Oeuvres de P. L. CourierFirmin Didot, 1851 - 605 pages |
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... n'était pas trop de dire que cette carrière militaire a été unique en son genre pendant les longues guerres de notre révolution . Sans doute , avec de l'instruction et du caractère , il fallait bien peu ambitionner l'avancement pour n ...
... n'était pas trop de dire que cette carrière militaire a été unique en son genre pendant les longues guerres de notre révolution . Sans doute , avec de l'instruction et du caractère , il fallait bien peu ambitionner l'avancement pour n ...
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... n'était pas lui - même sans inconvénient pour la paix intérieure des familles . Notre philosophe apprit à dan- ser avec la plus sérieuse application , et courut les bals , les specta- cles , les sociétés . Sa gaieté , sa verve comique ...
... n'était pas lui - même sans inconvénient pour la paix intérieure des familles . Notre philosophe apprit à dan- ser avec la plus sérieuse application , et courut les bals , les specta- cles , les sociétés . Sa gaieté , sa verve comique ...
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... n'était - il récompensé que par la science des dan- gers qu'il était venu chercher . Il aimait à raconter qu'un jour les douze ou quinze volumes qu'il portait toujours avec lui , ayant été enlevés par les hussards de Wurmser , l ...
... n'était - il récompensé que par la science des dan- gers qu'il était venu chercher . Il aimait à raconter qu'un jour les douze ou quinze volumes qu'il portait toujours avec lui , ayant été enlevés par les hussards de Wurmser , l ...
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... n'était déjà plus qu'un mot , et Bonaparte voulait au pouvoir , qu'il exerçait seul et presque sans contrôle , un titre plus decidé . L'empire était créé , mais il fallait le légitimer par une apparence de délibération nationale . Nous ...
... n'était déjà plus qu'un mot , et Bonaparte voulait au pouvoir , qu'il exerçait seul et presque sans contrôle , un titre plus decidé . L'empire était créé , mais il fallait le légitimer par une apparence de délibération nationale . Nous ...
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... n'était point un esprit sec , étroit , absolu . Il avait la prompte et hasardeuse imagination d'un artiste . Faire une cam- pagne sous Bonaparte , lui qui n'avait jamais vu que des généraux médiocres ; rencontrer peut - être l'homme qu ...
... n'était point un esprit sec , étroit , absolu . Il avait la prompte et hasardeuse imagination d'un artiste . Faire une cam- pagne sous Bonaparte , lui qui n'avait jamais vu que des généraux médiocres ; rencontrer peut - être l'homme qu ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 177 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 306 - On l'accueille, on lui rit, partout il s'insinue ; Et, s'il est, par la brigue, un rang à disputer, Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter.
Page 483 - ... promit à ces gens pour la dépense et pour nos guides le lendemain ce qu'ils voulurent. Enfin, il parla de sa valise, priant fort qu'on en eût grand soin, qu'on la mît au chevet de son lit ; il ne voulait point, disait-il, d'autre traversin. Ah! jeunesse! jeunesse! que votre âge est à plaindre!
Page 145 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses...
Page 482 - Nous cherchâmes, tant qu'il flt jour, notre chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions , plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon; mais comment faire? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas prier : nous voilà mangeant et, buvant, lui du moins ; car pour moi j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes.
Page 574 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix , et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux , Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux. Méritons leur courroux , justifions leur haine , Et que le fruit du crime en précède la peine. Mais toi , par quelle erreur veux-tu toujours sur toi Détourner un courroux qui ne cherche que moi?
Page 483 - L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups... En quelle peine je me trouvais, imaginez-le, si vous pouvez.
Page 525 - A trahir nos amis , nos ennemis baiser, Faire la cour aux grands , et dans leurs antichambres , Le chapeau dans la main, nous tenir sur nos membres, Sans oser ny cracher, ny toussir, ny s'asseoir, Et nous couchant au jour, leur donner le bon-soir.
Page 483 - Dieu! quand j'y pense encore!... Nous deux presque sans armes, contre eux douze ou quinze qui en avaient tant! et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute; mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups...
Page 247 - Si sa marche nous parait lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles ! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.