Oeuvres de P. L. CourierFirmin Didot, 1851 - 605 pages |
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Page 345
... DAPHNIS ET CHLOÉ . PRÉFACE ' . La version faite par Amyot des Pastorales de Longus , bien que remplie d'agrément , comme tout le monde sait , est incom- plète et inexacte ; non qu'il ait eu dessein de s'écarter en rien du texte de l ...
... DAPHNIS ET CHLOÉ . PRÉFACE ' . La version faite par Amyot des Pastorales de Longus , bien que remplie d'agrément , comme tout le monde sait , est incom- plète et inexacte ; non qu'il ait eu dessein de s'écarter en rien du texte de l ...
Page 349
... Daphnis . A quelque deux ans de là , un berger des environs , qui avait nom Dryas , vit une toute pareille chose , et trouva semblable aventure . Un antre était en ce canton , qu'on appelait l'Antre des Nymphes , grande et grosse roche ...
... Daphnis . A quelque deux ans de là , un berger des environs , qui avait nom Dryas , vit une toute pareille chose , et trouva semblable aventure . Un antre était en ce canton , qu'on appelait l'Antre des Nymphes , grande et grosse roche ...
Page 350
... Daphnis et Chloé aux mains d'un jeune garçon- net fort vif et beau à merveille , qui avait des ailes aux épaules , portait un petit arc et de petites flèches , et les ayant touchés tous deux d'une même flèche , commandait à l'un paître ...
... Daphnis et Chloé aux mains d'un jeune garçon- net fort vif et beau à merveille , qui avait des ailes aux épaules , portait un petit arc et de petites flèches , et les ayant touchés tous deux d'une même flèche , commandait à l'un paître ...
Page 351
... des autres arrangeaient des chapelets pour les Nymphes ; et toujours se tenaient ensemble , toute besogne faisaient en commun , paissant leurs troupeaux l'un près de l'autre . Souventefois Daphnis allait faire revenir LIVRE I. 351.
... des autres arrangeaient des chapelets pour les Nymphes ; et toujours se tenaient ensemble , toute besogne faisaient en commun , paissant leurs troupeaux l'un près de l'autre . Souventefois Daphnis allait faire revenir LIVRE I. 351.
Page 352
... Daphnis allait faire revenir les brebis de Chloé , qui s'étaient un peu loin écartées du troupeau ; souvent Chloé retenait les chèvres trop hardies , voulant mon- ter au plus haut des rochers droits et coupés ; quelquefois l'un tout ...
... Daphnis allait faire revenir les brebis de Chloé , qui s'étaient un peu loin écartées du troupeau ; souvent Chloé retenait les chèvres trop hardies , voulant mon- ter au plus haut des rochers droits et coupés ; quelquefois l'un tout ...
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Common terms and phrases
affaire Akerblad amis assez avez ayant baiser beau belle bientôt Bonaparte brebis brochure Broë c'était Calabre cent Chambord cher chèvres Chloé chose Clavier conter Coray coup cour courtisans crois danser Daphnis Daphnis et Chloé demande Dieu dire disait dit-il donne doute Dryas écrit êtes eût fâché faisait femme fille Florence flûte Furia fût garde général gens gouvernement grec guerre Gygès Hérodote Homère homme j'ai j'en jamais jeune jour juges l'autre là-dessus laisse Lamon lettre Livourne Longus Luynes m'en MADAME COURIER main maire manuscrit Mégaclès ment messieurs mieux Mileto ministre monde monsieur morale publique Myrtale n'ai n'en Naples noble Nymphes ouvrage pamphlet Pamphlet des pamphlets parler passé Paul-Louis Paul-Louis Courier pauvre pays pense père personne peuple Philétas plaisir pouvait préfet présent prince prison public raison reste rien Rome s'en s'il Sainte-Pélagie sais savez semble serait seul soldat sorte sottises terre trouve Véretz veux voilà vois voulait vrai
Popular passages
Page 177 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 306 - On l'accueille, on lui rit, partout il s'insinue ; Et, s'il est, par la brigue, un rang à disputer, Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter.
Page 483 - ... promit à ces gens pour la dépense et pour nos guides le lendemain ce qu'ils voulurent. Enfin, il parla de sa valise, priant fort qu'on en eût grand soin, qu'on la mît au chevet de son lit ; il ne voulait point, disait-il, d'autre traversin. Ah! jeunesse! jeunesse! que votre âge est à plaindre!
Page 145 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses...
Page 482 - Nous cherchâmes, tant qu'il flt jour, notre chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions , plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon; mais comment faire? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas prier : nous voilà mangeant et, buvant, lui du moins ; car pour moi j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes.
Page 574 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix , et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux , Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux. Méritons leur courroux , justifions leur haine , Et que le fruit du crime en précède la peine. Mais toi , par quelle erreur veux-tu toujours sur toi Détourner un courroux qui ne cherche que moi?
Page 483 - L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups... En quelle peine je me trouvais, imaginez-le, si vous pouvez.
Page 525 - A trahir nos amis , nos ennemis baiser, Faire la cour aux grands , et dans leurs antichambres , Le chapeau dans la main, nous tenir sur nos membres, Sans oser ny cracher, ny toussir, ny s'asseoir, Et nous couchant au jour, leur donner le bon-soir.
Page 483 - Dieu! quand j'y pense encore!... Nous deux presque sans armes, contre eux douze ou quinze qui en avaient tant! et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute; mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups...
Page 247 - Si sa marche nous parait lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles ! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.