Oeuvres poétiques: précédées d'une notice biographique et littéraire ...Hachette, 1895 - 298 pages |
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... propos Ma- caulay dans son Essai sur Addison- de retrouver dans le Spectateur et dans le Gardien les traces de l'influence à demi salutaire , à demi pernicieuse que l'esprit de Boileau exerça sur l'esprit d'Addison . » Serait - il ...
... propos Ma- caulay dans son Essai sur Addison- de retrouver dans le Spectateur et dans le Gardien les traces de l'influence à demi salutaire , à demi pernicieuse que l'esprit de Boileau exerça sur l'esprit d'Addison . » Serait - il ...
Page ii
... propos et de P querre Souvent I Duterte Si donc je rappelle qu'il naquit à Paris , le 1er novembre 1656 , dans la cour même du Palais ; que Gilles Boileau , son père , était l'un des commis au greffe de la grand'chambre du Parlement ...
... propos et de P querre Souvent I Duterte Si donc je rappelle qu'il naquit à Paris , le 1er novembre 1656 , dans la cour même du Palais ; que Gilles Boileau , son père , était l'un des commis au greffe de la grand'chambre du Parlement ...
Page iii
... propos , entêté de son sens , flatteur pourtant et souple au besoin , mais , en actions comme en pensées , plus indépendant au fond , plus hardi même , souvent , qu'on ne l'a cru . Lisez sa cinquième satire sur ou contre la Noblesse ...
... propos , entêté de son sens , flatteur pourtant et souple au besoin , mais , en actions comme en pensées , plus indépendant au fond , plus hardi même , souvent , qu'on ne l'a cru . Lisez sa cinquième satire sur ou contre la Noblesse ...
Page xxiv
... propos : « J'ai de la peine à croire qu'un homme comme lui soit assez fou pour perdre le respect qu'il me doit et s'exposer aux suites d'une pareille affaire .... J'ai toujours fort estimé l'action de Vardes , qui , sachant qu'un homme ...
... propos : « J'ai de la peine à croire qu'un homme comme lui soit assez fou pour perdre le respect qu'il me doit et s'exposer aux suites d'une pareille affaire .... J'ai toujours fort estimé l'action de Vardes , qui , sachant qu'un homme ...
Page xxv
... propos que « la prérogative de la France du XVIIe siècle consiste sur- tout à s'être trouvée dans des cir- constances où son mouvement propre était précisément dans le sens du mouvement général de l'Europe , de manière à la placer tout ...
... propos que « la prérogative de la France du XVIIe siècle consiste sur- tout à s'être trouvée dans des cir- constances où son mouvement propre était précisément dans le sens du mouvement général de l'Europe , de manière à la placer tout ...
Common terms and phrases
Apollon Art poétique assez auteur beau bientôt Boileau Bossuet Brontin Brossette bruit c'est-à-dire célèbre censeurs chant Chapelain chose ciel cœur Corneille Cotin critique d'ailleurs Dieu dire discours docteur écrits édition encens enfin ennemis ÉPIGRAMME Épitre esprit fameux faux fureur gloire goût héros heureux Homère homme Horace j'ai jamais janséniste jour Juvénal l'abbé l'amour l'Art poétique l'auteur l'École des femmes l'esprit laisse Lamoignon latin leau lecteur livre Louis XIV lui-même lutrin main Malherbe mieux Molière mort Muse neuf Sœurs ouvrage parler Parnasse partout passant pensée Perrault peut-être Pindare plaisant poème poésie poète pourtant Pradon préface prélat premier prose qu'en qu'un quelquefois Quinault Racine raison Regnier ridicule rien rimer Ronsard sage saint Saint-Amant Sainte-Beuve sait Satire Scudéri sens seul siècle sort souvent style sujet Tartuffe tragédie traits triste trouve vains vante vérité vertu veut veux Virgile voit Voltaire Voyez plus haut vrai yeux
Popular passages
Page xvii - Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Page 173 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 170 - Voulez-vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux : il faut qu'il nous endorme.
Page 172 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 198 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures, 11 n'eût point fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin '. Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe 8, Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 184 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 173 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 12 - Ah ! voici le poignard qui du sang de son maître S'est souillé lâchement. Il en rougit, le traître ! Toutes les glaces du Nord ensemble ne sont pas, à mon sens, plus froides que cette pensée*.
Page 174 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez : Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 169 - Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile, Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant, L'esprit rassasié le rejette à l'instant.