Oeuvres poétiques: précédées d'une notice biographique et littéraire ...Hachette, 1895 - 298 pages |
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... : « Pourquoi larron me faiz nommer ? Pour ce qu'on me voit escumer En une petiote fuste ? Si comme toy me peusse armer , Comme toy empereur je fusse » > . Cent mille faux zélés , le fer en main courants NOTICE . III Chant.
... : « Pourquoi larron me faiz nommer ? Pour ce qu'on me voit escumer En une petiote fuste ? Si comme toy me peusse armer , Comme toy empereur je fusse » > . Cent mille faux zélés , le fer en main courants NOTICE . III Chant.
Page iv
... main courants , Allèrent attaquer leurs amis , leurs parents , Et sans distinction , dans tout sein hérétique , Pleins de joie , enfoncer un poignard catholique .... Tirés d'une satire de Boileau , pourquoi ces vers ne le seraient - ils ...
... main courants , Allèrent attaquer leurs amis , leurs parents , Et sans distinction , dans tout sein hérétique , Pleins de joie , enfoncer un poignard catholique .... Tirés d'une satire de Boileau , pourquoi ces vers ne le seraient - ils ...
Page viii
... main , pour nous en assurer , c'est que l'idéal poétique de Molière , de La Fontaine , de Racine , est constamment le même que celui de Boileau . Je veux dire qu'il n'en diffère que dans la mesure où diffèrent d'abord les genres dans ...
... main , pour nous en assurer , c'est que l'idéal poétique de Molière , de La Fontaine , de Racine , est constamment le même que celui de Boileau . Je veux dire qu'il n'en diffère que dans la mesure où diffèrent d'abord les genres dans ...
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... main beaucoup plus que je ne croyais , et sont cause que j'ai divisé mon livre en deux volumes . J'ai mis à la fin du second volume les traductions latines qu'ont faites de mon ode les deux plus célèbres professeurs en éloquence de l ...
... main beaucoup plus que je ne croyais , et sont cause que j'ai divisé mon livre en deux volumes . J'ai mis à la fin du second volume les traductions latines qu'ont faites de mon ode les deux plus célèbres professeurs en éloquence de l ...
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... main : il demeure au fond tant qu'on l'y retient , mais bientôt , la main venant à se lasser , il se relève et gagne le dessus . Je pourrais dire un nombre infini de pareilles choses sur ce sujet , et ce serait la matière d'un gros ...
... main : il demeure au fond tant qu'on l'y retient , mais bientôt , la main venant à se lasser , il se relève et gagne le dessus . Je pourrais dire un nombre infini de pareilles choses sur ce sujet , et ce serait la matière d'un gros ...
Common terms and phrases
Apollon Art poétique assez auteur beau bientôt Boileau Bossuet Brontin Brossette bruit c'est-à-dire célèbre censeurs chant Chapelain chose ciel cœur Corneille Cotin critique d'ailleurs Dieu dire discours docteur écrits édition encens enfin ennemis ÉPIGRAMME Épitre esprit fameux faux fureur gloire goût héros heureux Homère homme Horace j'ai jamais janséniste jour Juvénal l'abbé l'amour l'Art poétique l'auteur l'École des femmes l'esprit laisse Lamoignon latin leau lecteur livre Louis XIV lui-même lutrin main Malherbe mieux Molière mort Muse neuf Sœurs ouvrage parler Parnasse partout passant pensée Perrault peut-être Pindare plaisant poème poésie poète pourtant Pradon préface prélat premier prose qu'en qu'un quelquefois Quinault Racine raison Regnier ridicule rien rimer Ronsard sage saint Saint-Amant Sainte-Beuve sait Satire Scudéri sens seul siècle sort souvent style sujet Tartuffe tragédie traits triste trouve vains vante vérité vertu veut veux Virgile voit Voltaire Voyez plus haut vrai yeux
Popular passages
Page xvii - Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Page 173 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 170 - Voulez-vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux : il faut qu'il nous endorme.
Page 172 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 198 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures, 11 n'eût point fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin '. Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe 8, Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Page 184 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 173 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 12 - Ah ! voici le poignard qui du sang de son maître S'est souillé lâchement. Il en rougit, le traître ! Toutes les glaces du Nord ensemble ne sont pas, à mon sens, plus froides que cette pensée*.
Page 174 - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez : Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Page 169 - Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile, Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant, L'esprit rassasié le rejette à l'instant.