Les Annales du théâtre et de la musique, Volume 26

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Edouard Noël, Edmond Stoullig
Librairie Paul Ollendorff, 1901 - Music
 

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Popular passages

Page 77 - ... famille, permettait à l'administration des beaux-arts d'acheter un titre de rente, dont les arrérages devaient être consacrés à la fondation d'un concours d'opéra ou d'opéracomique. Suivant un rapport du directeur des beauxarts, approuvé par le ministre compétent, il fut décidé, en 1874, que tous les trois ans il serait ouvert un concours pour la composition d'un ouvrage lyrique, bouffe, de demi-caractère ou dramatique, opéra ou opéra-comique, en un ou deux actes, avec chœurs et...
Page 222 - J'ai voulu peindre la déchéance fatale d'une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l'ivrognerie et de la fainéantise, il ya le relâchement des liens de la famille, les ordures de la promiscuité, l'oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénouement la honte et la mort. C'est de la morale en action, simplement.
Page 123 - Ces armées, dit un historien, pleines de luxe et de misère, encombrées de courtisanes, de marchands et de valetailles, traînant après elles trois fois plus de bêtes de somme que de chevaux de selle, étalant des bazars ambulants d'objets de mode au milieu de leurs tentes, ressemblaient plus aux cohues de Darius et de Xerxès qu'aux armées de Turenne et de...
Page 251 - Rien de plus simple , sinon de plus vrai , que l'histoire du père Martin. Commissionnaire sur le port du Havre, il a gagné, à force de travail et de privations, un petit capital, s'est retiré avec sa femme dans une certaine aisance et a donné à son fils une éducation libérale. Mais celui-ci répond mal à ces sacrifices , et lorsqu'on le croit avocat , il revient au Havre, épuisé de débauches et poursuivi par des créanciers auxquels il doit plus de 50 000 francs. Pour pour payer les dettes...
Page 292 - Malgré le nombre considérable de beaux et chan ants ouvrages qui lui ont succédé, je suis obligé d'avouer qu'Euphrosine et Coradin est resté pour moi le chef-d'œuvre de son auteur. Il ya là-dedans à la fois de la grâce, de la finesse, de l'éclat, beaucoup de mouvement dramatique, et des explosions de passion d'une violence et d'une vérité effrayantes. Le caractère d'Euphrosine est délicieux, celui du médecien Alibour, d'une bonhomie un pou railleuse; quant au rude chevalier Coradin,...
Page 360 - Reprise de la FILLE DES CHIFFONNIERS , drame en cinq actes et huit tableaux, d'ANicET BOURGEOIS et FERDINAND DUGUÉ1.
Page 69 - Quoiqu'il n'y ait dans la pièce que deux acteurs chantants et un personnage muet, c'est-àdire un vieillard dominé par sa servante et un valet travesti en matamore, l'intérêt ne faiblit pas un instant, grâce à la vérité de l'expression musicale, à l'élégance et à la vivacité du dialogue. Un simple quatuor accompagne ce duo qui dure plus d'une heure.
Page 58 - O ma sœur, en ce jour où notre exil finit, Où, comme des oiseaux qui retrouvent leur nid, Nous retrouvons enfin la maison de Molière, Ce qui met, en dépit de ce retour joyeux, Un sanglot dans mon cœur et des pleurs dans mes yeux, C'est le petit oiseau qui manque à la volière...
Page 49 - Avec quel art profond le poète met sans cesse le mal à côté du bien, le laid à côté du beau, l'égoïsme à côté du dévouement ! Dans la première partie de la pièce, nous voyons Alceste se dévouer à la mort pour sauver la vie...
Page 66 - Paris, une sorte de tentateur mystérieux, incarné au deuxième acte par le Noctambule, symbole vivant de ce Plaisir de Paris qui passe en irritant les désirs, en montrant de loin la grande ville tentatrice... Et ce Plaisir, qui est Paris même, brise la famille et détruit l'humble foyer populaire. » M. Charpentier, en appuyant là-dessus avec insistance, n'avait pas pris garde qu'il compromettait ce que son « roman » pouvait avoir, en lui-même, de plus charmant : la vie, l'amour. Que sa Louise...

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