LA STEREOTYPIE, ou l'art d'imprimer sur des planches solides offre seule le moyen de l'on conserve, que parvenir à la correction parfaite des textes. Dès qu'une faute qui seroit échappée est découverte, elle est corrigée à l'instant et irrévocablement; en la corrigeant, on n'est point exposé à en faire de nouvelles, comme il arrive dans les éditions en caractères mobiles. Ainsi, le public est sûr d'avoir des livres exempts de fautes, et de jouir du grand avantage de remplacer, dans un ouvrage composé de plusieurs volumes, le tome manquant, gâté ou déchiré. Les premiers Stéréotypeurs ont employé de vilain papier, parce qu'ils vouloient vendre leurs livres à un très bas prix. On a trouvé leurs éditions désagréables à lire; on s'en est promptement dégoûté, et on en a conclu fort mal à propos que les caractères stéréotypes fatiguoient la vue. Ce sont les inventeurs de cet art qui ont manqué de le perdre. Mais les propriétaires de l'établissement de M. Herhan, pour détruire le préjugé défavorable qui existait contre les stéréotypes, ont soigné davantage leurs éditions, se sont servis de caractères convenables pour chaque format, et ont employé de beau papier. Il n'y a point d'éditions en caractères mobiles qui soient supérieures aux leurs. On se convaincra de la vérité de cette assertion, en les comparant les unes avec les autres. Sous le rapport de la correction des textes, les éditions en caractères mobiles ne peuvent nullement soutenir la comparaison. Les Éditions Stéréotypes, d'après ce procédé, se trouvent Chez H. NICOLLE, rue de Seine, hôtel de la Rochefoucauld; Et chez A. AUG. RENOUARD, Libraire, rue Saint-André-des-árcs, no 55. THEATRE DES AUTEURS DU SECOND ORDRE OU RECUEIL DES TRAGÉDIES ET COMÉDIES RESTÉES AU THEATRE FRANÇOIS; Pour faire suite aux éditions stéréotypes de Corneille, DE L'IMPRIMERIE DE MAME, FRÈRES, 1810. |