A LA MÊME LIBRAIRIE 60 c. Boileau : L’Art poélique, publié avec notice et notes par M. F. Brunetière. 1 vol. petit in-16, cartonné. 40 c. Les Épîtres, publiées avec des notes par M. Geruzez. 1 vol. petit in-16, cartonné. Le Lutrin, publié avec une notice et des notes, par M. F. Brunetière. 1 vol. petit in-16, cartonné. 30 c. Boileau : Euvres poétiques. 1 vol. in-4, contenant 25 eaux-fortes d'après Mme Madeleine Lemaire et MM. Bida, Bonnat, G. Boulanger, Cabanel, Chapu, Chevignard, Delort, Fr. Flameng, Français, Galland, Gérôme, llédouin, Heilbuth, J.-P. Laurens, J. Le Blant, Lhermitte, Maignan, L.-0. Merson, Vibert; broché. 125 fr. Lanson (Gustave) : Boileau (collection des grands écrivains français). 1 vol. in-16, broché. 2 fr. 30146. — Imprimerie LAHURE, rue de Fleurus, 9, à Paris 248 P67 E87 Hyade plus litteraire il 14 plus populaires : de plus répand rables. La moit waissant maxima courant de la la familier de la co Fersiticaleurs, le legislateur di beres, sont allét a pas jusqu'à se neuses, jualada son propre mei quelqu'un enfin mais encore pour Voila sans do Tallest aisé adlar dans son L Prouver dans le Carturles trac bui salutaire à Tesprit de Boilea Addison > Ser theile de la re Pope ou des Quant à l'influe BOILEAN NOTICE Il y a de plus grands noms que celui de Boileau dans notre histoire littéraire (il y en a même et heureusement plusieurs); il y en a de plus populaires; il y en a surtout de plus aimés; je ne sais s'il y en a de plus répandus, ni peut-être, à certains égards, de plus considérables. La moitié des vers de l'heureux satirique sont devenus en naissant maximes ou proverbes, sont entrés dans l'usage ou dans le courant de la langue, font encore aujourd'hui partie du vocabulaire familier de la conversation. Trois ou quatre générations d'industrieux versificateurs, et parmi eux quelques poètes, ont salué en lui le législateur du Parnasse français. Ses leçons, passant nos frontières, sont allées faire école en Angleterre ou en Allemagne. Il n'y a pas jusqu'à ses ennemis même dont les attaques passionnées, injurieuses, maladroites surtout, n'aient contribué, autant ou plus que son propre mérite, à graver son nom dans les mémoires ?. Et, si quelqu'un enfin non seulement pour nous, qui sommes de sa race, mais encore pour les étrangers — représente l'esprit français, ou plutôt l'esprit classique, avec presque toutes ses qualités, mais avec les défauts aussi qui en sont le revers ou la rançon, ce n'est pas MoJière, ni La Fontaine, ni Racine, c'est lui, Boileau, c'est l'auteur des Satires et de l'Art poétique. Voilà sans doute une fortune singulière, telle que l'on en a vu rarement d'analogue; telle aussi que de plus beaux vers que ceux de Boileau, s'ils en expliquaient l'origine, seraient insuffisants pour en justifier la durée; telle enfin que n'en ont pu faire une semblable, en essayant de jouer le même rôle, ni Pope ou Johnson en Angleterre, ni Gottschedt ou Lessing en Allemagne, ni, depuis Boileau lui-même, aucun critique en France. Et, en effet, il faut l'avouer 1. « Il est aisé - dit à ce propos Ma- ça sur Gottschedt, on exagérerait à caulay dans son Essai sur Addison - de peine si l'on disait que le savant recretrouver dans le Spectateur et dans le teur de l'Université de Leipzig, pour Gardien les traces de l'influence à l'avoir subie trop, docilement, en est demi salutaire, à demi pernicieuse que devenu responsable des injustes viol'esprit de Boileau exerça sur l'esprit lences de Lessing contre nos grands d'Addison. » Serait-il beaucoup plus écrivains. difficile de la retrouver dans l'euvre 2. Consultez particulièrement les Node Pope ou de Swift même ? tices bibliographiques de l'édition de Quant à l'influence que Boileau exer- Berriat-Saint-Prix. Paris, 1830. Langlois BOJLEAU. 1 |