Notices pour servir à l'histoire de la Révolution dans le département de l'Eure

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P. Huet, 1864 - Eure (France) - 122 pages
 

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Popular passages

Page 75 - ... d'être fidèles à la Nation, à la Loi et au Roi, et de maintenir de tout leur pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi...
Page 67 - pénétrée des alarmes qu'on répand sur les intentions hostiles du département de l'Eure; craignant également de se livrer à une sécurité dangereuse et d'adopter légèrement des bruits injurieux à des frères qui, jusqu'à présent, lui ont été chers et dont les cœurs sans doute s'entendent avec ceux de leurs concitoyens, quels que soient les nuages qui semblent obscurcir cette union si désirable entre des Français également adorateurs de la liberté, elle charge quatre de ses membres...
Page 23 - ... d'armes, des concitoyens, se réunissant ici pour défendre des intérêts communs? Qui peut les redouter, si ce n'est les factieux qui sentent que leur règne est passé ? Ces hommes qui naissent dans les bouleversements politiques, comme les reptiles sortent de la terre au milieu des orages, et qui ont besoin de l'anarchie pour dominer, et du crime pour jouir ; ces hommes que l'humanité surveille, et que la loi doit enfin écraser.
Page 67 - ... députés avec tous les égards dus au caractère dont ils étaient revêtus. Une explication franche a suivi les premiers mouvements d'une réception amicale ; les républicains de l'Eure et du Calvados ont développé leurs principes, avec le langage simple et fier qui convient à la vérité, à l'amour de la liberté, mais de la liberté pure. La sûreté des personnes, le respect et la garantie des propriétés, le maintien de la République une et indivisible, le règne des lois, le culte...
Page 22 - La tête et le cœur remplis de mon histoire grecque et romaine et des grands personnages qui dans ces anciennes républiques honorèrent le plus l'espèce humaine, je professai dès mon plus jeune âge leurs maximes; je me nourris de l'étude de leurs vertus. Ma jeunesse fut presque sauvage; mes passions, concentrées dans un cœur ardent et sensible, furent violentes, extrêmes, mais bornées à un seul objet, elles étaient toutes à lui.
Page 70 - ... avant-garde à Vernon, et annonça qu'il allait marcher lui-même avec toutes ses forces. Le 13, en effet, Puisaye s'avança vers Pacy, et rencontra les levées de Paris, accompagnées de quelques centaines de gendarmes. Quelques coups de fusil furent tirés de part et d'autre dans les bois. Le lendemain 14, les fédéralistes occupèrent Pacy et parurent avoir un léger avantage. Mais le jour suivant les troupes de la Convention se montrèrent avec du canon. A la première décharge, la terreur...
Page 34 - Représentants du peuple dont on a méconnu les droits, outragé l'inviolabilité, vous avez été dans vos départements faire entendre de justes réclamations; ils se lèvent pour rétablir leurs droits, ce n'est pas à vous de marcher à la tête de leurs bataillons; vous auriez l'air de vous y mettre pour satisfaire des vengeances personnelles. Déjà Lacroix'2...
Page 71 - ... juillet furent extrêmes cette année. Les Girondins restent à Caen, se tiennent frais et font de petits vers. Caen les imite et ne fait rien. Elle donne trente hommes ; Vire en donne vingt. La petite bande, d'un millier d'hommes peut-être , avance jusqu'à Vernon, sous le lieutenant de Wimpfen, l'intrigant Puisaye, le célèbre agent royaliste. Parisiens et Normands, on se rencontre et l'on se parle. Puisaye, logé dans un château voisin, et craignant les siens autant que l'ennemi, veut rompre...
Page 52 - Louis, je te condamne; jeté condamne à la mort, car mes commettans m'ont imposé celte mission. Mais, en te condamnant, ce n'est pas toi que la justice envisage , c'est à la société qu'elle te sacrifie. Que cette société prononce donc après moi sur ton sort , car il fut lié au sien par de grandes circonstances.
Page 27 - L'Assemblée déclare qu'elle est convaincue que l'Assemblée nationale n'est pas libre. 2" 11 sera organisé, concurremment avec les citoyens des autres départements , une force armée , pour marcher, en tout -ou en partie, contre les factieux de Paris, qui ont enchaîné la liberté de la Convention et réduit au silence les bons citoyens.

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