La rhétorique

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A. Durand, 1856 - 463 pages
 

Contents

I
i
II
1
III
3
IV
13
V
29
VI
35
VII
41
VIII
51
XXXIII
219
XXXIV
221
XXXV
225
XXXVI
231
XXXVII
235
XXXVIII
243
XXXIX
249
XL
273

IX
57
X
71
XI
75
XII
87
XIII
95
XIV
107
XV
115
XVI
123
XVII
125
XVIII
139
XX
143
XXI
153
XXII
167
XXIII
175
XXIV
183
XXV
193
XXVI
199
XXVII
203
XXVIII
207
XXIX
211
XXX
215
XXXI
217
XLI
283
XLII
287
XLIII
291
XLIV
295
XLV
305
XLVI
309
XLVII
311
XLVIII
317
XLIX
319
L
323
LI
327
LII
333
LIII
341
LIV
351
LV
355
LVI
357
LVII
365
LVIII
369
LIX
375
LX
385
LXI
389

Popular passages

Page viii - Socraticorum elegantiam? Quid Aristotelem? quem dubito scientia rerum, an scriptorum copia, an eloquendi suavitate, an inventionum acumine, an varietate operum, clariorem putem.
Page 423 - ... rien de fâcheux; tout lui rit, tout lui applaudit. Elle n'a point encore d'expérience des maux du monde , ni des traverses qui nous arrivent : de là vient qu'elle s'imagine qu'il n'ya point de dégoût, de disgrâce pour elle. Comme elle se sent forte et vigoureuse , elle bannit la crainte , et tend les voiles de toutes parts à l'espérance qui l'enfle et qui la conduit.
Page 420 - Aucune nation ne s'est jamais montrée plus sensible à tous les talents distingués. Ce penchant à l'admiration créait les chefs-d'œuvre qui la méritent. La Grèce, et dans la Grèce l'Attique, était un petit pays civilisé au milieu du monde encore barbare. Les Grecs étaient peu nombreux, mais l'univers les regardait. Ils réunissaient le double avantage des petits États et des grands théâtres : l'émulation qui naît de la certitude de se faire connaître au milieu des siens , et celle...
Page 311 - L. V, ton fait dans sa République, quand parlant « des lâches » qui dépouillent les morts, il dit qu'ils ressemblent » aux chiens qui mordent la pierre, sans oser s'attaquer
Page 261 - Les dieux l'ont ainsi jugé, dit-elle, car autrement ils mourraient.» Platon ayant parlé avec trop de présomption, au jugement d'Aristippe , celui-ci lui dit : « Notre ami ne parlait pas ainsi. » II voulait dire Socrate. Hégésippe19, ayant d'abord consulté le dieu d'Olympie, demandait au dieu de Delphes, s'il était du même avis que son père, estimant qu'il serait honteux pour lui de le contredire. Hélène avait du mérite, écrit Isocrate, puisque Thésée l'avait ainsi jugé. Il en est...
Page 423 - Vous dirai-je en ce lieu ce que c'est qu'un jeune homme de vingt-deux ans ? Quelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs ? Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, semblable à un vin fumeux, ne leur permet rien de rassis ni de modéré.
Page 434 - ... de nos discours, nous avons à parler à des hommes bien plus sensibles que raisonnables, qui ne veulent rien entendre que ce qu'ils peuvent imaginer, qui croient ne rien connaître que ce qu'ils peuvent sentir, qui ne se laissent persuader que par des mouvements qui les transportent ; en un mot, à des hommes qui se dégoûtent bientôt d'un discours qui ne dit rien à l'imagination ni au cœur.
Page 125 - Parlons d'abord des lois, et disons l'usage que doit en '•HIV celui qui conseille et qui dissuade, celui qui accuse et qui défend. Il est bien évident que si la loi écrite est contraire à notre cause, nous devons recourir à la loi commune et à l'équité, comme étant plus justes; que le juge promettant déjuger en conscience ' , veut dire qu'il ne s'en tiendra pas rigoureusement aux lois écrites ; que l'équité reste toujours et ne change jamais ; qu'il en est de même de la loi commune,...
Page 103 - Puisqu'il est agréable de faire du bien, il l'est aussi de ramener dans la droite voie ceux qui nous touchent de près, et d'achever ce qu'ils ont commencé. S'il est agréable d'apprendre et d'admirer, il faut en conclure qu'on trouvera du plaisir dans ce qui s'y rapporte, par exemple dans les arts d'imitation, comme la peinture, la statuaire, la poésie, et dans tout ce qui est bien imité, quoique la chose imitée ne soit pas par elle-même agréable ; car ce n'est pas l'imitation qui plaît,...
Page 85 - C'est pourquoi nous louons ceux qui ont déjà fait leurs preuves. Les actes, en effet, sont le signe de la disposition intérieure, à tel point que nous louerions même celui qui n'a pas encore agi, si nous avions la confiance qu'il est disposé à le faire. Il n'ya aucune différence entre un discours destiné à célébrer la félicité, et un discours destiné à célébrer le bonheur d'un homme ; mais ces discours ne ressemblent pas à ceux dont nous venons de parler ; car, de même que le...

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