Histoire de la Littérature Franc̜aise |
From inside the book
Page 109
... d'Auguste pardonnant à Cinna sont admirables : ' Soyons amis , Cinna , c'est moi qui t'en convie , Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie , Et , malgré la fureur de ton lâche dessein , Je te la donne encor comme à mon assassin .
... d'Auguste pardonnant à Cinna sont admirables : ' Soyons amis , Cinna , c'est moi qui t'en convie , Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie , Et , malgré la fureur de ton lâche dessein , Je te la donne encor comme à mon assassin .
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable aime amis amour appeler auteurs avant avons beau belle caractère cause célèbre celui-ci chansons Charles charmante choses comédie comique comte Corneille cour critique dernier devait devint dire doit donna drame écrit écrivains écrivit enfants époque esprit étudier Fayette femme fille fils force française frère génie genre gracieux grec Grignan Henri Histoire homme idées intéressante Jean jeune jouer jour l'amour l'auteur l'école l'esprit l'histoire l'homme langue latin lettres littéraire littérature livre Louis XIV maître manière mari ment mère Mme de Sévigné Molière monde mort mourut moyen âge mystères naquit nombre nouvelle ouvrages parle passe pendant penser père personnages philosophie pièce poèmes poésie poète premier présente presque principaux publia Racine raconte raison réellement rendit représentation rien romans Rousseau Saint satirique savant scène semble sentiment sera seulement siècle société souvent style sujet surtout tard tragédie traits trouve veut voit Voltaire voyons vrai XVIIIe siècle
Popular passages
Page 147 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 170 - Au lieu de déplorer la mort des autres , grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; DE LOUIS DE BOURBON. heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe , et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 202 - N'est-il pas vrai que celui qui l'a fait est bien fat? Sire, il n'ya pas moyen de lui donner un autre nom. Oh bien! dit le roi, je suis ravi que vous m'en ayez parlé si bonnement; c'est moi qui l'ai fait. Ah ! Sire, quelle trahison ! que Votre Majesté me le rende; je l'ai lu brusquement. Non, M. le maréchal ; les premiers sentiments sont toujours les plus naturels.
Page 242 - Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité. La quantité des connaissances, la singularité des faits, la nouveauté même des découvertes, ne sont pas de sûrs garants de l'immortalité; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s'ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périront, parce que les connaissances, les faits et les découvertes s'enlèvent aisément, se transportent, et gagnent même à être mis en...
Page 169 - Tertullien * , parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps: il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes.
Page 142 - Puis, 30 examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse...
Page 305 - Le nom de romantique a été introduit nouvellement en Allemagne pour désigner la poésie dont les chants des \ troubadours ont été l'origine, celle qui est née de la chevalerie et du christianisme.
Page 289 - Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue...
Page 121 - L'Éternel est son nom, le monde est son ouvrage; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes États la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable...
Page 306 - La littérature des anciens est chez les modernes une littérature transplantée: la littérature romantique ou chevaleresque est chez nous indigène, et c'est notre religion et nos institutions qui l'ont fait éclore.