ipsius studio locutus sum, ea, Judices, à vobis spero esse in bonam partem aceepta: ab eo qui judicium exercet, certè scio.. restés infiniment au-dessous de lui. J'ai par hasard sous la main une histoire du College Royal, imprimée en 1644, qui semble plus ancienne de deux siecles que M. Patru. Mais d'un autre côté quand je lis sa seconde. traduction, et que je pense aux écrivains de ce même temps, il me semble que M. Patru n'a pas été aussi vite que son siecle. Ce n'est pas la langue françoise qui lui manque. Loin de rester en deçà, son défaut est presque toujours de passer le but; il n'y a point d'endroits reprehensibles chez lui dont on ne puisse faire la correction en ótant plutôt qu'en ajoutant, ou en remettant les idées à la place qu'elles occupent dans le texte latin. Je n'en veux d'autre exemple que la péroraison qu'on vient de lire. M. Patru n'avoit qu'à suivre son Auteur, et ne point donner aux idées. plus de force ni plus d'étendue qu'elles n'en ont dans le latin. Il falloit sur-tout bien sentir ce qui apparte mait à la personne, de l'Orateur; c'étoit un homme: défends, et des Lettres en général, quoique je me sois écarté de l'usage du bar reau, vous aurez daigné le prendre en bonne part. J'oserai du moins me flatter de l'approbation de celui qui préside au jugement de cette cause. consulaire à celle d'Archias, qui, quoique homme de mérite, ne portoit pas en lui ce qu'on appelle un grand intérét, il ne s'agissoit d'ailleurs ni de sa vie, ni de son honneur, mais de lettres de naturalite. Falloit-il pour cela conjurer les Juges par le ciel et par la terre, prodiguer tant de grandes epithetes, entasser tant de grands mots? Cicéron'auroit-il dit immortaliser votre nom et le mien, et même mon consulat et votre nom! Connoissoit-il si peu l'envie? Ce sont des négli→ gences ou des oublis de M. Patru, et non des torts de la langue française, qui dans ce tems-là, avoit fait tous fes ses preuves et possédoit tous ses grands Auteurs, Fin du quatrieme Volume. Du Genre Oratoire, Ce que c'est que l'Oraison, Quatre fonctions à remplir par l'Orateur, 18 III. Genre judiciaire CHAP. II. Des argumens Oratoires, 21 CHAP. III. Lieux communs de l'Oraison, 27 CHAP. IV. des Maurs, comme moyens 35 de persuader, CHAP. V. Des Passions Oratoires, 37 SECTION SECOND E. De la Disposition Oratoire, CHAP. I. De l'Exorde, 43 44 CHAP. II. Du Récit et des preuves Ora- toires, SECTION TROISIEME. 48 CHAP. I. Ce que c'est que l'Elocution CHAP. V. De l'arrangement qui produit les Figures. Figures des mots, 78 CHAP. VIII. De ce qu'on appelle Style et CHAP. IX. Des autres qualités du Style, 121 CHAP. X. Exemple du Style brillant et fleuri, ou examen de l'Oraison Fune- bre de M. de Turenne, par M. Fle- CHAP. XI. Continuation du même sujet, 151 CHAP. XII, Exemple du style grave et. CHAP. XIII. Quelques observations sur la maniere de se former le style, 184 SECTION QUATRIE M E. CHAP. I. De la Prononciation des Jeunes Gens dans les exercices publics, 189 CHAP. II. Importance de la Prononcia- CHAP. III. Combien il y a de choses à SECONDE PARTIE. CHAP. I. De la nature du Récit histori- que et de ses différentes especes, 216 CHAP. II. Caractere de l'Histoire Sacrée, 220 CHAP. III. De l'Histoire Profane, 227 CHAP. IV. Des Histoires particulieres, 233 CHAP. V. Style de l'Histoire, 239 CHAP. VI. De PHistoire naturelle, 246 TROISIEME PARTIE. TRADUCTION. |