit morceau . Quelqu'un pourra demander ( car on devient curieux , et le monde s'avise de questions maintenant qui ne se faisaient pas au- trefois ) , on demandera peut - être combien de gens en ...
... rien . Pour moi , je suis charmé de ce petit morceau . Quelqu'un pourra demander ( car on devient curieux , et le monde s'avise de questions maintenant qui ne se faisaient pas au- trefois ) , on demandera peut - être combien de gens en ...
Page 49
... rien dissimuler ni rien diminuer de leur force . Le peuple croit , disent - ils , cela est évident . Il croit qu'on songe à tenir ce qu'on lui a promis ; que tout à l'heure on va exécuter la Charte , et il prie qu'on se hâte , parce qu ...
... rien dissimuler ni rien diminuer de leur force . Le peuple croit , disent - ils , cela est évident . Il croit qu'on songe à tenir ce qu'on lui a promis ; que tout à l'heure on va exécuter la Charte , et il prie qu'on se hâte , parce qu ...
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Common terms and phrases
affaire Akerblad amis assez avez ayant baiser beau belle bientôt Bonaparte brebis brochure Broë c'était Calabre cent Chambord cher chèvres Chloé chose Clavier conter Coray coup cour courtisans crois danser Daphnis Daphnis et Chloé demande Dieu dire disait dit-il donne doute Dryas écrit êtes eût fâché faisait femme fille Florence flûte Furia fût garde général gens gouvernement grec guerre Gygès Hérodote Homère homme j'ai j'en jamais jeune jour juges l'autre là-dessus laisse Lamon lettre Livourne Longus Luynes m'en MADAME COURIER main maire manuscrit Mégaclès ment messieurs mieux Mileto ministre monde monsieur morale publique Myrtale n'ai n'en Naples noble Nymphes ouvrage pamphlet Pamphlet des pamphlets parler passé Paul-Louis Paul-Louis Courier pauvre pays pense père personne peuple Philétas plaisir pouvait préfet présent prince prison public raison reste rien Rome s'en s'il Sainte-Pélagie sais savez semble serait seul soldat sorte sottises terre trouve Véretz veux voilà vois voulait vrai
Popular passages
Page 177 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 306 - On l'accueille, on lui rit, partout il s'insinue ; Et, s'il est, par la brigue, un rang à disputer, Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter.
Page 483 - ... promit à ces gens pour la dépense et pour nos guides le lendemain ce qu'ils voulurent. Enfin, il parla de sa valise, priant fort qu'on en eût grand soin, qu'on la mît au chevet de son lit ; il ne voulait point, disait-il, d'autre traversin. Ah! jeunesse! jeunesse! que votre âge est à plaindre!
Page 145 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses...
Page 482 - Nous cherchâmes, tant qu'il flt jour, notre chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions , plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon; mais comment faire? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas prier : nous voilà mangeant et, buvant, lui du moins ; car pour moi j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes.
Page 574 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix , et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux , Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux. Méritons leur courroux , justifions leur haine , Et que le fruit du crime en précède la peine. Mais toi , par quelle erreur veux-tu toujours sur toi Détourner un courroux qui ne cherche que moi?
Page 483 - L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups... En quelle peine je me trouvais, imaginez-le, si vous pouvez.
Page 525 - A trahir nos amis , nos ennemis baiser, Faire la cour aux grands , et dans leurs antichambres , Le chapeau dans la main, nous tenir sur nos membres, Sans oser ny cracher, ny toussir, ny s'asseoir, Et nous couchant au jour, leur donner le bon-soir.
Page 483 - Dieu! quand j'y pense encore!... Nous deux presque sans armes, contre eux douze ou quinze qui en avaient tant! et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute; mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups...
Page 247 - Si sa marche nous parait lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles ! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.