Oeuvres de P. L. CourierFirmin Didot, 1851 - 605 pages |
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... heureux dans sa prédilection de savant pour le séjour de Rome , Courier faillit y être mis en pièces , lorsque les Français furent obligés de l'abandonner . Il faisait partie de la divi- sion que Macdonald , en marchant vers la Trébia ...
... heureux dans sa prédilection de savant pour le séjour de Rome , Courier faillit y être mis en pièces , lorsque les Français furent obligés de l'abandonner . Il faisait partie de la divi- sion que Macdonald , en marchant vers la Trébia ...
Page 22
... heureux que hardi , de ce fer chaud appliqué sur l'é- paule des courtisans , dans le temps même où ils s'agitaient pour donner à un tribut imposé à la faiblesse de beaucoup de gens la cou- leur d'une amoureuse offrande nationale ...
... heureux que hardi , de ce fer chaud appliqué sur l'é- paule des courtisans , dans le temps même où ils s'agitaient pour donner à un tribut imposé à la faiblesse de beaucoup de gens la cou- leur d'une amoureuse offrande nationale ...
Page 25
... heureux de Pascal , l'imitateur heureux de tout ce qu'il y a jamais eu d'inimitable . Mais , assez vite , Paul - Louis se ras- sure ; il s'habitue à sa réputation ; il éprouve la sympathie univer- selle du public français pour un talent ...
... heureux de Pascal , l'imitateur heureux de tout ce qu'il y a jamais eu d'inimitable . Mais , assez vite , Paul - Louis se ras- sure ; il s'habitue à sa réputation ; il éprouve la sympathie univer- selle du public français pour un talent ...
Page 30
... heureux que d'autres . On arrêta , vers le même temps , et pour une cause aussi grave , Georges Mauclair , qui fut détenu cinq à six semaines . Celui - là avait mal parlé , disait - on , du gouvernement . Dans le fait , la chose est ...
... heureux que d'autres . On arrêta , vers le même temps , et pour une cause aussi grave , Georges Mauclair , qui fut détenu cinq à six semaines . Celui - là avait mal parlé , disait - on , du gouvernement . Dans le fait , la chose est ...
Page 87
... heureux , il faut avoir le cœur bien ministériel pour les laisser languir . Le service des nobles est dur et profite peu ; on leur sacrifie tout ; on renie ses amis , ses œu- vres , ses paroles ; on abjure le vrai ; toujours dire et se ...
... heureux , il faut avoir le cœur bien ministériel pour les laisser languir . Le service des nobles est dur et profite peu ; on leur sacrifie tout ; on renie ses amis , ses œu- vres , ses paroles ; on abjure le vrai ; toujours dire et se ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 177 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 306 - On l'accueille, on lui rit, partout il s'insinue ; Et, s'il est, par la brigue, un rang à disputer, Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter.
Page 483 - ... promit à ces gens pour la dépense et pour nos guides le lendemain ce qu'ils voulurent. Enfin, il parla de sa valise, priant fort qu'on en eût grand soin, qu'on la mît au chevet de son lit ; il ne voulait point, disait-il, d'autre traversin. Ah! jeunesse! jeunesse! que votre âge est à plaindre!
Page 145 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses...
Page 482 - Nous cherchâmes, tant qu'il flt jour, notre chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions , plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon; mais comment faire? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas prier : nous voilà mangeant et, buvant, lui du moins ; car pour moi j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes.
Page 574 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix , et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux , Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux. Méritons leur courroux , justifions leur haine , Et que le fruit du crime en précède la peine. Mais toi , par quelle erreur veux-tu toujours sur toi Détourner un courroux qui ne cherche que moi?
Page 483 - L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups... En quelle peine je me trouvais, imaginez-le, si vous pouvez.
Page 525 - A trahir nos amis , nos ennemis baiser, Faire la cour aux grands , et dans leurs antichambres , Le chapeau dans la main, nous tenir sur nos membres, Sans oser ny cracher, ny toussir, ny s'asseoir, Et nous couchant au jour, leur donner le bon-soir.
Page 483 - Dieu! quand j'y pense encore!... Nous deux presque sans armes, contre eux douze ou quinze qui en avaient tant! et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute; mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups...
Page 247 - Si sa marche nous parait lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles ! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.