La France sous Louis XVI: Turgot. 1877Didier et cie, 1877 - France |
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administration Américains anglais août Archives nationales Augeard avaient baron de Besenval Basse-Terre Besenval blés Boston budget cent mille livres charge Choiseul citoyens clergé colonies commerce comte de Guines comte de Mercy comte de Provence Congrès conseil contrôleur général Correspondance secrète corvées cour Dauphine demander denrée dépenses devait donner duc d'Aiguillon économistes écrit esprits établi Euvres fermiers finances gens gouvernement grains guerre hommes impositions impôts intérêts j'ai jour justice l'abbé Terrai l'Angleterre l'État l'impôt l'intendant Lauzun lettre liberté lit de justice Louis XVI madame madame de Polignac madame du Barry magistrats Majesté Malesherbes Marie-Antoinette Marie-Thérèse Maupeou Maurepas Mémoires secrets ment millions ministre mois Montbarrey n'avait nation Necker nègres Parlement payer penser pensions personnes peuple Port-au-Prince pouvait prince princesse propriétaires provinces public raison réformes reine religion remboursements royale royaume s'était Saint-Germain sentiments serait seul Sire somme sorte suite suiv tion trouvait Turgot Vaivre Vergennes Voltaire voulait Vrillière
Popular passages
Page 217 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 361 - J'aurai à lutter même contre la bonté naturelle, contre la générosité de Votre Majesté et des personnes qui lui sont le plus chères. Je serai craint, haï même, de la plus grande partie de la cour, de tout ce qui sollicite des grâces. On m'imputera tous...
Page 147 - Il faut que la cause soit plaidée à ce premier tribunal avant d'être portée devant la justice. Et si l'avis de l'intendant est contraire aux habitants, ou si leur adversaire a du crédit à l'intendance, la communauté est déchue de la faculté de défendre ses droits; Voilà, Sire, par quels moyens on a travaillé à étouffer en France tout esprit municipal, à éteindre, si on le pouvait, jusqu'aux sentiments de citoyen ; on a pour ainsi dire interdit la nation entière, et on lui a donné...
Page 265 - France, pour pria de ses secours secrets, un traité secret de commerce qui lui fera passer, pendant un certain nombre d'années après la paix, tout le bénéfice dont nous avons depuis un siècle enrichi l'Angleterre, plus une garantie de ses possessions selon nos forces. Ne le voulez-vous pas? Je ne demande à lord Shelburne que le temps de l'allée et du retour d'un vaisseau qui instruira le congrès des propositions de l'Angleterre, et je puis vous dire dès à présent quelles résolutions...
Page 55 - Cet homme, qui s'élève si fort au-dessus de la classe commune, qui a laissé un nom cher à tous les amis de l'humanité, et un souvenir doux à tous ceux qui l'ont particulièrement connu, annonçait dès lors tout ce qu'il déploierait, un jour, de sagacité, de pénétration, de profondeur. Il était en même temps d'une simplicité d'enfant, qui se conciliait en lui avec une sorte de dignité respectée de tous ses camarades et même de ses confrères les plus âgés.
Page 104 - Il faut, Sire, vous armer, contre votre bonté, de votre bonté même; considérer d'où vous vient cet argent que vous pouvez distribuer à vos courtisans, et comparer la misère de ceux auxquels on est quelquefois obligé de l'arracher par les exécutions des plus rigoureuses, à la situation des personnes qui ont le plus de titres pour obtenir vos libéralités.
Page 106 - Votre Majesté se souviendra que c'est sur la foi de ses promesses que je me charge d'un fardeau peut-être au-dessus de mes forces , que c'est à elle personnellement , à l'homme honnête , à l'homme juste et bon , plutôt qu'au roi que je m'abandonne.
Page 33 - Bientôt, en me rendant à Notre-Dame, je présenterai l'Impératrice au peuple et à l'armée ; la confiance qu'ils ont en moi assure leur sympathie à celle que j'ai choisie...
Page 25 - Or, écoutez, petits et grands, L'histoire d'un roi de vingt ans, Qui va nous ramener en France Les bonnes mœurs et l'abondance. D'après ce plan, que deviendront Et les catins et les fripons? S'il veut de l'honneur et des mœurs, Que deviendront nos grands seigneurs? S'il aime les honnêtes femmes, Que feront tant de belles dames? S'il bannit les gens déréglés, Que feront nos riches abbés ? S'il dédaigne un frivole encens, Que deviendront les courtisans?
Page 30 - C'est, premièrement, parce que Dieu , qui crée les empires et les distribue selon sa volonté, en comblant notre empereur de dons, soit dans la paix , soit dans la guerre, l'a établi notre souverain, le ministre de sa puissance et son image sur la terre.