Histoire de France, Volume 4Hachette, 1864 |
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allait alliés Anne d'Autriche août armée armes arrêt assiégée avaient bataille c'était campagne capitulation cardinal de Richelieu cardinal Mazarin catholique Charles chef Chevreuse coadjuteur Colbert commandement conseil cour crut d'Épernon déclaration députés devant donner duc d'Enghien duc d'Orléans duc de Bouillon duc de Savoie duchesse ennemis envoyé Espagnols états eût fallut force fortune Fouquet française frère Fronde fût Gaston général gouvernement gouverneur guerre Henri Henri IV Hollande huguenots jeune jours juillet justice l'archiduc l'armée l'Espagne l'État laissa lendemain Longueville Louis XIII Louis XIV Louvre lui-même lutte Luynes main maître maréchal Marie de Médicis Mathieu Molé menace ment ministre mois monarque mort n'avait n'était négociation paix Parlement Pays-Bas peuple Philippe Philippe IV place politique porter prince de Condé princesse province Provinces-Unies refusa régente reine reine-mère résolution reste Rhin rien Rochelle royale royaume s'était Savoie secours septembre seul siége soldats succès tion traité troupes Turenne Valteline venait victoire
Popular passages
Page 239 - Saint-Cyran, ait dit que, si l'on avait enfermé Luther et Calvin quand ils commencèrent à dogmatiser, on aurait épargné aux États bien des troubles. Quel est pourtant, à le voir à l'œuvre et de plus près encore, ce Luther et ce Calvin naissant, ou du moins qui parut tel à l'œil vigilant du grand Cardinal?
Page 262 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts.
Page 427 - Monsieur, je vous ai fait assembler avec mes ministres et mes secrétaires d'État pour vous dire que jusqu'à présent j'ai bien voulu laisser gouverner mes affaires par feu M. le cardinal ; il est temps que je gouverne moi-même. Vous m'aiderez de vos conseils quand je vous les demanderai.
Page 496 - Au milieu de toutes ces prospérités, l'Angleterre ni l'Empire, convaincus de la justice de ma cause, quelque intérêt qu'ils eussent à arrêter la rapidité de mes conquêtes, ne s'y opposèrent point. Je ne trouvai dans mon chemin...
Page 432 - ... esprit du dérèglement de son ambition; et la calamité générale de tous mes peuples sollicitait sans cesse ma justice contre lui. Mais ce qui le rendait plus coupable envers moi était que bien loin de profiter de la bonté que je lui avais témoignée en le retenant dans mes conseils, il en avait pris une nouvelle espérance de me tromper, et bien loin d'en devenir plus sage, tâchait seulement d'en être plus adroit.
Page 394 - Vincennes le 10 d'avril , et de venir le matin au parlement en justaucorps rouge et chapeau gris, accompagné de toute sa cour en même équipage : ce qui étoit inusité jusqu'à ce jour. Quand il fut dans son lit de justice, il défendit au parlement de s'assembler ; et après avoir dit quatre mots , il se leva et sortit, sans ouïr aucune harangue.
Page 502 - O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : MADAME se meurt ! MADAME est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille?
Page 416 - parut à la Pologne surprise et trahie comme un lion qui tient sa proie dans ses ongles, tout prêt à la mettre en pièces. Qu'est devenue cette redoutable cavalerie qu'on voit fondre sur l'ennemi avec la vitesse d'un aigle? Où sont ces âmes guerrières, ces marteaux d'armes tant vantés, et ces arcs qu'on ne vit jamais tendus en vain?
Page 73 - Je lui promis d'employer toute mon industrie et toute l'autorité qu'il lui plaisait me donner pour ruiner le parti huguenot, rabaisser l'orgueil des Grands, réduire tous ses sujets en leur devoir et relever son nom dans les nations étrangères au point où il devait être1.
Page 187 - La décision du roi , fondée sur ces avis , fut qu'il ne pouvait prendre aucune résolution sur ce qui regardait sa mère, « avant que l'établissement d'une bonne » paix l'eût mis dans le cas de moins soupçonner les intentions de » cette princesse, dont on savait les liaisons avec les ennemis de